Lustmord
Stalker |
Label :
Hearts Of Space |
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Brian Williams aime les collaborations (Isis, Puscifer, The Melvins, etc.), mais il est vrai que celles-ci lui permettent généralement de s'adonner à un exercice différent, à savoir l'habillage ou le remix. Mais lorsqu'il s'acoquine avec un autre musicien d'ambient, Robert Rich, cela donne Stalker, un album qui ne dépareille pas dans la discographie du Gallois.
L'on retrouve dans cette œuvre la fascination des deux hommes pour les espaces vierges, désolés et post apocalyptiques. Rien ne vit, presque rien ne bouge si ce n'est ce qui est mu par la nature. L'eau qui s'écoule, le vent dans les branches d'arbres morts, la constance du minéral.
Peu de surprises donc pour cette pièce inspirée du film éponyme de Andreï Tarkovski (1979), même si l'expression conjuguée de l'angoisse crée des climats véritablement délétères ("Hidden Refuge"). S'aventurant parfois sur les chemins de la musique savante contemporaine ("Delusion Fields"), nous restons néanmoins sur des terrains balisés pour qui connaît le travail de Lustmord.
Stalker reste une pièce intéressante mais je trouve au final Lustmord bien meilleur lorsqu'il évolue seul, sans influences extérieures. Cela dit, cette collaboration m'a néanmoins donné très envie de voir le film : objectif atteint donc.
L'on retrouve dans cette œuvre la fascination des deux hommes pour les espaces vierges, désolés et post apocalyptiques. Rien ne vit, presque rien ne bouge si ce n'est ce qui est mu par la nature. L'eau qui s'écoule, le vent dans les branches d'arbres morts, la constance du minéral.
Peu de surprises donc pour cette pièce inspirée du film éponyme de Andreï Tarkovski (1979), même si l'expression conjuguée de l'angoisse crée des climats véritablement délétères ("Hidden Refuge"). S'aventurant parfois sur les chemins de la musique savante contemporaine ("Delusion Fields"), nous restons néanmoins sur des terrains balisés pour qui connaît le travail de Lustmord.
Stalker reste une pièce intéressante mais je trouve au final Lustmord bien meilleur lorsqu'il évolue seul, sans influences extérieures. Cela dit, cette collaboration m'a néanmoins donné très envie de voir le film : objectif atteint donc.
Très bon 16/20 | par Arno Vice |
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