Blut Aus Nord
Hallucinogen |
Label :
Debemur Morti |
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Pour la sortie d'Hallucinogen, son treizième album studio, le magazine New Noise avait consacré sa couverture à la légende du Black Métal hexagonal Blut Aus Nord. Si je vais éviter la polémique de savoir si c'est une bonne ou une mauvaise chose que la presse hype s'intéresse à ce que l'on peut considérer comme étant la branche "intellectuelle" du Métal, il est de toute façon évident, au regard de la population que l'on peut croiser depuis quelques années dans les concerts, que les frontières s'effondrent et que de nombreuses formations autrefois qualifiées d'extrêmes drainent aujourd'hui de nouveaux publics dont les racines ne sont clairement pas dans le Métal.
Concernant B.A.N. il est difficile de prédire comment sonnera un album. Il y avait déjà un tel fossé stylistique entre les deux derniers, Memoria Vetusta III : Saturnian Poetry et Deus Salutis Meae que même Madame Soleil et Elizabeth Teissier réunies ne seraient pas parvenu à prédire le contenu de ces sept nouvelles compositions. Et quand bien même l'illustration de la pochette tranche radicalement avec ce qui a été fait par le passé, cela reste assez maigre pour se forger une idée préconçue. Il va falloir en passer par l'écoute.
Au son des guitares, à la structure des titres et au type de chant utilisés, il est clair pour moi que B.A.N. renoue avec le Black Métal de ses premiers amours, Memoria Vetusta en tête, et que la formation, désormais accompagnée d'un vrai batteur en la personne de Thorns, au CV long comme le bras, retourne à plus de simplicité, moins de dissonances, pour un résultat presque trop classique au regard de ce à quoi nous étions habitués ces dernières années.
En dépit de la longueur des titres, les variations de climat sont assez rares et certains plans reviennent un peu trop souvent mais, pour ceux qui suivent le groupe depuis longtemps, c'est quand même un réel plaisir que de réentendre ce souffle épique unique ("Mahagma"). Par conséquent, je ne sais pas s'il faut voir Hallucinogen comme le début d'une nouvelle période, une transition avant autre chose ou encore comme un cavalier solitaire sans passé ni avenir. C'est Blut Aus Nord, dans toute sa singularité, sans doute pas le meilleur, juste différent.
Concernant B.A.N. il est difficile de prédire comment sonnera un album. Il y avait déjà un tel fossé stylistique entre les deux derniers, Memoria Vetusta III : Saturnian Poetry et Deus Salutis Meae que même Madame Soleil et Elizabeth Teissier réunies ne seraient pas parvenu à prédire le contenu de ces sept nouvelles compositions. Et quand bien même l'illustration de la pochette tranche radicalement avec ce qui a été fait par le passé, cela reste assez maigre pour se forger une idée préconçue. Il va falloir en passer par l'écoute.
Au son des guitares, à la structure des titres et au type de chant utilisés, il est clair pour moi que B.A.N. renoue avec le Black Métal de ses premiers amours, Memoria Vetusta en tête, et que la formation, désormais accompagnée d'un vrai batteur en la personne de Thorns, au CV long comme le bras, retourne à plus de simplicité, moins de dissonances, pour un résultat presque trop classique au regard de ce à quoi nous étions habitués ces dernières années.
En dépit de la longueur des titres, les variations de climat sont assez rares et certains plans reviennent un peu trop souvent mais, pour ceux qui suivent le groupe depuis longtemps, c'est quand même un réel plaisir que de réentendre ce souffle épique unique ("Mahagma"). Par conséquent, je ne sais pas s'il faut voir Hallucinogen comme le début d'une nouvelle période, une transition avant autre chose ou encore comme un cavalier solitaire sans passé ni avenir. C'est Blut Aus Nord, dans toute sa singularité, sans doute pas le meilleur, juste différent.
Bon 15/20 | par Arno Vice |
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