Garbage
Version 2.0 |
Label :
Almo Sounds |
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Aprés un premier album hum... intérressant, le quatuor réuni autour de la charmante Shirley Manson se devait de confirmer. Et de nouveau le résultat est trés inégal... il ya un peu de tout, du bon et du moins bon ; des élans pop, et toujours le fond éléctro-grunge qui caractérise le groupe.
Rien à dire Shirley Manson tient parfaitement son rôle, et on s'amuse de la voir jouer l'innocente avant de laisser ses copains nous allumer la tronche à grands coups de guitares acérées. "I Think I'm Paranoid", "Push It", "Sleep Together", on passe d'ambiances noisy ou trip-hop à des passages ultra bourrins aux riffs implacables. Complètement schizo, la petite ! Mention spéciale pour "Dumb", étrangement techno... Les rares 'ballades' de l'album ("Medication", "You Look So Fine") sont peut être moins réussies mais fidèles à l'ambiance générales du disque... Le tube "Special" ne présente au final que peu d'intérêt face au reste.
L'embêtant avec Garbage c'est que la production n'est jamais vraiment légére... le son est parfait, certes... mais on a parfois l'impression qu'ils en font trop ; au-dela de l'aspect éléctro de leur musique, il leur semble parfois impossible de se passer de leur effets et c'est rapidement lassant si l'on est fatigué... Un album tout sauf reposant...
Rien à dire Shirley Manson tient parfaitement son rôle, et on s'amuse de la voir jouer l'innocente avant de laisser ses copains nous allumer la tronche à grands coups de guitares acérées. "I Think I'm Paranoid", "Push It", "Sleep Together", on passe d'ambiances noisy ou trip-hop à des passages ultra bourrins aux riffs implacables. Complètement schizo, la petite ! Mention spéciale pour "Dumb", étrangement techno... Les rares 'ballades' de l'album ("Medication", "You Look So Fine") sont peut être moins réussies mais fidèles à l'ambiance générales du disque... Le tube "Special" ne présente au final que peu d'intérêt face au reste.
L'embêtant avec Garbage c'est que la production n'est jamais vraiment légére... le son est parfait, certes... mais on a parfois l'impression qu'ils en font trop ; au-dela de l'aspect éléctro de leur musique, il leur semble parfois impossible de se passer de leur effets et c'est rapidement lassant si l'on est fatigué... Un album tout sauf reposant...
Bon 15/20 | par Boom |
Posté le 23 décembre 2004 à 00 h 30 |
Fiers de leur premier opus déboulé trois ans auparavant, Garbage livre en 1998 un album poussant les limites du groupe plus loin dans la pop/rock expérimentale.
Version 2.0 recèle les ingrédients ayant fait le succès du précédent album: un rock aux accents lourds délivré surtout dans les refrains et une mélodie accrocheuse atteignant l'auditeur de plein fouet ("Paranoid" et "Push It" en sont les titres les plus représentatifs mais aussi certains titres aux accents plus inatendus comme "Wicked Ways" à l'orée du punk); des paroles ambigües aux relents sulfureux, égrénées par une voix sensuelle, rauque, parfois hystérique mais toujours humaine (dans les chansons plus calmes surtout, telles "You Look So Fine" ou "Medication" ou l'amertume du texte se marie avec talent à la douceur d'une chanteuse étonnante de fragilité);
enfin, une éléctro robotique et parfois kitsch distillée au fil des titres, tranchant et sublimant les guitares enragées (on se rend compte de ce travail dans un titre comme "Dumb", un léger chaos ou voix et musique éléctronique distordue transpirent une rage suggérée à même le titre).
Oscillant entre pop efficace, éléctro débridée et riffs de guitare puissants, ce deuxième album repousse encore plus loin l'éxpérience que représente Garbage.
Le groupe prend des risques, dépasse les limites de ce qui a pu engendrer son succès et offre tout ce qu'il sait faire en 12 titres, tendus entre son et lyrics en parfaite osmose;
le résultat: un rock qui entre de plein pied dans l'aire du son froid et aliéné de l'informatique, une émotion à fleur de peau, toujours sensuelle, explosive, décalée et schyzophrène; un son hybride, à la croisée d'un début de décennie rageur (représentée par l'apogée du grunge) et d'une fin de décennie ou l'émotion, étrangère à elle même qui perd ses repères et s'oublie dans la froideur des machines (le titre Version 2.0 étant une allusion a l'informatisation de leur musique).
