Lustmord
Zoetrope |
Label :
Burning Words |
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Zoetrope est un peu plus qu'un simple album de Lustmord. C'est également la bande son d'un court-métrage inspiré de la nouvelle "La colonie pénitentiaire" de Kafka où une machine inscrit de plus en plus profondément dans le corps et jusqu'à la mort le crime commis par le condamné. Ce n'est guère réjouissant et Lustmord sonorise l'horreur comme peu.
Les familiers de l'œuvre de Brian Williams, un Gallois, retrouveront dans Zoetrope les climats crépusculaires, les tensions sourdes des angoisses sans remèdes parfois hantées par des voix spectrales ("Amalgamated Man") issues d'un cauchemar lovecraftien.
Générant un climat incroyablement pesant et totalement anxiogène, enfonçant haut la main 99% des scènes dark ambient ou funeral doom, Lustmord ne compose pas de la musique mais des ambiances claustrophobes. Tout converge vers les abysses : une goutte d'eau tombant sur le sol d'une cellule ("The Cell") comme les pires infrabasses qu'il m'ait été donné de percevoir.
Zoetrope, au même titre que l'œuvre complète de cet artiste, illustre idéalement la froideur et la désolation d'espaces déshumanisés. La machine y est homme, l'homme, lui n'existe même plus tant est grand son avilissement.
Torturé, intraduisible et malsain, chaque album de Lustmord est une expérience qui se vit dans le noir et la solitude. Celui-ci ne déroge pas à la règle...
Les familiers de l'œuvre de Brian Williams, un Gallois, retrouveront dans Zoetrope les climats crépusculaires, les tensions sourdes des angoisses sans remèdes parfois hantées par des voix spectrales ("Amalgamated Man") issues d'un cauchemar lovecraftien.
Générant un climat incroyablement pesant et totalement anxiogène, enfonçant haut la main 99% des scènes dark ambient ou funeral doom, Lustmord ne compose pas de la musique mais des ambiances claustrophobes. Tout converge vers les abysses : une goutte d'eau tombant sur le sol d'une cellule ("The Cell") comme les pires infrabasses qu'il m'ait été donné de percevoir.
Zoetrope, au même titre que l'œuvre complète de cet artiste, illustre idéalement la froideur et la désolation d'espaces déshumanisés. La machine y est homme, l'homme, lui n'existe même plus tant est grand son avilissement.
Torturé, intraduisible et malsain, chaque album de Lustmord est une expérience qui se vit dans le noir et la solitude. Celui-ci ne déroge pas à la règle...
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Arno Vice |
En écoute : https://lustmord.bandcamp.com/album/zoetrope
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