Electric Six
Fire |
Label :
XL |
||||
Jouissif! La petite équipe survoltée (il faut les voir en concert...) d'Electric Six réussit à nous exciter le temps d'une trentaine de minutes alors qu'elle pille allégrement dans de nombreux registres, et ne s'en cache pas: le heavy-rock, le disco, le punk, le funk...Petit événement quand on sait que le revival 70 nous casse les oreilles depuis plus de deux ans! La formule de ces 13 titres est simple: une section rythmique à vous faire réveiller une marmotte en pleine hibernation, un chanteur foufou à la diction et à la présence inimitables, et enfin des riffs de guitare, qui, s'ils ne réinventent rien, ont le mérite d'etre d'une efficacité gargantuesque. A cela, ajoutez une pincée de synthés discrets, aussi dansants que ringards et vous obtenez l'un des groupes les plus déjantés et remuants de cette belle année rock. Fire est de ces albums que l'on aime dès la première écoute (ou pas, d'ailleurs, chacun ses gouts...merde!) et dont les nombreux hymnes rock nous transforment telle une torche humaine sur une piste de danse, jusqu'au bout de la nuit!!!! Ouf!
Excellent ! 18/20 | par Jekyll |
Posté le 10 décembre 2003 à 12 h 55 |
Electric 6 est un cas typique du groupe qui ecrit un tube et tente de le reproduire sur la longueur d'un disque... Certes " Danger, high Voltage" est une merveille rock drolissime, capable mettre le feu au dancefloor ( N'est ce pas les 2 many Dj's ??), mais le reste du disque est une variation fatiguante du même titre. Sans les clips hilarants on s'ennuit ferme au final, pour un disque qui se veut festif c'est dommage... après avec quelques verres dans le nez en pleine soirée, où à la boom de votre petit frère rebel cela peut le faire.
Sans intérêt 8/20
Posté le 08 mai 2005 à 12 h 01 |
Ahhh un vrai bonheur ce CD !! Un rock'n'roll électrique (comme son nom l'indique) et diablement disco ! Appuyez simplement sur play, mettez le volume a fond et laissez vous entrainer par l'excellente voix de Dick Valentin. Vous vous surprendrez à vous trémousser tel le roi du dance-floor au milieu de votre salon !
Fire on the disco ! Let's dance !
PS: les clips sont également démentiels, si vous pouvez vous les procurer...
Fire on the disco ! Let's dance !
PS: les clips sont également démentiels, si vous pouvez vous les procurer...
Parfait 17/20
Posté le 24 février 2013 à 18 h 56 |
Lorsque Electric Six sort Fire en 2003, la canicule commence déjà à taper sévère sur la tête. Et l'album ici cité n'est pas fait pour refroidir les ardeurs, bien au contraire...
Le tube "Danger ! High Voltage !" sorti l'hiver précédent nous avait déjà réchauffé, en nous annonçant un album fait de grand n'importe quoi sur des guitares et rythmes discos allumés à la dynamite.
A la première écoute de ce titre, je pensais que c'était Tom Jones avec un groupe inconnu, mais je trouvais ça carrément génial ! En fait le chanteur est Dick Valentine alias Tyler Spencer et seul membre invariable du groupe. Il est aussi le principal compositeur de ces chansons complètement barges.
Si depuis, malheureusement, le groupe a été handicapé par ce tube en étant classé trop rapidement parmi d'autres groupes victimes du one-hit-wonder, il faut savoir que leur carrière ne s'est pas arrêtée il y a 10 ans (ils sortent même un album tous les 2 ans).
Mais revenons-en à ce Fire, gigantesque monument de connerie contagieuse.
Peu avant la sortie de l'album, un autre single est annoncé. Son nom: "Gay Bar". Prenez une guitare à la B 52's, une section rythmique rentre-dedans (c'est le cas de le dire ici), allumez le tout et rajoutez-y un texte évocateur ('I've got something to put in you'...) et vous aurez une idée de ce titre entrant directement dans le domaine de l'excellence.
Car l'une des forces de ce groupe (que l'on soit anglophone ou non), c'est de faire passer clairement son propos-paroles simples ("Nuclear War") et diction impeccable ("Naked Pictures Of Your Mother", hilarant) ainsi que d'associer cela à des riffs efficaces.
