Sebadoh
The Freed Man [Deluxe] |
Label :
Domino |
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Réédition suite. Domino s'attaque cette fois-ci au premier album que le commun des mortels ne pouvait jusque-là connaître qu'à travers la version tronquée de The Freed Weed. Forcément bienvenue, cette réédition au tracklisting chamboulé pousse carrément le bouchon du bonus au format guycarliesque de 52 titres (sur un CD).
Plus grand chose à voir avec la cassette que distribuaient à 1 dollar l'unité Lou Barlow et Eric Gaffney circa 88. Plus du tout même. À tel point que les puristes pourraient considérer à juste titre que le titre est mensonger (hein ?). N'empêche ce fourre-tout rebricolé est en soi en parfait raccord avec l'esprit anarchique et j'menfoutiste des premiers soubresauts de Sebadoh. Ceux-là mêmes qui prirent vie quand Lou Barlow, ne trouvant plus sa place chez le Dinosaur Jr, décida de se lancer à coeur loser avec son pote Gaffney dans ce délire récréatif et sincère qu'est la lo-fi.
Enregistrant tout ce qui leur passe par la tête et même en-dehors (cris de gosses, téloche, ronflements, conversations...), les deux branleurs font de la musique comme Basquiat fait de la peinture. Un art éclaté, multiple et entrêmélé où mirobole fugacement scribouillis électriques et bribes folkleuses. Le tout, dont on n'arrivera jamais à faire le tour, est un immense bazar créatif que l'on chine fasciné pour trouver souvent ci et presque toujours là, de ce pourquoi ce groupe est grand : de sublimes chansons. Entre complaintes cafardeuses, pop feignasse ou punk rock gogol, la liste est trop longue pour en faire étalage. Mais si l'on doit convaincre par un seul échantillon alors on avancera sans trop hésiter (quoique ?) ce "Punch In The Nose" où Lou Barlow invite frangine pour faire briller sa trompette le temps d'une désinvolture frémissante.
Et puis quand même, ne serait-ce que pour cette pochette hilarante de crétinerie assumée où l'on voit les deux larrons poser avec leur plus belle tête de vainqueur (et où on se rend compte que Lou Barlow à 20 piges ne ressemblait à rien si ce n'est à une fille moche), cette réédition de The Freed Man se doit de trôner fièrement sur votre étagère.
Plus grand chose à voir avec la cassette que distribuaient à 1 dollar l'unité Lou Barlow et Eric Gaffney circa 88. Plus du tout même. À tel point que les puristes pourraient considérer à juste titre que le titre est mensonger (hein ?). N'empêche ce fourre-tout rebricolé est en soi en parfait raccord avec l'esprit anarchique et j'menfoutiste des premiers soubresauts de Sebadoh. Ceux-là mêmes qui prirent vie quand Lou Barlow, ne trouvant plus sa place chez le Dinosaur Jr, décida de se lancer à coeur loser avec son pote Gaffney dans ce délire récréatif et sincère qu'est la lo-fi.
Enregistrant tout ce qui leur passe par la tête et même en-dehors (cris de gosses, téloche, ronflements, conversations...), les deux branleurs font de la musique comme Basquiat fait de la peinture. Un art éclaté, multiple et entrêmélé où mirobole fugacement scribouillis électriques et bribes folkleuses. Le tout, dont on n'arrivera jamais à faire le tour, est un immense bazar créatif que l'on chine fasciné pour trouver souvent ci et presque toujours là, de ce pourquoi ce groupe est grand : de sublimes chansons. Entre complaintes cafardeuses, pop feignasse ou punk rock gogol, la liste est trop longue pour en faire étalage. Mais si l'on doit convaincre par un seul échantillon alors on avancera sans trop hésiter (quoique ?) ce "Punch In The Nose" où Lou Barlow invite frangine pour faire briller sa trompette le temps d'une désinvolture frémissante.
Et puis quand même, ne serait-ce que pour cette pochette hilarante de crétinerie assumée où l'on voit les deux larrons poser avec leur plus belle tête de vainqueur (et où on se rend compte que Lou Barlow à 20 piges ne ressemblait à rien si ce n'est à une fille moche), cette réédition de The Freed Man se doit de trôner fièrement sur votre étagère.
Parfait 17/20 | par Sirius |
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