Iliketrains
THE SHALLOWS |
Label :
I LIKE RECORDS |
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Comme pour les autres albums du groupe, The Shallows a une source plus ou moins politique et littéraire. Pour ce disque les morceaux sont influencés par la lecture du livre de Nicholas Carr : The Shallows-What The Internet Is Doing To Our Brains, paru en français sous le titre Internet Rend-Il Bête ?. Vaste programme. La réponse musicale d'I Like Trains est intéressante.
La musique : Stephen Morris pour la rythmique, riche et mécanique, le batteur (avec une boîte à rythmes ?) construit une fine grille où chacun vient se coller -le jeune Robert Smith pour les guitares. Deux références de ce type pourraient desservir le groupe, ce n'est pas le cas, il s'agit d'influences digérées.
Comparé aux albums précédents, The Shallows délaisse le post-rock pour une musique où l'électronique, plutôt vintage, fait une belle apparition et colle brillamment aux compositions du groupe. C'est peut-être la présence de Richard Formby (membre de Dakota Suite, producteur, arrangeur, etc) aux manettes qui a aidé le groupe à évoluer de cette façon.
Les neuf titres du disque forment une œuvre compacte, riche et sombre. La tension y est palpable dans le chant de Dave Martin, grave et profond, traînant et plein de désarroi, sourdement colérique. Je ne comprends pas toujours ce qu'il chante mais une chose est sûre : il me parle, et me raconte une histoire.
Ce qui étonne avec ce disque c'est le paradoxe musical : d'un côté une rythmique très structurée, puissante et...dansante, et d'un autre côté les guitares et claviers ténébreux, désespérés, agressifs. "Beacons", en ouverture de l'album est à ce titre exemplaire, ce qui explique son choix comme single, il annonce franchement la couleur de l'album. Les chansons s'enchaînent avec vélocité, plus j'écoute The Shallows et plus cet aspect est évident, clair. Je n'ai pas un titre préféré sur l'album mais neuf !
"In Tongues", qui clôt l'album, a une qualité supplémentaire : il donne immédiatement envie de remettre au début ce disque trop court et de monter un peu plus le volume.
La musique : Stephen Morris pour la rythmique, riche et mécanique, le batteur (avec une boîte à rythmes ?) construit une fine grille où chacun vient se coller -le jeune Robert Smith pour les guitares. Deux références de ce type pourraient desservir le groupe, ce n'est pas le cas, il s'agit d'influences digérées.
Comparé aux albums précédents, The Shallows délaisse le post-rock pour une musique où l'électronique, plutôt vintage, fait une belle apparition et colle brillamment aux compositions du groupe. C'est peut-être la présence de Richard Formby (membre de Dakota Suite, producteur, arrangeur, etc) aux manettes qui a aidé le groupe à évoluer de cette façon.
Les neuf titres du disque forment une œuvre compacte, riche et sombre. La tension y est palpable dans le chant de Dave Martin, grave et profond, traînant et plein de désarroi, sourdement colérique. Je ne comprends pas toujours ce qu'il chante mais une chose est sûre : il me parle, et me raconte une histoire.
Ce qui étonne avec ce disque c'est le paradoxe musical : d'un côté une rythmique très structurée, puissante et...dansante, et d'un autre côté les guitares et claviers ténébreux, désespérés, agressifs. "Beacons", en ouverture de l'album est à ce titre exemplaire, ce qui explique son choix comme single, il annonce franchement la couleur de l'album. Les chansons s'enchaînent avec vélocité, plus j'écoute The Shallows et plus cet aspect est évident, clair. Je n'ai pas un titre préféré sur l'album mais neuf !
"In Tongues", qui clôt l'album, a une qualité supplémentaire : il donne immédiatement envie de remettre au début ce disque trop court et de monter un peu plus le volume.
Très bon 16/20 | par NicoTag |
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