Menomena
Mines |
Label :
City Slang |
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C'est le genre de chanson que, dès les premières secondes, tu sens que tu vas l'aimer comme une tartine de Nutella à 17h40. Cette sèche qui gratte le ton, la voix tristoune, 'Go home... I'd like to...', le piano qui se pose en loucedé... et là ça y est, on est embarqué, c'est le Nutella syndrome : on saura pas s'arrêter. "Dirty Cartoons". L'important finalement, ce sont ces quelques secondes, le reste n'est qu'écoulement.
C'était l'un des grands albums de 2007, l'un des plus remarquables en tout cas : Friend And Foe. Un deuxième album où les grands esprits s'étaient rencontrés, tout joyeux de se laisser infuser par une musique aussi riche qu'étrange. Un tour de force et au moins un chef-d'œuvre de chanson : "Boyscout'n" qui rendrait jaloux le Brian Eno belle époque. 3 ans plus tard (ouais ils prennent leur temps), Mines : les grands esprits sont encore là (où iraient-ils de toute façon ?), la batterie cogne toujours aussi fort, la basse joue les diva ("Oh Pretty Boy, You're Such A Big Boy" c'est Ege Bamyasi retrouvé, mince!), les guitares geignent comme des dauphins qu'on égorge, l'orchestration est un torrent et "Dirty Cartoons" a remplacé "Boyscout'n". Bref, Menomena reste Menomena : redoutable machine arty à créer de petites symphonies uppercut malgré cette lourde mélancolie qui les étouffe. Mélancolie allant parfois, grand bien nous fasse, jusqu'à la torpeur délectable comme sur ce... "Dirty Cartoons". Décidément celle-là, je ne m'en remettrais pas.
Aux oreilles pucelles, tout ça peut sembler un peu pataud, concédons. À certaines oreilles déniaisées également. Les miennes, exxx-trêmement sensibles faut dire, supportent moyennement ce "BOTE" par exemple, qui n'y va pas avec le dos de la cuillère... Comme si pour une fois Menomena avait laissé toute subtilité au vestiaire, un vestiaire de rugbymen, là où ça se touche les couilles en ricanant grassement... Bémol d'un album qui autrement confirme tout le bien.
C'était l'un des grands albums de 2007, l'un des plus remarquables en tout cas : Friend And Foe. Un deuxième album où les grands esprits s'étaient rencontrés, tout joyeux de se laisser infuser par une musique aussi riche qu'étrange. Un tour de force et au moins un chef-d'œuvre de chanson : "Boyscout'n" qui rendrait jaloux le Brian Eno belle époque. 3 ans plus tard (ouais ils prennent leur temps), Mines : les grands esprits sont encore là (où iraient-ils de toute façon ?), la batterie cogne toujours aussi fort, la basse joue les diva ("Oh Pretty Boy, You're Such A Big Boy" c'est Ege Bamyasi retrouvé, mince!), les guitares geignent comme des dauphins qu'on égorge, l'orchestration est un torrent et "Dirty Cartoons" a remplacé "Boyscout'n". Bref, Menomena reste Menomena : redoutable machine arty à créer de petites symphonies uppercut malgré cette lourde mélancolie qui les étouffe. Mélancolie allant parfois, grand bien nous fasse, jusqu'à la torpeur délectable comme sur ce... "Dirty Cartoons". Décidément celle-là, je ne m'en remettrais pas.
Aux oreilles pucelles, tout ça peut sembler un peu pataud, concédons. À certaines oreilles déniaisées également. Les miennes, exxx-trêmement sensibles faut dire, supportent moyennement ce "BOTE" par exemple, qui n'y va pas avec le dos de la cuillère... Comme si pour une fois Menomena avait laissé toute subtilité au vestiaire, un vestiaire de rugbymen, là où ça se touche les couilles en ricanant grassement... Bémol d'un album qui autrement confirme tout le bien.
Très bon 16/20 | par Sirius |
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