A Sunny Day In Glasgow
Ashes Grammar |
Label :
Mis Ojos Discos |
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A l'instar des norvégiens de Serena Maneesh, les membres de ASDIG n'ont pas attendu que la presse spécialisée se penche il y a deux ou trois ans sur le supposé retour des guitares brumeuses du shoegazing pour expérimenter dans leur coin. Depuis dix ans ce projet, qui était en premier lieu un duo avant que Ever Nalens ne s'en aillent laissant son binôme Ben Daniels recruter ces deux sœurs, trace son chemin à travers les méandres de la pop music.
La musique est ici affaire de réminiscences et d'évocations. Quelques gentils fantômes croisent dans ces parages : Galaxie 500 et son insouciance légèrement en marge, The Field Mice et leur fausse naïveté si attachante ou le fourre tout ludique d'Animal Collective. A travers l'éther et les espaces insondables d'où semble provenir cette musique, la première chose que l'on remarque (et qui marque durablement) sont les voix, voix d'anges malins, parfois touchés par la grâce, parfois louchant vers les enfers, paradoxales tant la gamme étendue des sentiments peut sembler à l'étroit dans un spectre vocal aussi réduit.
L'écho envahissant où les guitares réverbèrent sur des claviers discrets est une constante à laquelle il faut s'habituer et dans laquelle il est conseillé de se fondre pour profiter de toutes les nuances. Dans ces broussailleuses mélodies il faut savoir où mettre les pieds pour ne pas piétiner les fleurs à demi écloses qui parsèment ce tapis brumeux, cette lande ouverte aux vents. Les arrangements d'arpèges se cachent sous ce foisonnement végétales et surgissent à intervalles réguliers, rappelant que si ces jardiniers ne maitrisent pas leur domaine, ils en sont les bienveillants propriétaires, gardiens d'un endroit fragile, en gestation où chacun d'entre nous est convié à écouter attentivement chaque changement, que ce soit une naissance... ou une mort.
La musique est ici affaire de réminiscences et d'évocations. Quelques gentils fantômes croisent dans ces parages : Galaxie 500 et son insouciance légèrement en marge, The Field Mice et leur fausse naïveté si attachante ou le fourre tout ludique d'Animal Collective. A travers l'éther et les espaces insondables d'où semble provenir cette musique, la première chose que l'on remarque (et qui marque durablement) sont les voix, voix d'anges malins, parfois touchés par la grâce, parfois louchant vers les enfers, paradoxales tant la gamme étendue des sentiments peut sembler à l'étroit dans un spectre vocal aussi réduit.
L'écho envahissant où les guitares réverbèrent sur des claviers discrets est une constante à laquelle il faut s'habituer et dans laquelle il est conseillé de se fondre pour profiter de toutes les nuances. Dans ces broussailleuses mélodies il faut savoir où mettre les pieds pour ne pas piétiner les fleurs à demi écloses qui parsèment ce tapis brumeux, cette lande ouverte aux vents. Les arrangements d'arpèges se cachent sous ce foisonnement végétales et surgissent à intervalles réguliers, rappelant que si ces jardiniers ne maitrisent pas leur domaine, ils en sont les bienveillants propriétaires, gardiens d'un endroit fragile, en gestation où chacun d'entre nous est convié à écouter attentivement chaque changement, que ce soit une naissance... ou une mort.
Très bon 16/20 | par Hpl |
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