Electric Six

Plus d'un an et demi que j'ai acheté Fire, le premier album d'Electric Six et le constat est là: pas une once de lassitude, toujours le même plaisir à l'écoute de ces hymnes disco rock terriblement gras et efficaces, de cette voix théatrale et siphonnée.
Alors inutile de vous dire que j'étais anxieux et excité à la fois, avant de mettre Señor Smoke entre mes oreilles ! Anxieux, car il était facile pour le groupe de sombrer dans la recette facile et fade; excité car, finalement, si l'on y prête attention, Fire est l'oeuvre d'un seul homme... Et je me persuadais que ce ne pouvait pas être un hasard (après tout, il n'y pas de fumée sans feu, ho hi !).
Mes inquiétudes se sont vite levées et ma critique sera fainéante: cf. Fire ! Totalement jouissif, décalé, un grain de folie: la recette est là mais il s'agit bien d'une recette miracle.
On peut leur reprocher de ne pas avoir cherché à se renouveler, on peut se moquer de leurs chansons aux apparences un peu grossières: mais l'euphorie et l'alchimie sont des éléments que l'on ne contrôle pas! Sacrés señors ces Electric Six.