Le but de Garbage est donc atteint: allier la pop, le rock et l'éléctro dans un son millimétré à l'extrême pour délivrer une émotion toujours plus puissance au coeur même de l'auditeur, déroutant parfois ses sens...
Version 2.0 recèle les ingrédients ayant fait le succès du précédent album: un rock aux accents lourds délivré surtout dans les refrains et une mélodie accrocheuse atteignant l'auditeur de plein fouet ("Paranoid" et "Push It" en sont les titres les plus représentatifs mais aussi certains titres aux accents plus inatendus comme "Wicked Ways" à l'orée du punk); des paroles ambigües aux relents sulfureux, égrénées par une voix sensuelle, rauque, parfois hystérique mais toujours humaine (dans les chansons plus calmes surtout, telles "You Look So Fine" ou "Medication" ou l'amertume du texte se marie avec talent à la douceur d'une chanteuse étonnante de fragilité);
enfin, une éléctro robotique et parfois kitsch distillée au fil des titres, tranchant et sublimant les guitares enragées (on se rend compte de ce travail dans un titre comme "Dumb", un léger chaos ou voix et musique éléctronique distordue transpirent une rage suggérée à même le titre).
Oscillant entre pop efficace, éléctro débridée et riffs de guitare puissants, ce deuxième album repousse encore plus loin l'éxpérience que représente Garbage.
Le groupe prend des risques, dépasse les limites de ce qui a pu engendrer son succès et offre tout ce qu'il sait faire en 12 titres, tendus entre son et lyrics en parfaite osmose;
le résultat: un rock qui entre de plein pied dans l'aire du son froid et aliéné de l'informatique, une émotion à fleur de peau, toujours sensuelle, explosive, décalée et schyzophrène; un son hybride, à la croisée d'un début de décennie rageur (représentée par l'apogée du grunge) et d'une fin de décennie ou l'émotion, étrangère à elle même qui perd ses repères et s'oublie dans la froideur des machines (le titre Version 2.0 étant une allusion a l'informatisation de leur musique).
Le but de Garbage est donc atteint: allier la pop, le rock et l'éléctro dans un son millimétré à l'extrême pour délivrer une émotion toujours plus puissance au coeur même de l'auditeur, déroutant parfois ses sens...
Très bon 16/20
Posté le 23 juillet 2008 à 16 h 02 |
Allez savoir pourquoi, après un premier album parfait, plus que prometteur, Garbage nous a pondu cette espèce de bouillie indigeste. La subtilité, l'ambiance ont fait place à une production pas légère-légère et à des arrangements électro-pop tendance variétoche édulcorée.
Il y a bien des refrains, des mélodies, quelques petits riffs de guitare pas mal, un côté déjanté ("Hammering In My Head", "Wicked Ways"), un sens de l'efficacité indéniable ("I Think I'm Paranoid", "Medication", mention spéciale à "Push It", excellent malgré le "Don't worry baby..." qui a tendance à m'exaspérer) mais presque tout paraît poussif, aseptisé, vide. Et un peu gâché par la production. Un des chroniqueurs précédents disait que ce disque était tout sauf reposant... C'est ça : mais il n'est pas seulement "pas reposant", il est énervant, voire stressant, voire carrément insupportable. Les refrains, pourtant souvent efficaces, deviennent exaspérants à force d'être répétés trente mille fois.
Heureusement, Shirley Manson reste toujours plus ou moins au-dessus du désastre, parvenant finalement à être émouvante sur "You Look So Fine". Ce "Let's pretend happy end..." évoque un côté plus sombre derrière toute cette apparence rose bonbon (plutôt orange)... à rapprocher peut-être de la première phrase de l'album, "I'll tell you something, I am a wolf but I like to wear sheep's clothing..." Finalement, il y a bien un petit quelque chose... C'est bien Garbage. Le problème, c'est que, cette fois-ci, ils portent assez bien leur nom.
