Lustmord
The Place Where The Black Stars Hang |
Label :
Side Effects |
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Brian Williams est un chercheur. Un scientifique de la composition pourrait-on dire. Nul sujet n'est en dehors de sa compréhension, nul son ne semble pouvoir se soustraire à ses machines de souffrance.
The Place Where The Black Stars Hang est un concept. L'espace vit, s'écoute et se transpose numériquement. Ce pourrait être un projet de la NASA, un remake de l'Odyssée de l'espace mais c'est un album de Lustmord. L'auditeur est balayé par les vents solaires, fracassé par les explosions de supernovas, il assiste impuissant à l'effondrement d'étoiles, vit sa propre désintégration dans les trous noirs.
Une obscurité sidérale ? Cela va de soi ("Aldebaran Of The Hyades"), mais B. Williams sait également fusionner des éléments plus terrestres à sa symphonie stellaire, comme les chants grégoriens de "Dark Companion". La voix des hommes en quête de divin se délite dans les froideurs d'un espace vide et sans écho. Nul dieu en dehors des forces de la nature, éternel affrontement des cosmogonies millénaires.
Le génie de Lustmord parvient à créer une matière audible à partir du néant, le pari était ambitieux mais encore une fois le résultat est sans équivalent. Et si un jour le système solaire devait s'affaisser sur lui-même, nous aurions la consolation de déjà savoir quelles notes il produirait...
Par contre, ne vous étonnez pas du grésillement persistant dans vos enceintes, c'est voulu ! Inutile de vous précipiter chez votre réparateur le plus proche...
The Place Where The Black Stars Hang est un concept. L'espace vit, s'écoute et se transpose numériquement. Ce pourrait être un projet de la NASA, un remake de l'Odyssée de l'espace mais c'est un album de Lustmord. L'auditeur est balayé par les vents solaires, fracassé par les explosions de supernovas, il assiste impuissant à l'effondrement d'étoiles, vit sa propre désintégration dans les trous noirs.
Une obscurité sidérale ? Cela va de soi ("Aldebaran Of The Hyades"), mais B. Williams sait également fusionner des éléments plus terrestres à sa symphonie stellaire, comme les chants grégoriens de "Dark Companion". La voix des hommes en quête de divin se délite dans les froideurs d'un espace vide et sans écho. Nul dieu en dehors des forces de la nature, éternel affrontement des cosmogonies millénaires.
Le génie de Lustmord parvient à créer une matière audible à partir du néant, le pari était ambitieux mais encore une fois le résultat est sans équivalent. Et si un jour le système solaire devait s'affaisser sur lui-même, nous aurions la consolation de déjà savoir quelles notes il produirait...
Par contre, ne vous étonnez pas du grésillement persistant dans vos enceintes, c'est voulu ! Inutile de vous précipiter chez votre réparateur le plus proche...
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Arno Vice |
P.S. : album réédité en août 2006 sur Soleilmoon Records.
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