D'accord, on pourra argumenter que nos bonhommes n'ont rien inventé mais ce n'est pas tous les jours qu'un album rock peut faire marrer (c'est un fan de joy division qui vous dit ça). Il suffit d'écouter "Synthesizer" (rien que le fait d'écrire une chanson à propos d'un synthé est d'une connerie génialissime) ou "I'm The Bomb" (ou comment saboter les Bee Gees en poussant des cris aigus aussi fort que ces derniers sur des riffs discos-punk) pour allumer le feu du déconneur qui sommeille en chacun de nous.
D'autres titres sont effectivement plus faibles ("She's White", "Getting Into The Jam" par exemple) mais n'enlèvent rien à la bonne humeur générale qui se dégage du disque.
Alors oui, écouter Fire pendant la canicule de 2003, ça s'y prêtait plutôt bien, ça mettait la patate et je le conseille à tous ceux qui seraient curieux de découvrir ou redécouvrir ce groupe iconoclaste, amoureux du second degré et disco punk. Vous aussi devenez un 'Dance Commander' !
La note est coup de coeur bien entendu, et ne peut se comparer avec des oeuvres bien plus profondes et sérieuses. Mais les grands écarts dans le rock, c'est bien aussi...
Le tube "Danger ! High Voltage !" sorti l'hiver précédent nous avait déjà réchauffé, en nous annonçant un album fait de grand n'importe quoi sur des guitares et rythmes discos allumés à la dynamite.
A la première écoute de ce titre, je pensais que c'était Tom Jones avec un groupe inconnu, mais je trouvais ça carrément génial ! En fait le chanteur est Dick Valentine alias Tyler Spencer et seul membre invariable du groupe. Il est aussi le principal compositeur de ces chansons complètement barges.
Si depuis, malheureusement, le groupe a été handicapé par ce tube en étant classé trop rapidement parmi d'autres groupes victimes du one-hit-wonder, il faut savoir que leur carrière ne s'est pas arrêtée il y a 10 ans (ils sortent même un album tous les 2 ans).
Mais revenons-en à ce Fire, gigantesque monument de connerie contagieuse.
Peu avant la sortie de l'album, un autre single est annoncé. Son nom: "Gay Bar". Prenez une guitare à la B 52's, une section rythmique rentre-dedans (c'est le cas de le dire ici), allumez le tout et rajoutez-y un texte évocateur ('I've got something to put in you'...) et vous aurez une idée de ce titre entrant directement dans le domaine de l'excellence.
Car l'une des forces de ce groupe (que l'on soit anglophone ou non), c'est de faire passer clairement son propos-paroles simples ("Nuclear War") et diction impeccable ("Naked Pictures Of Your Mother", hilarant) ainsi que d'associer cela à des riffs efficaces.
D'accord, on pourra argumenter que nos bonhommes n'ont rien inventé mais ce n'est pas tous les jours qu'un album rock peut faire marrer (c'est un fan de joy division qui vous dit ça). Il suffit d'écouter "Synthesizer" (rien que le fait d'écrire une chanson à propos d'un synthé est d'une connerie génialissime) ou "I'm The Bomb" (ou comment saboter les Bee Gees en poussant des cris aigus aussi fort que ces derniers sur des riffs discos-punk) pour allumer le feu du déconneur qui sommeille en chacun de nous.
D'autres titres sont effectivement plus faibles ("She's White", "Getting Into The Jam" par exemple) mais n'enlèvent rien à la bonne humeur générale qui se dégage du disque.
Alors oui, écouter Fire pendant la canicule de 2003, ça s'y prêtait plutôt bien, ça mettait la patate et je le conseille à tous ceux qui seraient curieux de découvrir ou redécouvrir ce groupe iconoclaste, amoureux du second degré et disco punk. Vous aussi devenez un 'Dance Commander' !
La note est coup de coeur bien entendu, et ne peut se comparer avec des oeuvres bien plus profondes et sérieuses. Mais les grands écarts dans le rock, c'est bien aussi...
Très bon 16/20
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