Electric Wizard
Let Us Prey |
Label :
Rise Above |
||||
Il y a comme une odeur de prolongement de Dopethrone qui flotte sur cet album. La haine de ce dernier cependant tarie (ou plus sournoise). Reste la violence. Car qu'on se le dise. Les trois gugusses de Dorset ne sont pas là pour enfiler des perles. Lourd, sourd, ils nous produisent un bon doom bien gras (et moins dissonant que leurs précédents efforts au passage). Let Us Prey fait revenir l'Incantation au premier plan après l'escale Drugs and Hate du trône de dope. Ca puise dans le film d'horreur à tout va, ça balance des riffs stratosphériques (... "A Chosen Few") et des paroles incompréhensibles et lointaines ("We, The Undead"). Quelques classiques : la lente montée vers l'espace qu'est l'énorme "The Outsider" (et ses riffs space rock, l'utilisation de la batterie dans la mélodie, reléguant la basse en seul garant de la rythmique), l'indispensable "Master Of Alchemy" (bon morceau tryptique, monstrueux as usual), et le serpentaire Priestess of Mars (le culte, les boucles de riffs et "l'incantation refain" x35 en fin de morceau): tout l'attirail du bon prosélyte.
Ca c'est la face classique.
La face expérimentation, c'est un morceau direct, in your face ("We, The Undead" : jamais EW n'a jamais joué sur un tempo aussi rapide), et un "Night Of The Shape" tout en finesse (le calme avant la tempête "Priestess Of Mars", certes).
Il y a quelque chose de bestial et de rituel dans cet album, dans l'élocution molle et lointaine d'Oborn, dans l'univers inquiétant et infiniment séduisant qui nous donnerait presqu'envie de se fondre aux rites du sacrifice. Entre Mesmérisme à l'ancienne et culte tribal. Lovecraft encore et toujours.
Trouver un successeur à Dopethrone n'était pas évident, et pourtant dans cet album, et malgré le départ de tous les membres du groupe sauf Jus Oborn (mais Jus Oborn EST Electric Wizard) après sa sortie, se dessine déjà l'Electric Wizard bicéphale de Jus Oborn/Liz Buckingham qui redonnera un nouvel élan au groupe. Six titres et l'essentiel de la scène Doom est renvoyée à ses études.
Encore une franche réussite.
Ca c'est la face classique.
La face expérimentation, c'est un morceau direct, in your face ("We, The Undead" : jamais EW n'a jamais joué sur un tempo aussi rapide), et un "Night Of The Shape" tout en finesse (le calme avant la tempête "Priestess Of Mars", certes).
Il y a quelque chose de bestial et de rituel dans cet album, dans l'élocution molle et lointaine d'Oborn, dans l'univers inquiétant et infiniment séduisant qui nous donnerait presqu'envie de se fondre aux rites du sacrifice. Entre Mesmérisme à l'ancienne et culte tribal. Lovecraft encore et toujours.
Trouver un successeur à Dopethrone n'était pas évident, et pourtant dans cet album, et malgré le départ de tous les membres du groupe sauf Jus Oborn (mais Jus Oborn EST Electric Wizard) après sa sortie, se dessine déjà l'Electric Wizard bicéphale de Jus Oborn/Liz Buckingham qui redonnera un nouvel élan au groupe. Six titres et l'essentiel de la scène Doom est renvoyée à ses études.
Encore une franche réussite.
Parfait 17/20 | par Chad |
En ligne
307 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages