High On Fire
Luminiferous |
Label :
E1 Music |
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Le simple fait de dire qu'un nouveau High On Fire est sorti cet été devrait suffire à satisfaire tous les dingues de Sludge Stoner parce que s'il faut compter sur des petites bites à la Dopethrone pour reprendre le flambeau, on va se faire chier sévère.
Alors quoi de neuf sur ce Luminiferous ? Rien, et alors ? Autant il y a des centaines de groupes dont je suis le premier à déplorer l'immobilisme, autant je passe cette tare congénitale au trio, notamment parce que plus le temps passe, plus la musique se durcit. Bien sûr, on est toujours à ce croisement entre les Motorhead et Slayer historiques (pas les actuels, bien heureusement), avec des compositions qui puent la testostérone tout en évitant la caricature du machisme de bas étage. Les rythmiques sont en plomb, les solos psychédéliques, le chant travaillé au bourbon, le batteur doit jouer avec des troncs d'arbre et tout ça fait que Luminiferous est la meilleure sortie du genre pour cette année.
Dans cet album, tout est climax : que ce soit dans les parties rapides qui enfoncent la majorité des groupes Thrash modernes, tant au niveau de la férocité rythmique que du chant démentiel de Matt Pike, ou bien dans les ralentissements fumés jusqu'à l'os où l'on retrouve la quintessence du Stoner et jusqu'à la production aussi sèche qu'un con de momie façon prise Live sans retouches, tout n'est que délice épicé. Du coup, ce n'est clairement pas un album pour porteur d'hémorroïdes car, pour peu que vous soyez musiciens, High On Fire va vous faire chier des cactus tant il se montre à l'aise et inspiré, sans forcer. 10/10 putain.
Alors quoi de neuf sur ce Luminiferous ? Rien, et alors ? Autant il y a des centaines de groupes dont je suis le premier à déplorer l'immobilisme, autant je passe cette tare congénitale au trio, notamment parce que plus le temps passe, plus la musique se durcit. Bien sûr, on est toujours à ce croisement entre les Motorhead et Slayer historiques (pas les actuels, bien heureusement), avec des compositions qui puent la testostérone tout en évitant la caricature du machisme de bas étage. Les rythmiques sont en plomb, les solos psychédéliques, le chant travaillé au bourbon, le batteur doit jouer avec des troncs d'arbre et tout ça fait que Luminiferous est la meilleure sortie du genre pour cette année.
Dans cet album, tout est climax : que ce soit dans les parties rapides qui enfoncent la majorité des groupes Thrash modernes, tant au niveau de la férocité rythmique que du chant démentiel de Matt Pike, ou bien dans les ralentissements fumés jusqu'à l'os où l'on retrouve la quintessence du Stoner et jusqu'à la production aussi sèche qu'un con de momie façon prise Live sans retouches, tout n'est que délice épicé. Du coup, ce n'est clairement pas un album pour porteur d'hémorroïdes car, pour peu que vous soyez musiciens, High On Fire va vous faire chier des cactus tant il se montre à l'aise et inspiré, sans forcer. 10/10 putain.
Parfait 17/20 | par Arno Vice |
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