Mono
Paris [Glaz'art] - mardi 30 mars 2004 |
Après une première partie post-rock-electro soporifique, Transbeauce, le groupe japonais MONO s'installe sur scène, fait lui-même ses réglages, et envoie la patate. L'ambiance est électrique, très particulière : les deux guitaristes jouent le premier morceau (extrait de leur premier album, The Pipal Tree) assis et se déchaînent sur leurs chaises. La bassiste, debout, frêle, nous balancent ses accords sauvages, se déhanchant comme une possédée, appuyée par un batteur efficace.
Plus que jamais, Mono joue sur le son, passant avec subtilité et aisance d'une atmosphère planante à un mur du son dantesque, de la mélodie au larsen. Du vrai post rock, quoi! On apprécie d'autant plus le show que les musiciens semblent vraiment prendre leur pied. Le concert s'achève par "Com(?)", véritable pièce maîtresse de One step More And You Die, leur dernier opus. Pas de rappel malgré l'acclamation générale, et c'est tout à leur honneur, les japonais de Mono ne cèdent pas à ce genre de facilités. Ils jouent, c'est tout.
Une petite réserve, cependant : la construction des morceaux est souvent la même, mais la grande qualité de la plupart de leurs titres nous forcent à les comparer aux plus grands ! A eux de mûrir et de nous prouver qu'ils savent vraiment se détacher de leurs influences (on ne peut vraiment pas s'empêcher de penser à Mogwai) ... et qu'ils peuvent en devenir une !
Plus que jamais, Mono joue sur le son, passant avec subtilité et aisance d'une atmosphère planante à un mur du son dantesque, de la mélodie au larsen. Du vrai post rock, quoi! On apprécie d'autant plus le show que les musiciens semblent vraiment prendre leur pied. Le concert s'achève par "Com(?)", véritable pièce maîtresse de One step More And You Die, leur dernier opus. Pas de rappel malgré l'acclamation générale, et c'est tout à leur honneur, les japonais de Mono ne cèdent pas à ce genre de facilités. Ils jouent, c'est tout.
Une petite réserve, cependant : la construction des morceaux est souvent la même, mais la grande qualité de la plupart de leurs titres nous forcent à les comparer aux plus grands ! A eux de mûrir et de nous prouver qu'ils savent vraiment se détacher de leurs influences (on ne peut vraiment pas s'empêcher de penser à Mogwai) ... et qu'ils peuvent en devenir une !
Parfait 17/20 | par Jekyll |
Posté le 08 avril 2004 à 19 h 51 |
Ces Japonais ont déjà un son bien à eux je trouve, ils se sont déjà démarqués de Mogwai !
Steve Albini produit leur -déjà- troisième album qui sortira au Japon en avril, puis en juin partout ailleurs: "Walking Cloud And Deep Red Sky, Flag Fluttered And The Sun Shined".
Concert parfait d'une heure et quart, avec vingt minutes de "Com(?)" en final !
Le seul bémol fut cette première partie -Transbeauce.
Steve Albini produit leur -déjà- troisième album qui sortira au Japon en avril, puis en juin partout ailleurs: "Walking Cloud And Deep Red Sky, Flag Fluttered And The Sun Shined".
Concert parfait d'une heure et quart, avec vingt minutes de "Com(?)" en final !
Le seul bémol fut cette première partie -Transbeauce.
Excellent ! 18/20
Posté le 05 mai 2004 à 16 h 06 |
Ce concert m'a quelque peu déconcerté je dois dire. J'ai découvert MONO à l'occasion d'une promo chez un disquaire parisien. En achetant leur EP "One Step More And You Die", j'ai alors eu une place pour aller les voir en concert au Glaz'art. J'ai donc écouté le disque avec attention et commencé à apprécier leur musique. Mais rapidement, les similitudes avec Mogwai sont apparues.
Le premier morceau semble tout droit sorti de "Come On Die Young" (!), et la construction de tous les autres est la même que celle utilisée par les gremlins écossais... Tout ceci pourrait paraître sincère si le groupe n'avait pas commencé à composer après 2000, c'est-à-dire après la sortie des oeuvres les plus bruitistes de Mogwai... De plus, le succès de ces derniers au Japon, pays d'origine de MONO, n'est pas contestable...
