High On Fire
Toronto - Canada [Lee's Palace] - mercredi 08 février 2006 |
C'était une belle affiche y a pas à chier ! C'est bien motivé que je me rends au Lee's Palace pour voir en priorité absolue les High On Fire et jeter un œil sur ce qu'est Big Business, un duo percussif dont le batteur (un Murder City Devils) et le bassiste (je ne suis pas bien sûr) joueront dans la prochaine mouture des Melvins, un truc gigantesque avec deux batteries, l'un des batteurs jouant en gaucher (Coady Willis), l'autre en droitier (Dale Crover).
Je passerai sur le premier groupe, Buried Inside venant d'Ottawa étant donné que je suis arrivé premièrement en retard, et que les dix minutes que je passerai en leur compagnie seront probablement les plus pénibles de toute la soirée.
Big Business installe son équipement. Ils ne sont que deux. Je vais pouvoir juger ce que çà donne. J'avais écouté des titres par ci par là avant de les voir et je n'avais pas été époustouflé. C'est chouette sans plus. Pas bien original. Mais bon parfois le live donne plus de mordant aux chansons que le studio. Je me place sous la batterie. Le batteur est vraiment très bon, ses bras voltigent dans tous les sens, et son style est très agréable à voir, mais on sent qu'il est là pour donner du relief à une basse (un membre de Karp) navrante, linéaire à souhait ce qui est à mon sens tout le problème de leur duo.
Déboulent sur scène The Bronx (j'attends High On Fire, depuis 1h30 maintenant), et alors là ben je suis médusé. Un punk-rock d'un désintérêt colossal. J'attends patiemment la fin du show alors que certains punk à crêtes s'agitent dans tous les sens, complètement ravagés par le stick de colle UHU qu'ils avaient du se fourrer dans le nez avant de venir. Leur unique neurone devait faire du skate dans leur boîte crânienne désespérément vide.
Le roadie à casque à pointe des Melvins (j'ai appris qu'il avait été celui de Nirvana), fait les dernières vérifications sur la scène.
Et débarquent enfin High On Fire ! Je ne pensais plus les voir débouler.
Je m'attends à du très lourd ! Joe Preston se saisit de sa basse. Matt Pike prend sa Gibson, et Des Kensel se planque derrière une batterie colossale au tom médium gigantesque. Je ne le verrai pas du concert. Le show commence et le son est in-au-di-ble. Odieux. Je tente les boules Quiès, je ne ressens plus rien ; je les enlève, les aigus me déchirent les tympans. Matt Pike réalise au bout de trois chansons qu'il n'a pas bien réglé son ampli (on ne l'entendait pas pendant tout ce temps là) et la Les Paul finalement rugit. Mais cela ne change toujours rien au son catastrophique. Au lieu d'une musique ultra lourde, les notes décollent et rebondissent sur les quatre murs de la pièce. Alors je m'ennuie sévèrement. Joe Preston m'impressionne par son charisme, yeux mi-clos, posture de Grizzli affamé, tandis que Matt Pike et ses pauses de métalleux, pied sur le retour, m'agace quelques peu. Il a ramené son fan club, et le public de crier 'Matt Pike, Matt Pike !'. Le batteur est toujours caché derrière ses fûts, et sa batterie sonne comme le dernier modèle de chez Smoby.
Mon seul moment de plaisir a eu lieu lors de l'interprétation de "10000 Years".
Grosse grosse déception donc pour ce concert car je sais que ces gars là ont été desservis par un son abominable et que les éloges que j'ai pu entendre par ci par là doivent être réellement fondées. De plus, j'ai du quitter la salle avant la fin pour pouvoir rentrer chez moi. Pensez bien, 4 groupes en une soirée...
Je suis retourné à l'étage hier soir. Nada Surf jouait en bas. Eh bien leur son était impeccable... Allez comprendre...
Je passerai sur le premier groupe, Buried Inside venant d'Ottawa étant donné que je suis arrivé premièrement en retard, et que les dix minutes que je passerai en leur compagnie seront probablement les plus pénibles de toute la soirée.
Big Business installe son équipement. Ils ne sont que deux. Je vais pouvoir juger ce que çà donne. J'avais écouté des titres par ci par là avant de les voir et je n'avais pas été époustouflé. C'est chouette sans plus. Pas bien original. Mais bon parfois le live donne plus de mordant aux chansons que le studio. Je me place sous la batterie. Le batteur est vraiment très bon, ses bras voltigent dans tous les sens, et son style est très agréable à voir, mais on sent qu'il est là pour donner du relief à une basse (un membre de Karp) navrante, linéaire à souhait ce qui est à mon sens tout le problème de leur duo.
Déboulent sur scène The Bronx (j'attends High On Fire, depuis 1h30 maintenant), et alors là ben je suis médusé. Un punk-rock d'un désintérêt colossal. J'attends patiemment la fin du show alors que certains punk à crêtes s'agitent dans tous les sens, complètement ravagés par le stick de colle UHU qu'ils avaient du se fourrer dans le nez avant de venir. Leur unique neurone devait faire du skate dans leur boîte crânienne désespérément vide.
Le roadie à casque à pointe des Melvins (j'ai appris qu'il avait été celui de Nirvana), fait les dernières vérifications sur la scène.
Et débarquent enfin High On Fire ! Je ne pensais plus les voir débouler.
Je m'attends à du très lourd ! Joe Preston se saisit de sa basse. Matt Pike prend sa Gibson, et Des Kensel se planque derrière une batterie colossale au tom médium gigantesque. Je ne le verrai pas du concert. Le show commence et le son est in-au-di-ble. Odieux. Je tente les boules Quiès, je ne ressens plus rien ; je les enlève, les aigus me déchirent les tympans. Matt Pike réalise au bout de trois chansons qu'il n'a pas bien réglé son ampli (on ne l'entendait pas pendant tout ce temps là) et la Les Paul finalement rugit. Mais cela ne change toujours rien au son catastrophique. Au lieu d'une musique ultra lourde, les notes décollent et rebondissent sur les quatre murs de la pièce. Alors je m'ennuie sévèrement. Joe Preston m'impressionne par son charisme, yeux mi-clos, posture de Grizzli affamé, tandis que Matt Pike et ses pauses de métalleux, pied sur le retour, m'agace quelques peu. Il a ramené son fan club, et le public de crier 'Matt Pike, Matt Pike !'. Le batteur est toujours caché derrière ses fûts, et sa batterie sonne comme le dernier modèle de chez Smoby.
Mon seul moment de plaisir a eu lieu lors de l'interprétation de "10000 Years".
Grosse grosse déception donc pour ce concert car je sais que ces gars là ont été desservis par un son abominable et que les éloges que j'ai pu entendre par ci par là doivent être réellement fondées. De plus, j'ai du quitter la salle avant la fin pour pouvoir rentrer chez moi. Pensez bien, 4 groupes en une soirée...
Je suis retourné à l'étage hier soir. Nada Surf jouait en bas. Eh bien leur son était impeccable... Allez comprendre...
Insipide 7/20 | par Oneair |
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