Real Estate
Real Estate |
Label :
Woodsist |
||||
Relaaaax... Te prends pas la tête, étale toi dans l'herbe, respire un grand coup et contemple le ciel. Voilà ce que semble vouloir dire Martin Courtney, leader du groupe anachronique Real Estate, avec son premier album éponyme.
Venu droit du New Jersey, les quatre branleurs de Real Estate apparaissent comme étonnamment cohérents dans le paysage musical est-américain de fin de décennie 2000 et ce en dépit du côté rétro de Real Estate, qui pioche aussi bien dans la surf-music de la charnière 50-60's que dans le psychédélisme léger des "late sixities" et surtout dans la pop lo-fi des 90's dorées du rock indépendant américain. L'héritage lourd que portent ces garçons du New Jersey compte au moins Pavement et Yo La Tengo pour ne citer qu'eux. Tout cela pourrait paraître affreusement daté, comme une molle resucée de la gloire d'antan des Guided By Voices et autres Clean. Et pourtant... pourtant difficile de ne pas s'extasier devant le rock ensoleillé du quatuor engourdi, qui a grand coup de guitares cristallines puisant leurs arpèges dans la surf music nous assène un de ces disques qui rendent heureux. Courtney chante le soleil, la vie tranquille des banlieues américaines repliées sur elles-mêmes. "Suburban dogs are in love with their chains", chante-t-il, magnifique de désabusement. "Fake Blues" étonne, même, avec ses percussions hypnotiques qui laisse planer un semblant de rock choucroute agréable sur le morceau. "Black Lake" est une charmante ballade qui nous berce au rythme de la guitare slide de L'album porte le bonheur niais du printemps, la chaleur assommante de l'été, la douce mélancolie de l'automne, et n'oublie pas non plus la fraîcheur grise de l'hiver américain avec "Snow Days", qui conclut l'album.
Disque lent, dévoilant au fil des écoutes les perles cachées et la légèreté de ses guitares, Real Estate aura l'honneur de faire passer au nostalgique une délicieuse après-midi à boire du soda en pensant aux cocotiers et au sable chaud...
Sorti un peu tard (novembre) pour être le disque de l'été 2009, le groupe, encensé notamment par Pitchfork, rencontre un succès qui donnera l'occasion au groupe de peaufiner son style jusqu'à la sortie de son prochain album en octobre (ils ne leur manque plus que la notion des saisons...) 2011.
Venu droit du New Jersey, les quatre branleurs de Real Estate apparaissent comme étonnamment cohérents dans le paysage musical est-américain de fin de décennie 2000 et ce en dépit du côté rétro de Real Estate, qui pioche aussi bien dans la surf-music de la charnière 50-60's que dans le psychédélisme léger des "late sixities" et surtout dans la pop lo-fi des 90's dorées du rock indépendant américain. L'héritage lourd que portent ces garçons du New Jersey compte au moins Pavement et Yo La Tengo pour ne citer qu'eux. Tout cela pourrait paraître affreusement daté, comme une molle resucée de la gloire d'antan des Guided By Voices et autres Clean. Et pourtant... pourtant difficile de ne pas s'extasier devant le rock ensoleillé du quatuor engourdi, qui a grand coup de guitares cristallines puisant leurs arpèges dans la surf music nous assène un de ces disques qui rendent heureux. Courtney chante le soleil, la vie tranquille des banlieues américaines repliées sur elles-mêmes. "Suburban dogs are in love with their chains", chante-t-il, magnifique de désabusement. "Fake Blues" étonne, même, avec ses percussions hypnotiques qui laisse planer un semblant de rock choucroute agréable sur le morceau. "Black Lake" est une charmante ballade qui nous berce au rythme de la guitare slide de L'album porte le bonheur niais du printemps, la chaleur assommante de l'été, la douce mélancolie de l'automne, et n'oublie pas non plus la fraîcheur grise de l'hiver américain avec "Snow Days", qui conclut l'album.
Disque lent, dévoilant au fil des écoutes les perles cachées et la légèreté de ses guitares, Real Estate aura l'honneur de faire passer au nostalgique une délicieuse après-midi à boire du soda en pensant aux cocotiers et au sable chaud...
Sorti un peu tard (novembre) pour être le disque de l'été 2009, le groupe, encensé notamment par Pitchfork, rencontre un succès qui donnera l'occasion au groupe de peaufiner son style jusqu'à la sortie de son prochain album en octobre (ils ne leur manque plus que la notion des saisons...) 2011.
Très bon 16/20 | par X_Wazoo |
En ligne
466 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages