Nadja
Pyramids With Nadja |
Label :
Hydra Head |
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Nadja est titanesque ! Il ne se passe plus une année sans que le duo canadien ne nous propose une multitude de publications. Entre les albums, les maxis et les splits, Nadja doit certainement avoir une moyenne annuelle de 4 ou 5 galettes par an publiées dans le commerce. Difficile de les suivre ! Surtout que le groupe aime les collaborations. Alors, après les sorties d'un double album, d'un album de reprises , d'un split enregistré avec les très recommandables A Storm Of Light, de deux maxis et d'un DVD (tout ça en 2009 – ouf !), voici que Nadja continue sa course folle pour nous présenter cet album enregistré avec les Texans de Pyramids.
Alors, autant le dire tout de suite, ce n'est pas la présence de Pyramids qui m'a fait me pencher sur cet abum. Tout auréolé d'un tout premier opus publié chez Hydra Head Records un an auparavant, , celui-ci devient rapidement indigeste. A trop vouloir en faire, Pyramids se plante littéralement et donne la nausée.
Mais voilà, Pyramids & Nadja ? Voilà de quoi attirer ma curiosité. A quoi doit-on s'attendre entre un groupe spécialiste de drone noir et rugueux et un groupe débutant qui a choisi... de faire n'importe quoi (disons le franchement) ?
Hé bien finalement, aussi inattendu que cela puisse paraître Pyramids parvient miraculeusement à ne pas plomber le projet. Oui, ce Pyramids With Nadja est réussi. Là où les Texans pêchaient sur leur tout premier album avec cette utilisation intensive, ultra-systématique et du coup très vite pénible, de leur double pédale, voici qu'ils s'en servent ici avec parcimonie et intelligence (wow !) gagnant en puissance et en fulgurance dans les bons moments ("An Angel Was Heard To Cry Over The City Of Rome" en est peut-être le meilleur exemple). Premier bon point donc. Les voilà donc plus à même de mettre leur ambient au service du drone de Nadja. Parce que c'est bien de ça qu'il s'agit ici : d'une sorte de mariage preque space rock entre des passages ambients calmes et contemplatifs, et à d'un drone bouillonnant clairement noisy et abrasif à la Nadja. Et cette union est vraiment réussie. Hormis quelques longueurs (notamment sur "Sound Of Ice And Grass" qui du haut de ses 20 minutes peut parfois laisser pantois sur sa fin), il n'y a pas grand-chose à renier ici. Cet album est une sorte d'invitation à un voyage qui sait se faire introspectif mais évite les écueils de l'ennui.
Certainement pas aussi bonne que les albums foisonnants de Nadja, mais forcément meilleure que le premier opus de Pyramids, cette collaboration a notamment le mérite de célébrer une union réussie qui pouvait laisser perplexe sur le papier.
Alors, autant le dire tout de suite, ce n'est pas la présence de Pyramids qui m'a fait me pencher sur cet abum. Tout auréolé d'un tout premier opus publié chez Hydra Head Records un an auparavant, , celui-ci devient rapidement indigeste. A trop vouloir en faire, Pyramids se plante littéralement et donne la nausée.
Mais voilà, Pyramids & Nadja ? Voilà de quoi attirer ma curiosité. A quoi doit-on s'attendre entre un groupe spécialiste de drone noir et rugueux et un groupe débutant qui a choisi... de faire n'importe quoi (disons le franchement) ?
Hé bien finalement, aussi inattendu que cela puisse paraître Pyramids parvient miraculeusement à ne pas plomber le projet. Oui, ce Pyramids With Nadja est réussi. Là où les Texans pêchaient sur leur tout premier album avec cette utilisation intensive, ultra-systématique et du coup très vite pénible, de leur double pédale, voici qu'ils s'en servent ici avec parcimonie et intelligence (wow !) gagnant en puissance et en fulgurance dans les bons moments ("An Angel Was Heard To Cry Over The City Of Rome" en est peut-être le meilleur exemple). Premier bon point donc. Les voilà donc plus à même de mettre leur ambient au service du drone de Nadja. Parce que c'est bien de ça qu'il s'agit ici : d'une sorte de mariage preque space rock entre des passages ambients calmes et contemplatifs, et à d'un drone bouillonnant clairement noisy et abrasif à la Nadja. Et cette union est vraiment réussie. Hormis quelques longueurs (notamment sur "Sound Of Ice And Grass" qui du haut de ses 20 minutes peut parfois laisser pantois sur sa fin), il n'y a pas grand-chose à renier ici. Cet album est une sorte d'invitation à un voyage qui sait se faire introspectif mais évite les écueils de l'ennui.
Certainement pas aussi bonne que les albums foisonnants de Nadja, mais forcément meilleure que le premier opus de Pyramids, cette collaboration a notamment le mérite de célébrer une union réussie qui pouvait laisser perplexe sur le papier.
Sympa 14/20 | par X_Jpbowersock |
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