Ce constat est le même sur scène, la similitude était saisissante. Le groupe joue ses morceaux de la même manière, début calme, montée puis ajout de couches de distos successives, tout ça avec un son très proche des 5 de Glasgow. C'en était presque malsain. Certains morceaux se terminaient même sur quelques notes de xylophone !
Le pire a été atteint avec 'Karella (Opus 2)' extrait du premier album "Under The Pipal Tree", allez donc écouter ce morceau sur le site du groupe (http://www.mono-44.com, rubrique sound), puis comparez - si besoin est - avec Mogwai ("Fear Satan")... Le morceau en est presque un plagia.
Sur scène, l'un des guitaristes n'a pas osé pousser le vice jusqu'à porter un t-shirt Kappa, et s'est contenté d'un Umbro. Ok c'est bas...
Pourtant, je commençais ce commentaire en disant que ce concert m'a simplement déconcerté, ceci pour les raisons ci-dessus, mais il ne m'a pas réellement déçu. En effet, il faut reconnaître que le groupe a réussit la performance de jouer PLUS FORT que Mogwai ! Si si ! Et malgré toutes les critiques que j'ai pu faire à l'égard de leur musique, elle procure de vrais sentiments et leur prestation purement scénique est plûtot bonne.
Pour conclure, le fait de très bien connaître et d'apprécier - peut être excessivement - Mogwai ne m'a pas aidé lors de ce concert. Mais il faut cependant avouer que le groupe a quelques talents et surtout ne pas nier que si Mogwai n'avait jamais exister, j'aurais sans doute sombrer dans la musique de MONO.
Je ne peux donc que vous conseiller de vous procurer leur musique et de tenter de les voir en live pour vous faire votre propre avis, tout en prévenant les fans de Mogwai du choc qu'ils pourraient subir.
Le premier morceau semble tout droit sorti de "Come On Die Young" (!), et la construction de tous les autres est la même que celle utilisée par les gremlins écossais... Tout ceci pourrait paraître sincère si le groupe n'avait pas commencé à composer après 2000, c'est-à-dire après la sortie des oeuvres les plus bruitistes de Mogwai... De plus, le succès de ces derniers au Japon, pays d'origine de MONO, n'est pas contestable...
Ce constat est le même sur scène, la similitude était saisissante. Le groupe joue ses morceaux de la même manière, début calme, montée puis ajout de couches de distos successives, tout ça avec un son très proche des 5 de Glasgow. C'en était presque malsain. Certains morceaux se terminaient même sur quelques notes de xylophone !
Le pire a été atteint avec 'Karella (Opus 2)' extrait du premier album "Under The Pipal Tree", allez donc écouter ce morceau sur le site du groupe (http://www.mono-44.com, rubrique sound), puis comparez - si besoin est - avec Mogwai ("Fear Satan")... Le morceau en est presque un plagia.
Sur scène, l'un des guitaristes n'a pas osé pousser le vice jusqu'à porter un t-shirt Kappa, et s'est contenté d'un Umbro. Ok c'est bas...
Pourtant, je commençais ce commentaire en disant que ce concert m'a simplement déconcerté, ceci pour les raisons ci-dessus, mais il ne m'a pas réellement déçu. En effet, il faut reconnaître que le groupe a réussit la performance de jouer PLUS FORT que Mogwai ! Si si ! Et malgré toutes les critiques que j'ai pu faire à l'égard de leur musique, elle procure de vrais sentiments et leur prestation purement scénique est plûtot bonne.
Pour conclure, le fait de très bien connaître et d'apprécier - peut être excessivement - Mogwai ne m'a pas aidé lors de ce concert. Mais il faut cependant avouer que le groupe a quelques talents et surtout ne pas nier que si Mogwai n'avait jamais exister, j'aurais sans doute sombrer dans la musique de MONO.
Je ne peux donc que vous conseiller de vous procurer leur musique et de tenter de les voir en live pour vous faire votre propre avis, tout en prévenant les fans de Mogwai du choc qu'ils pourraient subir.
Moyen 10/20
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