Stephen Malkmus And The Jicks
Mirror Traffic |
Label :
Matador |
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Ils disent que c'est son album le plus pop. Ils ont raison. Ils disent que c'est son meilleur album. Là aussi, ils ont raison. Je n'irai contre. Jamais accroché à ces Jicks souffrant, déjà, de trop de comparaison et surtout incapables d'exhorter Stephen Malkmus à la retenue (hé! tu l'as vue ma chanson de 10 minutes ? tu l'as vue !?). Avant Mirror Traffic, ce sont 4 albums mi-figues où l'on s'ennuie toujours un peu.
D'ailleurs, Mirror Traffic n'échappe pas complètement aux limbes de la lassitude. 15 chansons, c'est beaucoup. Même pour un génie pop et retrouvé. Inexorablement, on pique un peu du lobe en fin de voyage. M'enfin, ce fut un voyage des plus agréables. Le genre TER à 11h15 (celui d'avant la cohue de midi, silencieux, dépeuplé, étudiante en ligne de mire, images salaces, aah... je m'égare). Son meilleur album. Jusqu'à "Tune Grief", c'est carrément le sans-faute, un petit miracle de toute quiétude. Malkmus, faut-il le rappeler, étant atteint d'un mal qui touche bon nombre : il ne peut pas faire autre chose. Il ne peut pas faire autre chose que du Malkmus (ou alors s'il le fait, il le fait mal). Des ruptures, des mélodies accordéon, une voix d'éternel adolescent... c'est un son identifié depuis 91, sclérosé depuis 95. Ce qui inexorablement (oui j'aime ce mot, 'inexorablement') donne la sensation à n'importe quel fan de Pavement, jetant une oreille peu indulgente aux cantates solos de l'idole, d'avoir déjà entendu cela et en mieux.
Peut-être faut-il remercier Beck mais cette foi-ci les grincheux auront tort. Sous le patronage du scientologue, l'idole hausse son niveau de jeu. Sur la longueur. Toujours réminiscentes de son passé, ses chansons ne donnent plus de regrets. Se souvient-on seulement que Stephen Malkmus est un grand, un très grand, le seul qui peut écrire et chanter de ces indolences bizarres et fascinantes. Le seul.
D'ailleurs, Mirror Traffic n'échappe pas complètement aux limbes de la lassitude. 15 chansons, c'est beaucoup. Même pour un génie pop et retrouvé. Inexorablement, on pique un peu du lobe en fin de voyage. M'enfin, ce fut un voyage des plus agréables. Le genre TER à 11h15 (celui d'avant la cohue de midi, silencieux, dépeuplé, étudiante en ligne de mire, images salaces, aah... je m'égare). Son meilleur album. Jusqu'à "Tune Grief", c'est carrément le sans-faute, un petit miracle de toute quiétude. Malkmus, faut-il le rappeler, étant atteint d'un mal qui touche bon nombre : il ne peut pas faire autre chose. Il ne peut pas faire autre chose que du Malkmus (ou alors s'il le fait, il le fait mal). Des ruptures, des mélodies accordéon, une voix d'éternel adolescent... c'est un son identifié depuis 91, sclérosé depuis 95. Ce qui inexorablement (oui j'aime ce mot, 'inexorablement') donne la sensation à n'importe quel fan de Pavement, jetant une oreille peu indulgente aux cantates solos de l'idole, d'avoir déjà entendu cela et en mieux.
Peut-être faut-il remercier Beck mais cette foi-ci les grincheux auront tort. Sous le patronage du scientologue, l'idole hausse son niveau de jeu. Sur la longueur. Toujours réminiscentes de son passé, ses chansons ne donnent plus de regrets. Se souvient-on seulement que Stephen Malkmus est un grand, un très grand, le seul qui peut écrire et chanter de ces indolences bizarres et fascinantes. Le seul.
Très bon 16/20 | par Sirius |
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