Zombie Zombie
Slow Futur |
Label :
Versatile |
||||
Composé à l'origine pour accompagner le spectacle de cirque contemporain, expérimental d'Elsa Guérin et Martin Palisse, Slow Futur peut aussi se voir comme un album à part entière.
Censé accompagner l'évolution des deux jongleurs dans un espace défini, ce nouvel album de Zombie Zombie ne déroge pas aux règles des précédents albums. Trames synthétiques qui répondent aux nappes analogiques, arpeggiator & rythmique mötorik, accompagné comme des ponctuations par les cris de Cosmic Neuman. La tension est constante, les montées maitrisées comme jamais, une fois le sommet ce n'est jamais l'explosion, seulement une douce redescente vers des limbes de drones, les notes n'en finissent plus de se dissoudre les unes dans les autres, pour des longues plages sonores & sensorielles, pour mieux rebondir sur les parois crées par les synthés d'Etienne Jaumet.
Les titres sont longs (10min pour le plus court), et les quatre pistes de ce Slow Futur vivent leur vie, ils évoluent continuellement (le morceau titre en plein centre de l'album est une merveille de titre évolutif), comme ils le font en live, on sent l'expérience des concerts, l'indéniable apport du Dr Schonberg, on est bien loin des ambiances à la Carpenter du premier album. On se presque agressé lors du dernier titre "Hypertension", les attaques de batteries couplées aux notes de saxophone, là encore leur science de la mise sous tension est épatante, une folie douce se dégage de ce final tout en rythmique.
Zombie Zombie arrive à multiplier les projets, à poser sa musique sur n'importe quel support, que ce soit le cirque ici, la musique de film (Irréprochable en 2016, Loubia Hamra en 2014), ou les albums purs, chaque oeuvre accroit encore les images mentales que véhicule cette musique, et qui prend tout son sens sur scène. En perpétuelle évolution, ce groupe n'a, à mon avis, pas fini de nous surprendre.
Censé accompagner l'évolution des deux jongleurs dans un espace défini, ce nouvel album de Zombie Zombie ne déroge pas aux règles des précédents albums. Trames synthétiques qui répondent aux nappes analogiques, arpeggiator & rythmique mötorik, accompagné comme des ponctuations par les cris de Cosmic Neuman. La tension est constante, les montées maitrisées comme jamais, une fois le sommet ce n'est jamais l'explosion, seulement une douce redescente vers des limbes de drones, les notes n'en finissent plus de se dissoudre les unes dans les autres, pour des longues plages sonores & sensorielles, pour mieux rebondir sur les parois crées par les synthés d'Etienne Jaumet.
Les titres sont longs (10min pour le plus court), et les quatre pistes de ce Slow Futur vivent leur vie, ils évoluent continuellement (le morceau titre en plein centre de l'album est une merveille de titre évolutif), comme ils le font en live, on sent l'expérience des concerts, l'indéniable apport du Dr Schonberg, on est bien loin des ambiances à la Carpenter du premier album. On se presque agressé lors du dernier titre "Hypertension", les attaques de batteries couplées aux notes de saxophone, là encore leur science de la mise sous tension est épatante, une folie douce se dégage de ce final tout en rythmique.
Zombie Zombie arrive à multiplier les projets, à poser sa musique sur n'importe quel support, que ce soit le cirque ici, la musique de film (Irréprochable en 2016, Loubia Hamra en 2014), ou les albums purs, chaque oeuvre accroit encore les images mentales que véhicule cette musique, et qui prend tout son sens sur scène. En perpétuelle évolution, ce groupe n'a, à mon avis, pas fini de nous surprendre.
Excellent ! 18/20 | par X_Lok |
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