The Damned
Damned Damned Damned |
Label :
Stiff |
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/!\ ATTENTION MONUMENT, À NE PAS ECOUTER N'IMPORTE COMMENT SOUS PEINE DE CONFISCATION DE L'OBJET /!\
Les prémices des Damned commencent avec une des toutes premières aventures punk de 76, le groupe London SS où sévit la crème du futur genre. Mick Jones (futur guitariste des Clash), Tony James (bientôt recruté par Generation X), Brian James et Chris Miller aka Rat Scabies ne tardent pas à spliter. Dès lors, James et Scabies se rassemblent et recrutent le rigolo du groupe, Captain Sensible à la basse, suivi par Nick Kent (si si, le journaliste) qui chantera un temps dans ce qui fut en fin de compte la première version des Damned. Le groupe, alors appelé The Subterranians, joue un temps tel quel avant de remplacer finalement Kent, bien meilleur avec une plume qu'avec un micro entre les mains. Son remplaçant, Dave Vanian, maquillé de manière à paraître pâle, toujours habillé de noir préfigure déjà sans le vouloir le Gothique de la décennie suivante.
Rien qu'en écoutant les premières secondes de "Neat Neat Neat", une ligne de basse menaçante, l'arrivée de la batterie et le hurlement de Vanian et ses potes, on est fixé. C'est du punk, du bon. Dave Vanian démontre sa passion pour Alice Cooper sur "Feel The Pain", vicieux et théâtral, sifflant, feulant. On y trouve aussi l'éponyme du premier single punk, "New Rose". On se fait méthodiquement boxer par la batterie inépuisable de Rat Scabies, à placer aux côtés de John Maher des Buzzcocks, qui réduit en purée nos neurones sur des morceaux comme "So Messed Up". La guitare furieuse et la basse puissante de James et Captain font des merveilles sur la pièce de bravoure qui conclue l'album, ni plus ni moins qu'un extrait du Fun House des Stooges : "I Feel Alright", le transformant, comme si c'était encore nécessaire, en hymne punk. "Out of my mind/On saturday night/Nineteen seventy seven baby is rollin' in sight/Radio burning up above/Beautiful baby be my love/I Feel Alright !"
En somme, ça explose, ça s'amuse, ça martèle, ça gueule, ça riffe... C'est du rock. Et en 77, le rock, c'est du punk. Jouissif, débordant de cette énergie juvénile qui mit le feu à la jeunesse de l'époque, Damned Damned Damned ne sera jamais passé de mode tant qu'il y aura un jeune con pour tripper dessus.
Moi j'en suis, et vous ?
Les prémices des Damned commencent avec une des toutes premières aventures punk de 76, le groupe London SS où sévit la crème du futur genre. Mick Jones (futur guitariste des Clash), Tony James (bientôt recruté par Generation X), Brian James et Chris Miller aka Rat Scabies ne tardent pas à spliter. Dès lors, James et Scabies se rassemblent et recrutent le rigolo du groupe, Captain Sensible à la basse, suivi par Nick Kent (si si, le journaliste) qui chantera un temps dans ce qui fut en fin de compte la première version des Damned. Le groupe, alors appelé The Subterranians, joue un temps tel quel avant de remplacer finalement Kent, bien meilleur avec une plume qu'avec un micro entre les mains. Son remplaçant, Dave Vanian, maquillé de manière à paraître pâle, toujours habillé de noir préfigure déjà sans le vouloir le Gothique de la décennie suivante.
Rien qu'en écoutant les premières secondes de "Neat Neat Neat", une ligne de basse menaçante, l'arrivée de la batterie et le hurlement de Vanian et ses potes, on est fixé. C'est du punk, du bon. Dave Vanian démontre sa passion pour Alice Cooper sur "Feel The Pain", vicieux et théâtral, sifflant, feulant. On y trouve aussi l'éponyme du premier single punk, "New Rose". On se fait méthodiquement boxer par la batterie inépuisable de Rat Scabies, à placer aux côtés de John Maher des Buzzcocks, qui réduit en purée nos neurones sur des morceaux comme "So Messed Up". La guitare furieuse et la basse puissante de James et Captain font des merveilles sur la pièce de bravoure qui conclue l'album, ni plus ni moins qu'un extrait du Fun House des Stooges : "I Feel Alright", le transformant, comme si c'était encore nécessaire, en hymne punk. "Out of my mind/On saturday night/Nineteen seventy seven baby is rollin' in sight/Radio burning up above/Beautiful baby be my love/I Feel Alright !"
En somme, ça explose, ça s'amuse, ça martèle, ça gueule, ça riffe... C'est du rock. Et en 77, le rock, c'est du punk. Jouissif, débordant de cette énergie juvénile qui mit le feu à la jeunesse de l'époque, Damned Damned Damned ne sera jamais passé de mode tant qu'il y aura un jeune con pour tripper dessus.
Moi j'en suis, et vous ?
Intemporel ! ! ! 20/20 | par X_Wazoo |
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