Nadja
When I See The Sun Always Shines On TV |
Label :
The End |
||||
En 2009, Nadja se frotte à l'exercice de la reprise. Et tant qu'à faire, le duo canadien va même jusqu'à nous en proposer un album complet. Et là, il y en aura pour tous les goûts tellement Nadja ratisse large ici. My Bloody Valentine, Codeine, Swans, Slayer, A-Ha (?), Eliott Smith, Kids In The Hall et The Cure sont les 8 groupes ou artistes qui voient leur répertoire revisités à la sauce Nadja. Ce qui signifie que chacun des morceaux ici revêt donc une nouvelle allure drone et noisy toute singulière.
Huit titres donc par huit groupes qui ont dû certainement avoir une influence toute particulière sur Aidan Baker (et Leah Buckareff). Est-ce réellement par exemple une surprise de voir My Bloddy Valentine repris ici ? Pas vraiment dans le sens où certains des morceaux de Nadja lorgne largement vers le shoegaze. En revanche, avec cette reprise de "Only Shallow" (peut-être le morceau le plus efficace du répertoire du groupe de Kevin Shields d'ailleurs) voilà d'ores et déjà un bon prétexte pour une véritable déferlante d'électricité : ce drone surpuissant a ainsi le mérite alors de faire passer Loveless pour un quelconque disque de vulgaire pop. Oui, Nadja va totalement s'approprier les compositions des groupes sus-nommés et les rendre presque méconnaissables; à l'image de "Pea" et "Needle in The Hay" empruntés respectivement à Codeine et Eliott Smith. Ces deux morceaux ont en commun d'être à l'origine deux morceaux calmes, acoustiques et baignant dans une mélancolie exarcerbée, sur ce When I See The Sun Always Shines On TV, si ces deux chansons gardent leur caractère mélancolique, celui-ci tente désespérément de surnager dans ce déballage de drone parfois impressionnant.
Ingérant chacun des huit morceaux, les travaillant, les métamorphosant et se les appropriant, Nadja réussit le pari de recracher magistralement ces chansons (chacune très différentes à la base) les enveloppant de noise et de drone. Voilà donc un exercice réussi certes, mais pas forcément primordial dans la discographie du groupe. Une curiosité tout simplement !
Huit titres donc par huit groupes qui ont dû certainement avoir une influence toute particulière sur Aidan Baker (et Leah Buckareff). Est-ce réellement par exemple une surprise de voir My Bloddy Valentine repris ici ? Pas vraiment dans le sens où certains des morceaux de Nadja lorgne largement vers le shoegaze. En revanche, avec cette reprise de "Only Shallow" (peut-être le morceau le plus efficace du répertoire du groupe de Kevin Shields d'ailleurs) voilà d'ores et déjà un bon prétexte pour une véritable déferlante d'électricité : ce drone surpuissant a ainsi le mérite alors de faire passer Loveless pour un quelconque disque de vulgaire pop. Oui, Nadja va totalement s'approprier les compositions des groupes sus-nommés et les rendre presque méconnaissables; à l'image de "Pea" et "Needle in The Hay" empruntés respectivement à Codeine et Eliott Smith. Ces deux morceaux ont en commun d'être à l'origine deux morceaux calmes, acoustiques et baignant dans une mélancolie exarcerbée, sur ce When I See The Sun Always Shines On TV, si ces deux chansons gardent leur caractère mélancolique, celui-ci tente désespérément de surnager dans ce déballage de drone parfois impressionnant.
Ingérant chacun des huit morceaux, les travaillant, les métamorphosant et se les appropriant, Nadja réussit le pari de recracher magistralement ces chansons (chacune très différentes à la base) les enveloppant de noise et de drone. Voilà donc un exercice réussi certes, mais pas forcément primordial dans la discographie du groupe. Une curiosité tout simplement !
Sympa 14/20 | par X_Jpbowersock |
En ligne
371 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages