Peaches
Berlin - Allemagne [Festsaal Kreuzberg] - jeudi 29 novembre 2012 |
C'était soldout quand j'ai appris que Peaches jouait au Festsaal Kreuzberg à Berlin. Fervent amateur de la Canadienne, berlinoise d'adoption depuis dix ans maintenant, je n'avais jamais eu la chance de voir sa frénésie sexuelle sur scène. Une excitation toute particulière m'a donc envahi quand j'ai appris (un peu tard) qu'un concert/dj-set était prévu dans sa ville, dans la mienne aussi depuis que j'ai emménagé dans la capitale allemande en août dernier.
L'enthousiasme est vite retombé toutefois: plus de places disponibles. Soldout deux semaines avec le show.
Le soir du 29 novembre, parapluie et ticket de métro en main, je m'arrête à la station de Kottbusser Tor, je marche quelques mètres jusqu'aux grilles du Festsaal Kreuzberg. Je suis le premier, j'attends sous la pluie avec la ferme intention de rentrer dans la salle par tous les moyens. La file s'allonge, les portes s'ouvrent aux alentours de 20h30. Les chanceux munis d'une place peuvent rentrer; moi, je dois attendre que la salle se remplisse et que la guichetière ne décide, en fonction de la (non-)affluence des guests, de me laisser entrer ou non.
Je vais boire une Tannenzäpfle dans un bar en attendant; à mon retour, la première partie assurée par les Berlinoises de Jolly Goods touche presque à sa fin. On me laisse passer. Enfin. Je me faufile jusqu'aux deux premières rangées. Les Jolly Goods semblent avoir fait un beau travail tant l'ambiance est déjà bien chaude.
C'est vers 22h30 que Peaches entre en scène. Affublée d'une combinaison dorée ultra-moulante et d'une perruque peroxydée destroy, elle entame le show avec "Maniac", le hit flashdancien de Michael Sembello, et poursuit avec une courte sélection de chansons issues de son dernier album en date, I Feel Cream (2009). Ça bouge pas mal dans la salle, les filles se caressent, les gays et les hétéros dansent ensemble, les genres se confondent. Prêtresse de la "hermaphrodite envy", flingueuse hors-pair des distinctions entre les sexes, électro-nympho quarantenaire, Peaches invite souvent ses danseurs, aux déguisements toujours insolites, à jouer des scènettes au contenu parfois très sexuel et souvent très barré. Entre concert, dj-set, et théâtre érotico-surréaliste, le show est total. Au goût du sexe, vient s'ajouter celui du champagne quand Peaches sabre trois bonnes bouteilles pour asperger la foule.
La scène permet à l'artiste de se libérer, théâtralement et aussi bien entendu musicalement : ainsi, Peaches entrecoupe souvent son concert de plus ou moins longues séances de mixage d'électro brute, transformant presque le Festsaal Kreuzberg en Berghain (le plus célèbre club de Berlin).
Deux heures ont presque passé quand le spectacle se termine par "Free Pussy Riot" (sa prière électro-punk pro-Pussy Riot sortie l'été dernier) et son grand classique "Fuck the Pain Away". La Canadienne quitte la scène – il n'y aura pas de rappel – la foule, échauffée et électrisée, se disperse lentement. Dehors il a arrêté de pleuvoir et la nuit commence à peine.
L'enthousiasme est vite retombé toutefois: plus de places disponibles. Soldout deux semaines avec le show.
Le soir du 29 novembre, parapluie et ticket de métro en main, je m'arrête à la station de Kottbusser Tor, je marche quelques mètres jusqu'aux grilles du Festsaal Kreuzberg. Je suis le premier, j'attends sous la pluie avec la ferme intention de rentrer dans la salle par tous les moyens. La file s'allonge, les portes s'ouvrent aux alentours de 20h30. Les chanceux munis d'une place peuvent rentrer; moi, je dois attendre que la salle se remplisse et que la guichetière ne décide, en fonction de la (non-)affluence des guests, de me laisser entrer ou non.
Je vais boire une Tannenzäpfle dans un bar en attendant; à mon retour, la première partie assurée par les Berlinoises de Jolly Goods touche presque à sa fin. On me laisse passer. Enfin. Je me faufile jusqu'aux deux premières rangées. Les Jolly Goods semblent avoir fait un beau travail tant l'ambiance est déjà bien chaude.
C'est vers 22h30 que Peaches entre en scène. Affublée d'une combinaison dorée ultra-moulante et d'une perruque peroxydée destroy, elle entame le show avec "Maniac", le hit flashdancien de Michael Sembello, et poursuit avec une courte sélection de chansons issues de son dernier album en date, I Feel Cream (2009). Ça bouge pas mal dans la salle, les filles se caressent, les gays et les hétéros dansent ensemble, les genres se confondent. Prêtresse de la "hermaphrodite envy", flingueuse hors-pair des distinctions entre les sexes, électro-nympho quarantenaire, Peaches invite souvent ses danseurs, aux déguisements toujours insolites, à jouer des scènettes au contenu parfois très sexuel et souvent très barré. Entre concert, dj-set, et théâtre érotico-surréaliste, le show est total. Au goût du sexe, vient s'ajouter celui du champagne quand Peaches sabre trois bonnes bouteilles pour asperger la foule.
La scène permet à l'artiste de se libérer, théâtralement et aussi bien entendu musicalement : ainsi, Peaches entrecoupe souvent son concert de plus ou moins longues séances de mixage d'électro brute, transformant presque le Festsaal Kreuzberg en Berghain (le plus célèbre club de Berlin).
Deux heures ont presque passé quand le spectacle se termine par "Free Pussy Riot" (sa prière électro-punk pro-Pussy Riot sortie l'été dernier) et son grand classique "Fuck the Pain Away". La Canadienne quitte la scène – il n'y aura pas de rappel – la foule, échauffée et électrisée, se disperse lentement. Dehors il a arrêté de pleuvoir et la nuit commence à peine.
Très bon 16/20 | par Rebecca Carlson |
Setlist :
Maniac
Serpentine
Talk to Me
Mommy Complex
Lovertits
I Need Love and Sex (new song)
I Feel Cream
Burst!
Boys Wanna Be Her
Trick or Treat
Werewolf (new song)
Private Dancer (Tina Turner cover)
Free Pussy Riot
Fuck the Pain Away
Photo par Rebecca Carlson
Maniac
Serpentine
Talk to Me
Mommy Complex
Lovertits
I Need Love and Sex (new song)
I Feel Cream
Burst!
Boys Wanna Be Her
Trick or Treat
Werewolf (new song)
Private Dancer (Tina Turner cover)
Free Pussy Riot
Fuck the Pain Away
Photo par Rebecca Carlson
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