High On Fire
Snakes For The Divine |
Label :
E1 Music |
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Ah oui là ! Putain, le chorus de guitare bien heavy qui vient te beurrer la rondelle ! Et derrière, la rythmique qui monte jusqu'à l'explosion orgasmique ! Et ça déboule, te lubrifie le manche à cordes en deux allers retours, c'est quoi ça bon sang ? Y a comme de la sueur à Mastodon là-dedans ! Un poil de cul de Slayer aussi, bien en évidence, coincé entre les dents ! C'est lourd bordel, et puis c'est speed aussi, genre t'as la meute de loups qui veut te croquer l'oignon façon tartare ! Une des meilleures entames d'album que j'ai entendue ces derniers temps, le dernier High on Fire, Snakes For The Divine.
Il peut être fier de sa progéniture le grand-père Lemmy ! La voix, le son qui te craque bien comme il faut, sec comme un fagot de paille en été, ça sent bon l'époque bénie de Overkill, des vestes en jean à pachs et des bécanes défilant au concours de rats. Par ici la bière qu'on s'enfile après deux heures de mécanique et filons droit voir les filles !
Le morceau éponyme d'ouverture claque méchamment le beignet. C'est orageux, pioche quand il faut dans le stoner marécageux ou dans un doom old school qui ne rendent que plus délectables les subites accélérations, celles qui dégagent bien les bronches et finissent comme un glaviot noirâtre au fond du lavabo. Et alors que je sens poindre une puissante sudation d'aisselles moites accompagnée de relents aigres au fumet entêtant, voilà que ça repart. Ils n'ont pas l'air décidé à vouloir faire une pause, les gars de High on Fire, loin de là ! Vas-y qu'on te colle le "Frost Hammer" dans les gencives et t'as plus qu'à la boucler !
Pour un style aussi basique que celui pratiqué, les morceaux sont plutôt longs, entre six et huit minutes, mais les variations de climat sont suffisamment nombreuses pour éviter à l'auditeur de se lasser. Le trio n'est pas un monstre de technique, mais il maîtrise parfaitement son sujet : c'est plombé quand il le faut, chaque titre bénéficie d'un refrain, d'une mélodie accrocheuse, et surtout d'une énergie impressionnante. Les accalmies sont tendues comme le soutien-gorge d'une parturiente ("Bastard Samurai"), un peu dans ce l'esprit de ce que faisait Down sur son premier album Nola. C'est de l'oppressant qu'on nous sert là, de la bonne bidoche de compétition !
Après, c'est sûr que ce n'est pas non plus la peine d'en faire des caisses côté cérébralité ! Ici, tout n'est que sueur et testostérone bovine, un bon gros braquemart dans le fondement d'une génisse ! Et bien profond encore ! Pour les trucs raffinés, le sirupeux et les sérénades, on n'est pas dans le bon rayon ! Par contre, avec cet été bien torride qui s'approche, y a un skeud indispensable au barbecue qui dérape en bouffage de fion qui a macéré dans son jean toute la journée : Snakes For The Divine.
Il peut être fier de sa progéniture le grand-père Lemmy ! La voix, le son qui te craque bien comme il faut, sec comme un fagot de paille en été, ça sent bon l'époque bénie de Overkill, des vestes en jean à pachs et des bécanes défilant au concours de rats. Par ici la bière qu'on s'enfile après deux heures de mécanique et filons droit voir les filles !
Le morceau éponyme d'ouverture claque méchamment le beignet. C'est orageux, pioche quand il faut dans le stoner marécageux ou dans un doom old school qui ne rendent que plus délectables les subites accélérations, celles qui dégagent bien les bronches et finissent comme un glaviot noirâtre au fond du lavabo. Et alors que je sens poindre une puissante sudation d'aisselles moites accompagnée de relents aigres au fumet entêtant, voilà que ça repart. Ils n'ont pas l'air décidé à vouloir faire une pause, les gars de High on Fire, loin de là ! Vas-y qu'on te colle le "Frost Hammer" dans les gencives et t'as plus qu'à la boucler !
Pour un style aussi basique que celui pratiqué, les morceaux sont plutôt longs, entre six et huit minutes, mais les variations de climat sont suffisamment nombreuses pour éviter à l'auditeur de se lasser. Le trio n'est pas un monstre de technique, mais il maîtrise parfaitement son sujet : c'est plombé quand il le faut, chaque titre bénéficie d'un refrain, d'une mélodie accrocheuse, et surtout d'une énergie impressionnante. Les accalmies sont tendues comme le soutien-gorge d'une parturiente ("Bastard Samurai"), un peu dans ce l'esprit de ce que faisait Down sur son premier album Nola. C'est de l'oppressant qu'on nous sert là, de la bonne bidoche de compétition !
Après, c'est sûr que ce n'est pas non plus la peine d'en faire des caisses côté cérébralité ! Ici, tout n'est que sueur et testostérone bovine, un bon gros braquemart dans le fondement d'une génisse ! Et bien profond encore ! Pour les trucs raffinés, le sirupeux et les sérénades, on n'est pas dans le bon rayon ! Par contre, avec cet été bien torride qui s'approche, y a un skeud indispensable au barbecue qui dérape en bouffage de fion qui a macéré dans son jean toute la journée : Snakes For The Divine.
Très bon 16/20 | par Arno Vice |
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