The Raveonettes
In And Out Of Control |
Label :
Vice |
||||
Il y a des groupes qui appuient là où ça fait mal, d'autres qui caressent là où ça fait du bien. Les deux Danois se placent au coeur de la deuxième catégorie, précisemment là où c'est tout colorant et où c'est doux et acidulé sous le palais. Leurs chansons ? Une série de bonbons gelatineux ou des sucettes, attention, pas un bubblegum très vite sans saveur.
Pretty In Black contenait son lot de sucreries luxueuses ("Seductress Of Bums", "Uncertain Times", "Here Comes Mary"), Lust Lust Lust -en 3D et 3 fois, insistant comme pour dire que c'était leur thématique depuis le début- son équilibre et son homogénéité ; In And Out Of Control porte à la perfection le terme de "successeur". En fait, non : il n'est ni la soeur ni le frère de Lust Lust Lust, mais le même être avec 2 ans de plus - fougue et innocence intactes.
Cette année, Camera Obscura sortait aussi son 4ème album, une splendeur sans nom qui, en fait, en avait un : My Maudlin Career. Un peu comme du Raveonettes sans noisy, so sweet. Empli d'une langueur inatteignable et, dans un sens, un poil trop irréprochable. En quelques sortes, l'opposé d'un corps dont les défauts font partie de ses charmes.
The Raveonettes, eux, n'apposent pas à côté du titre le label 100% bon goût, sous titre : fond musical pour bobos. Mélodiquement riche et généreux sur les refrains entêtants (c'est rassurant), le duo sait toujours faire du bruit - en témoigne la première partie de Break Up Girls.
Fidèles à leurs influences qu'il est inutile de rappeler (un sourire à Jesus And Mary Chain avec "Candy", un hommage à The Angels avec "My Boyfriend's Back"...) cette fois-ci, et même si c'est pas fait exprès, ils en citent même une (Suicide), à la manière d'Indochine (Marilyn, Belle And Sebastian) et, sur "Last Dance" (qui n'a rien à voir avec celle de Cure ou celle de Donna Summer ou celle de... Kyo!), ils font "ouwouuuuouu" comme Nico Sirkis à qui ce groupe ne déplairait certainement pas.
A qui d'autre parlaient The Raveonettes si ce n'était à l'auditeur gourmand quand ils chantaient : "I know that you want the candy, I know that you want the candy" ? Oui, encore et encore, la réussite de ce disque se trouvant dans le fait de ne jamais le faire parvenir à l'écoeurement. Mais bon, comme d'habitude, tout n'est que question de goût.
Pretty In Black contenait son lot de sucreries luxueuses ("Seductress Of Bums", "Uncertain Times", "Here Comes Mary"), Lust Lust Lust -en 3D et 3 fois, insistant comme pour dire que c'était leur thématique depuis le début- son équilibre et son homogénéité ; In And Out Of Control porte à la perfection le terme de "successeur". En fait, non : il n'est ni la soeur ni le frère de Lust Lust Lust, mais le même être avec 2 ans de plus - fougue et innocence intactes.
Cette année, Camera Obscura sortait aussi son 4ème album, une splendeur sans nom qui, en fait, en avait un : My Maudlin Career. Un peu comme du Raveonettes sans noisy, so sweet. Empli d'une langueur inatteignable et, dans un sens, un poil trop irréprochable. En quelques sortes, l'opposé d'un corps dont les défauts font partie de ses charmes.
The Raveonettes, eux, n'apposent pas à côté du titre le label 100% bon goût, sous titre : fond musical pour bobos. Mélodiquement riche et généreux sur les refrains entêtants (c'est rassurant), le duo sait toujours faire du bruit - en témoigne la première partie de Break Up Girls.
Fidèles à leurs influences qu'il est inutile de rappeler (un sourire à Jesus And Mary Chain avec "Candy", un hommage à The Angels avec "My Boyfriend's Back"...) cette fois-ci, et même si c'est pas fait exprès, ils en citent même une (Suicide), à la manière d'Indochine (Marilyn, Belle And Sebastian) et, sur "Last Dance" (qui n'a rien à voir avec celle de Cure ou celle de Donna Summer ou celle de... Kyo!), ils font "ouwouuuuouu" comme Nico Sirkis à qui ce groupe ne déplairait certainement pas.
A qui d'autre parlaient The Raveonettes si ce n'était à l'auditeur gourmand quand ils chantaient : "I know that you want the candy, I know that you want the candy" ? Oui, encore et encore, la réussite de ce disque se trouvant dans le fait de ne jamais le faire parvenir à l'écoeurement. Mais bon, comme d'habitude, tout n'est que question de goût.
Très bon 16/20 | par Pippo |
Posté le 29 octobre 2009 à 20 h 21 |
Que dire des Raveonettes... Ils ont pondu des petites merveilles au cours de ces dernières années, de Beat City à Dead Sound, en passant par Twillight et autres Love In A Trashcan...
Mais l'arrivée de ce nouvel album laisse pantois, Sharin Foo et Sune Rose Wagner partent dans une direction différente de ce à quoi ils nous avaient habitués.
L'album débute par un "Bang" bien nommé, qui laisse une impression sympathique, tout comme certains autres titres comme "Heart Of Stone" avec un petit riff entrainant, qui ne laisse pas de pierre.. Ou comme "D.R.U.G.S" qui rappelle un Twillight un peu plus électro.
Pour le reste de l'album, il laisse un gout trop sucré, trop bubblegum, des chansons comme "Gone Forever" ou Oh, "I Burried You Today" déçoivent vraiment, de part de leur éloignement du style auquel nous avaient habitués les Raveonnettes..
L'album se termine par l'excellente "Break Up Girls"; avec son son typiquement Raveonnettes, spectoro-jesus & mary chainesque..; suivi de "Wine" qui conclut l'album par une douce ballade qui se rapproche de la conclusion de Pretty In Black, qui restera sûrement le meilleur album des Raveonnettes.. pour l'instant, on l'espère!
Mais l'arrivée de ce nouvel album laisse pantois, Sharin Foo et Sune Rose Wagner partent dans une direction différente de ce à quoi ils nous avaient habitués.
L'album débute par un "Bang" bien nommé, qui laisse une impression sympathique, tout comme certains autres titres comme "Heart Of Stone" avec un petit riff entrainant, qui ne laisse pas de pierre.. Ou comme "D.R.U.G.S" qui rappelle un Twillight un peu plus électro.
Pour le reste de l'album, il laisse un gout trop sucré, trop bubblegum, des chansons comme "Gone Forever" ou Oh, "I Burried You Today" déçoivent vraiment, de part de leur éloignement du style auquel nous avaient habitués les Raveonnettes..
L'album se termine par l'excellente "Break Up Girls"; avec son son typiquement Raveonnettes, spectoro-jesus & mary chainesque..; suivi de "Wine" qui conclut l'album par une douce ballade qui se rapproche de la conclusion de Pretty In Black, qui restera sûrement le meilleur album des Raveonnettes.. pour l'instant, on l'espère!
Passable 11/20
En ligne
333 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages