Blut Aus Nord
Mort - Metamorphosis Of Realistic Theories |
Label :
Candlelight |
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Inutile de s'appesantir sur l'artwork cradingue et le titre funéraire de cet album de Blut Aus Nord, Mort - Metamorphosis Of Realistic Theories nous replonge dans un black métal suicidaire, dissonant et toujours aussi expérimental, quasiment instrumental. En effet, c'est à peine si l'on parvient à identifier les vocaux, mixés tellement bas qu'ils en sont indiscernables.
En revanche, côté musique, Vindsval nous gratifie d'un monument de noirceur dépressive, un enchevêtrement de huit chapitres qui plonge irrémédiablement l'auditeur dans l'angoisse absolue. Production sans couleurs, sans nuances, absence d'espaces vierges et délire funèbre d'un naufragé rongé par la vermine. Les rares éclaircies ("Chapter 5") ne mettent que davantage en lumière la décadence crasseuse de cette œuvre.
Blut Aus Nord se veut de moins en moins abordable, repousse systématiquement les limites de sa création et se met de lui-même à la marge de tous les courants, fuyant la facilité, ne jurant que par la disharmonie et le son synthétique d'une rythmique primitive, iconoclaste, déstructurée. Ce disque sent la charogne, les humeurs nauséabondes jaillissent de chaque note, incitation à une transe cannibalesque.
Difficile à mon sens de trouver moins accrocheur et écoutable dans la discographie des Français, "Mort" est le monologue d'un fou pour qui plus aucun espoir n'est permis.
En revanche, côté musique, Vindsval nous gratifie d'un monument de noirceur dépressive, un enchevêtrement de huit chapitres qui plonge irrémédiablement l'auditeur dans l'angoisse absolue. Production sans couleurs, sans nuances, absence d'espaces vierges et délire funèbre d'un naufragé rongé par la vermine. Les rares éclaircies ("Chapter 5") ne mettent que davantage en lumière la décadence crasseuse de cette œuvre.
Blut Aus Nord se veut de moins en moins abordable, repousse systématiquement les limites de sa création et se met de lui-même à la marge de tous les courants, fuyant la facilité, ne jurant que par la disharmonie et le son synthétique d'une rythmique primitive, iconoclaste, déstructurée. Ce disque sent la charogne, les humeurs nauséabondes jaillissent de chaque note, incitation à une transe cannibalesque.
Difficile à mon sens de trouver moins accrocheur et écoutable dans la discographie des Français, "Mort" est le monologue d'un fou pour qui plus aucun espoir n'est permis.
Excellent ! 18/20 | par Arno Vice |
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