Il y a bien des refrains, des mélodies, quelques petits riffs de guitare pas mal, un côté déjanté ("Hammering In My Head", "Wicked Ways"), un sens de l'efficacité indéniable ("I Think I'm Paranoid", "Medication", mention spéciale à "Push It", excellent malgré le "Don't worry baby..." qui a tendance à m'exaspérer) mais presque tout paraît poussif, aseptisé, vide. Et un peu gâché par la production. Un des chroniqueurs précédents disait que ce disque était tout sauf reposant... C'est ça : mais il n'est pas seulement "pas reposant", il est énervant, voire stressant, voire carrément insupportable. Les refrains, pourtant souvent efficaces, deviennent exaspérants à force d'être répétés trente mille fois.
Heureusement, Shirley Manson reste toujours plus ou moins au-dessus du désastre, parvenant finalement à être émouvante sur "You Look So Fine". Ce "Let's pretend happy end..." évoque un côté plus sombre derrière toute cette apparence rose bonbon (plutôt orange)... à rapprocher peut-être de la première phrase de l'album, "I'll tell you something, I am a wolf but I like to wear sheep's clothing..." Finalement, il y a bien un petit quelque chose... C'est bien Garbage. Le problème, c'est que, cette fois-ci, ils portent assez bien leur nom.
Pas terrible 9/20
Posté le 12 septembre 2022 à 14 h 15 |
Il y a des disques que l'on rebute indiscutablement, qui filent une vive allergie, qui nous répugnent plus qu'ils nous fascinent sans que les années ne puissent en changer grand-chose. Le deuxième album de Garbage fait cet effet-là. Douze morceaux imbus de frime qui font des avances à un pauvre type qui n'a rien demandé de tel, à l'image d'une allumeuse trop maquillée pour être honnête qui l'aborde d'un peu trop près au comptoir d'un bar.
On serait tenté quand même d'aimer "When I Grow Up" qui secoue, de se laisser séduire par les caresses sonores de "Medication" venant agir comme des frottement lubriques d'une jambe de l'allumeuse, ou encore "I Think I'm Paranoid" venant dangereusement faire une danse du ventre directement dans la cochlée avec l'écho de la voix de Shirley Manson. Mais le disque est majoritairement détestable. Détestable à cause d'une production responsable d'un glaçage prétentieux, de titres crâneurs tels "Push It", immondes comme "Hammering In My Head" dégoulinant comme le crémeux fécal encore chaud qu'un bébé a fait dans sa couche avec sa purée techno-rock écœurante, martelant comme "Dumb" et son agressivité façon indus.
Version 2.0, c'est comment Garbage veut aguicher l'auditorat avec douze titres putassiers et surproduits qui brillent comme mille miroirs de bordel que c'en est trop, poussant la sophistication ostentatoire à nous en provoquer la nausée. Ce qu'on pouvait aimer du premier album se retrouve ici poussé dans un extrême tapageur déplaisant.
Non merci, Butch Vig !
On serait tenté quand même d'aimer "When I Grow Up" qui secoue, de se laisser séduire par les caresses sonores de "Medication" venant agir comme des frottement lubriques d'une jambe de l'allumeuse, ou encore "I Think I'm Paranoid" venant dangereusement faire une danse du ventre directement dans la cochlée avec l'écho de la voix de Shirley Manson. Mais le disque est majoritairement détestable. Détestable à cause d'une production responsable d'un glaçage prétentieux, de titres crâneurs tels "Push It", immondes comme "Hammering In My Head" dégoulinant comme le crémeux fécal encore chaud qu'un bébé a fait dans sa couche avec sa purée techno-rock écœurante, martelant comme "Dumb" et son agressivité façon indus.
Version 2.0, c'est comment Garbage veut aguicher l'auditorat avec douze titres putassiers et surproduits qui brillent comme mille miroirs de bordel que c'en est trop, poussant la sophistication ostentatoire à nous en provoquer la nausée. Ce qu'on pouvait aimer du premier album se retrouve ici poussé dans un extrême tapageur déplaisant.
Non merci, Butch Vig !
Immonde ! 2/20
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