The Charlatans
Tellin' Stories |
Label :
Beggars Banquet |
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C'est marrant comment 1997 constitue une année pivot dans ma discographie, tant les albums parus cette année-là m'ont marqué, et ce sans que j'y fasse vraiment attention (The Colour & The Shape des Foo Fighters, Be Here Now d'Oasis, Word Gets Around des Stereophonics, S.C.I.E.N.C.E. d'Incubus, pour n'en citer que quelques-uns...). Pour nos Charlatans, tout remonte à une vidéo Youtube de leur single "How High" sur laquelle je tombe par hasard, et dont la guitare d'intro me fait tomber raide dingue... Soit.
Un mois plus tard, en cet été 2011, au hasard d'un disquaire de Londres, je tombe sur la galette vendue à 0.50£, j'hésite pas un instant, et nous y voilà..!
Dès le début, ça commence fort. C'est bien simple, moi qui ai été introduit à la Britpop (et donc par là, à la musique) par Blur et Oasis, je me retrouve avec Liam au chant et Coxon à la guitare (le reste de la bande, c'est au choix...). Ça augure déjà des merveilles..!
"With No Shoes" plante donc direct le décor, et la suite n'est vraiment pas pour déplaire. "North Country Boy" sonne plus Dylan (le chant nasillard et l'aspect un peu moraliste du texte) et reste taillé dans le style, les deux titres suivants sonnent peut-être un peu moins atypiques, sans véritables sursauts, mais on est loin de perdre le fil... Petite ritournelle de formalité avec "You're A Big Girl Now", plutôt bien menée, et on tombe finalement dans le pastiche sixties, ce qui pour les gens comme moi qui ont grandit à l'article du grand rapetout Gallagher, n'est pas sans laisser indifférent... C'est bien simple, et jusque dans son titre, "How Can You Leave Us" aurait pu être un tube des Stones (on entend d'ici Keith gueuler cette ligne dans le refrain, rendez-vous en compte vous-même...). "Area 51" détient le rôle de l'instrumental "sympa-sans-plus" caractéristique de l'époque (les "Untitled" de What's The Story... pour ne citer qu'eux à titre d'exemple), bon.
Mais là, on tombe sur LE tube. C'est bien simple, y'a tout. Y'a la guitare d'intro, le chant accrocheur ("How High, oh I can kiss the sun"), les ponts qui vont crescendo et font durer la chose pour mieux nous servir un refrain impeccable. Sans mauvais jeu de mot, le point culminant de l'album est ici : "How High".
Du coup, "Only Teethin'" apparaît bien fade comme piste suivante, et c'est la ballade de l'album, "Get On It", qui finira par remettre les points sur les "i". Menée à la guitare sèche puis électrique, le tout s'articule autour d'un harmonica inconsciemment attendu depuis "How Can You Leave Us" (vous vous rappelez ? La B-side de "Satisfaction"). L'outro finale redorera le blason de l'album côté instrumental, sans nul doute, lourdement épaulée du "Rob's Theme", sorte d'expérimentation pseudo-"lo-fi à la Blur" (comprenez l'album), et clôture un tantinet minimaliste du disque.
La Britpop, vous vous demandiez ce que c'était ? Des génies en herbe, pas encore titulaire du permis, mais déjà lancé sur les autoroutes des charts, les cheveux au vent, et une décennie s'apparentant à une époque musicale à part entière dans un coin de leur poche... Live Forever !!
Un mois plus tard, en cet été 2011, au hasard d'un disquaire de Londres, je tombe sur la galette vendue à 0.50£, j'hésite pas un instant, et nous y voilà..!
Dès le début, ça commence fort. C'est bien simple, moi qui ai été introduit à la Britpop (et donc par là, à la musique) par Blur et Oasis, je me retrouve avec Liam au chant et Coxon à la guitare (le reste de la bande, c'est au choix...). Ça augure déjà des merveilles..!
"With No Shoes" plante donc direct le décor, et la suite n'est vraiment pas pour déplaire. "North Country Boy" sonne plus Dylan (le chant nasillard et l'aspect un peu moraliste du texte) et reste taillé dans le style, les deux titres suivants sonnent peut-être un peu moins atypiques, sans véritables sursauts, mais on est loin de perdre le fil... Petite ritournelle de formalité avec "You're A Big Girl Now", plutôt bien menée, et on tombe finalement dans le pastiche sixties, ce qui pour les gens comme moi qui ont grandit à l'article du grand rapetout Gallagher, n'est pas sans laisser indifférent... C'est bien simple, et jusque dans son titre, "How Can You Leave Us" aurait pu être un tube des Stones (on entend d'ici Keith gueuler cette ligne dans le refrain, rendez-vous en compte vous-même...). "Area 51" détient le rôle de l'instrumental "sympa-sans-plus" caractéristique de l'époque (les "Untitled" de What's The Story... pour ne citer qu'eux à titre d'exemple), bon.
Mais là, on tombe sur LE tube. C'est bien simple, y'a tout. Y'a la guitare d'intro, le chant accrocheur ("How High, oh I can kiss the sun"), les ponts qui vont crescendo et font durer la chose pour mieux nous servir un refrain impeccable. Sans mauvais jeu de mot, le point culminant de l'album est ici : "How High".
Du coup, "Only Teethin'" apparaît bien fade comme piste suivante, et c'est la ballade de l'album, "Get On It", qui finira par remettre les points sur les "i". Menée à la guitare sèche puis électrique, le tout s'articule autour d'un harmonica inconsciemment attendu depuis "How Can You Leave Us" (vous vous rappelez ? La B-side de "Satisfaction"). L'outro finale redorera le blason de l'album côté instrumental, sans nul doute, lourdement épaulée du "Rob's Theme", sorte d'expérimentation pseudo-"lo-fi à la Blur" (comprenez l'album), et clôture un tantinet minimaliste du disque.
La Britpop, vous vous demandiez ce que c'était ? Des génies en herbe, pas encore titulaire du permis, mais déjà lancé sur les autoroutes des charts, les cheveux au vent, et une décennie s'apparentant à une époque musicale à part entière dans un coin de leur poche... Live Forever !!
Parfait 17/20 | par Lulum |
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