Silver Apples
The Contact |
Label :
Kapp |
||||
1969... un bon cru décidément.
Silver Apples décide de nous servir son deuxième plat, renouant le contact à l'endroit où ils nous avaient laissés, la tête dans les synthés, les pieds martelant la rythmique mötoriko-free, replongeons nous un moment dans le délice de cette fabuleuse année...
The Contact (nom du deuxième album, pour ceux du fond) ça commence de cette façon : un doux bruit d'aéroport, un joli fade in introduisant les futs et Simeon de nous dire :
"You and I could walk together
You and I could talk together
You and I could have each other
You and I could touch each other
But we don't have time for the little things.
No, there just ain't room for the little things, why?"
Imaginez ça surnageant sur une rythmique enivrante, des boucles entêtantes, des ruptures, une osmose...
Formidable objet psychédélique, ce disque assoit le talent de Silver Apples, appliquant les recettes du premier tout en y ajoutant une créativité hors norme, de l'amour à fleur...
Un époustouflant voyage, accompagné, guidé presque par la voix quasi chamanique de Simeon, la puissance de ses accords, de tous ces parasites accessoires qui font la force de ce duo (on a frôlé la puissance et la gloire, j'en suis conscient).
De ces 9 morceaux, rien à mettre de côté, tout s'enchaîne à merveille, Alice ne voudrait plus suivre le lapin blanc, elle fouillerait la terre près du terrier pour y trouver des champignons magiques, à n'en point douter.
"Ruby" et "Confusion" créent un hybride kraut-folk, mêlant un banjo échappé de Délivrance à une rythmique tellement figée qu'elle en deviendrait country (écoutez par vous même, vous saisirez mieux)
une telle maîtrise ne peut qu'entraîner des tubes en puissance. Cet album en est gorgé, avec un "I Have Known Love" résolument pop, tellement radio edit, sans bien entendu quitter leur touche si personnelle...
quant à "A Pox On You" et "Fantaisises", de tels morceaux conçus par le Velvet n'aurait pas dépareiller sur leur album à banane.
Une réussite totale.
Encore.
Le meilleur n'est pas à venir, le parfait est déjà là, depuis plus de 40 ans, à vous tendre ses sillons...
Silver Apples décide de nous servir son deuxième plat, renouant le contact à l'endroit où ils nous avaient laissés, la tête dans les synthés, les pieds martelant la rythmique mötoriko-free, replongeons nous un moment dans le délice de cette fabuleuse année...
The Contact (nom du deuxième album, pour ceux du fond) ça commence de cette façon : un doux bruit d'aéroport, un joli fade in introduisant les futs et Simeon de nous dire :
"You and I could walk together
You and I could talk together
You and I could have each other
You and I could touch each other
But we don't have time for the little things.
No, there just ain't room for the little things, why?"
Imaginez ça surnageant sur une rythmique enivrante, des boucles entêtantes, des ruptures, une osmose...
Formidable objet psychédélique, ce disque assoit le talent de Silver Apples, appliquant les recettes du premier tout en y ajoutant une créativité hors norme, de l'amour à fleur...
Un époustouflant voyage, accompagné, guidé presque par la voix quasi chamanique de Simeon, la puissance de ses accords, de tous ces parasites accessoires qui font la force de ce duo (on a frôlé la puissance et la gloire, j'en suis conscient).
De ces 9 morceaux, rien à mettre de côté, tout s'enchaîne à merveille, Alice ne voudrait plus suivre le lapin blanc, elle fouillerait la terre près du terrier pour y trouver des champignons magiques, à n'en point douter.
"Ruby" et "Confusion" créent un hybride kraut-folk, mêlant un banjo échappé de Délivrance à une rythmique tellement figée qu'elle en deviendrait country (écoutez par vous même, vous saisirez mieux)
une telle maîtrise ne peut qu'entraîner des tubes en puissance. Cet album en est gorgé, avec un "I Have Known Love" résolument pop, tellement radio edit, sans bien entendu quitter leur touche si personnelle...
quant à "A Pox On You" et "Fantaisises", de tels morceaux conçus par le Velvet n'aurait pas dépareiller sur leur album à banane.
Une réussite totale.
Encore.
Le meilleur n'est pas à venir, le parfait est déjà là, depuis plus de 40 ans, à vous tendre ses sillons...
Intemporel ! ! ! 20/20 | par X_Lok |
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