Wall Of Voodoo
Call Of The West |
Label :
IRS |
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Dans ma recherche effrénée de groupes classés comme new wave, j'étais tombé, il y a quelques années, sur ce groupe bien particulier. Un son particulier avec la boite à rythmes bien en avant, des synthés utilisés bizarrement, une voix nasillarde reconnaissable entre toutes et cette idée de morceaux gentiment décalés, le tout marqué dans une sorte de bande son d'Ennio Morricone de second degré.
Il est vrai que l'on se croirait dans un de ces films de Western léger, avec ces rythmes cavaliers et cet harmonica qui hante la plupart des morceaux...
L'album eu à sa sortie un succès non négligeable, porté par des morceaux comme "Mexican Radio" ou "Tomorrow", qui passait à la radio à l'époque. Je n'avais pas percuté à leur écoute pourtant... Avec le recul, je dois dire que cet album est assez inégal, car certains aspects de leur originalité semblent bien vieillots, comme par exemple cette recherche constante sur leur boite à rythmes qui peut fatiguer à la longue. Les morceaux les plus simples sont évidemment les plus efficaces, car ils mettent en avant les mélodies et les ambiances. Je comprends par ailleurs que la voix de Stan Ridgway puisse aussi énerver..
Sur cet album donc, qui marque la fin d'une époque pour le groupe, connaissant des départs par la suite, je retiendrais bien "Tomorrow" qui est entrainant au possible, dans lequel Stan donne sa pleine mesure, le tout porté par un synthé entêtant, "Lost Weekend" une mélodie calme imparable, habité par un harmonica déchirant, "Factory" aux influences américano hispaniques évidentes qui font mouche, "Mexican Radio" au refrain imparable et "On Interstate 15" uniquement instrumental qui pourrait une bande son idéal d'un film qui s'intitulerait "Désert, broussailles, cailloux".
Je dois avouer que ce groupe aura réussi le tour de force à puiser dans un univers particulier, sans avoir aucune retenue, ni limites visibles. Rien que pour ces raisons, il passe à une certaine postérité et ce n'est que justice.
Il est vrai que l'on se croirait dans un de ces films de Western léger, avec ces rythmes cavaliers et cet harmonica qui hante la plupart des morceaux...
L'album eu à sa sortie un succès non négligeable, porté par des morceaux comme "Mexican Radio" ou "Tomorrow", qui passait à la radio à l'époque. Je n'avais pas percuté à leur écoute pourtant... Avec le recul, je dois dire que cet album est assez inégal, car certains aspects de leur originalité semblent bien vieillots, comme par exemple cette recherche constante sur leur boite à rythmes qui peut fatiguer à la longue. Les morceaux les plus simples sont évidemment les plus efficaces, car ils mettent en avant les mélodies et les ambiances. Je comprends par ailleurs que la voix de Stan Ridgway puisse aussi énerver..
Sur cet album donc, qui marque la fin d'une époque pour le groupe, connaissant des départs par la suite, je retiendrais bien "Tomorrow" qui est entrainant au possible, dans lequel Stan donne sa pleine mesure, le tout porté par un synthé entêtant, "Lost Weekend" une mélodie calme imparable, habité par un harmonica déchirant, "Factory" aux influences américano hispaniques évidentes qui font mouche, "Mexican Radio" au refrain imparable et "On Interstate 15" uniquement instrumental qui pourrait une bande son idéal d'un film qui s'intitulerait "Désert, broussailles, cailloux".
Je dois avouer que ce groupe aura réussi le tour de force à puiser dans un univers particulier, sans avoir aucune retenue, ni limites visibles. Rien que pour ces raisons, il passe à une certaine postérité et ce n'est que justice.
Bon 15/20 | par Foreth |
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