Zombie Zombie
Zombie Zombie Plays Carpenter |
Label :
Versatile |
||||
Carpenter & ses lignes de synthés quasi-composées pour lépreux, Zombie Zombie et ce son fortement orienté films d'horreur, giallos & autres petites mignardises des 80's.
Dès leur 1er album A Land For Renegades, les points communs sautaient aux yeux, certaines personnes se demandant même à quel film appartenait cette b.o. synthétique.
Pourquoi ne pas assumer complétement cette comparaison, et reprendre les plus grand thèmes du moustachu? (co-écrit pour la plupart avec Alan Howarth, génial compositeur de l'ombre)
C'est donc chose faite avec cet ep, sobrement intitulé Zombie Zombie Plays Carpenter.
Cinq thèmes, cinq variations, cinq petites madeleines à savourer sans honte, se remémorant les aventures de Snake Blissken, Mike Myers & j'en passe...
"The Bank Robbery", tiré de NY 1997, ouvre la marche pour nous montrer qu'il ne s'agit pas de simples reprises, le duo se réapproprie les compositions de la paire Carpenter/Howarth, injectant un peu de rythme dans cette marche sombre, rappelant bien entendu les premières aventures de Snake Blissken, cette fameuse vision apocalyptique d'un New York ravagé...
Quelques secondes de silence, et Snake revient tout de suite, avec "L.A. 2013", qui devient presque un hymne new wave, Etienne Jaumet n'hésitant pas à superposer les couches pour un rendu saisissant.
"Assault on Precinct 13", ce thème flippant par excellence, allongé à n'en plus finir pour devenir une sorte d'hybride krautrock synthétique, retranscrit bien l'ambiance d'attente du film, la peur de l'inconnu, de l'assaillant fantôme... Même sans avoir vu les films (ce qui est impensable), les musiques sont tellement parlantes qu'elles doivent forcément afficher des images mentales aux néophytes.
La face b repart de plus belle avec "Halloween", tube incontestable de Carpenter, repris à toutes les sauces pour le pire (Zone interdite ou les compils Thunderdome) ou le meilleur (la version de Secret Chief 3), devient là aussi le véritable moment de gloire de l'album. 4'45 de plaisir, ces quelques notes qui traversent les décennies, ici transcendées par la batterie métronomique de Cosmic Neman, les couches synthétiques, un vrai petit bijou façonné par ces 2 orfévres. Il n'y a qu'à voir les réactions explosives en live, ça doit être le seul morceau que la plupart des gens connaissent...(condescendant, moi?)
Direction le froid polaire pour finir, avec "The Thing", générique de fin parfait pour cette excursion temporelle, à vous glacer le sang, une tension qui n'en finit plus de monter, sans jamais rien relâcher.
Zombie Zombie a réussi haut la main cet exercice assez casse gueule qu'est la reprise, surtout quand on sait l'influence de Carpenter sur ce duo (voire le culte)...plus qu'un hommage, une véritable réappropriation.
Dès leur 1er album A Land For Renegades, les points communs sautaient aux yeux, certaines personnes se demandant même à quel film appartenait cette b.o. synthétique.
Pourquoi ne pas assumer complétement cette comparaison, et reprendre les plus grand thèmes du moustachu? (co-écrit pour la plupart avec Alan Howarth, génial compositeur de l'ombre)
C'est donc chose faite avec cet ep, sobrement intitulé Zombie Zombie Plays Carpenter.
Cinq thèmes, cinq variations, cinq petites madeleines à savourer sans honte, se remémorant les aventures de Snake Blissken, Mike Myers & j'en passe...
"The Bank Robbery", tiré de NY 1997, ouvre la marche pour nous montrer qu'il ne s'agit pas de simples reprises, le duo se réapproprie les compositions de la paire Carpenter/Howarth, injectant un peu de rythme dans cette marche sombre, rappelant bien entendu les premières aventures de Snake Blissken, cette fameuse vision apocalyptique d'un New York ravagé...
Quelques secondes de silence, et Snake revient tout de suite, avec "L.A. 2013", qui devient presque un hymne new wave, Etienne Jaumet n'hésitant pas à superposer les couches pour un rendu saisissant.
"Assault on Precinct 13", ce thème flippant par excellence, allongé à n'en plus finir pour devenir une sorte d'hybride krautrock synthétique, retranscrit bien l'ambiance d'attente du film, la peur de l'inconnu, de l'assaillant fantôme... Même sans avoir vu les films (ce qui est impensable), les musiques sont tellement parlantes qu'elles doivent forcément afficher des images mentales aux néophytes.
La face b repart de plus belle avec "Halloween", tube incontestable de Carpenter, repris à toutes les sauces pour le pire (Zone interdite ou les compils Thunderdome) ou le meilleur (la version de Secret Chief 3), devient là aussi le véritable moment de gloire de l'album. 4'45 de plaisir, ces quelques notes qui traversent les décennies, ici transcendées par la batterie métronomique de Cosmic Neman, les couches synthétiques, un vrai petit bijou façonné par ces 2 orfévres. Il n'y a qu'à voir les réactions explosives en live, ça doit être le seul morceau que la plupart des gens connaissent...(condescendant, moi?)
Direction le froid polaire pour finir, avec "The Thing", générique de fin parfait pour cette excursion temporelle, à vous glacer le sang, une tension qui n'en finit plus de monter, sans jamais rien relâcher.
Zombie Zombie a réussi haut la main cet exercice assez casse gueule qu'est la reprise, surtout quand on sait l'influence de Carpenter sur ce duo (voire le culte)...plus qu'un hommage, une véritable réappropriation.
Excellent ! 18/20 | par X_Lok |
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