The Raveonettes
Pretty In Black |
Label :
Columbia |
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Dire que l'on attend beaucoup des Raveonettes est peut-être un peu exagéré tant ce duo danois propose une musique chargée de références (certes toutes irréprochables).
Qu'attendre donc de ce groupe qui, dans ses deux disques précedents s'était attelé à mélanger les guitares de Jesus & Mary Chain, la fougue de Sonic Youth, la thématique de Suicide et des Cramps et le glamour des Ronettes ? La réponse est: de bonnes chansons tout simplement et force est de constater que l'on est servi avec ce troisième album qui reprend un peu le meilleur des deux livraisons précédentes.
Fait notable, le groupe ne s'impose ici aucune contrainte de composition (Whip It On était uniquement en tonalité de Si bemol mineur, Chain Gang Of Love en Si bemol majeur), les climats sont variés, les tubes ("Love In A Trashcan", "Sleepwalking", "Somewhere In Texas" entre autres) bien présents.
On a même droit à une reprise de The Angels ("My Boyfriends's Back") ainsi qu'à une rimbabelle d'invités tous plus prestigieux les uns que les autres: Moe Tucker à la batterie, Martin Rev à l'eléctronique et cerise sur le gâteau, la charmante Ronnie Spector sur un "Ode To LA" qui achève de nous persuader que l'on tient entre les mains un disque difficile à dater qui a tout à fait sa place parmi les piliers de toute bonne discothèque digne de ce nom.
Qu'attendre donc de ce groupe qui, dans ses deux disques précedents s'était attelé à mélanger les guitares de Jesus & Mary Chain, la fougue de Sonic Youth, la thématique de Suicide et des Cramps et le glamour des Ronettes ? La réponse est: de bonnes chansons tout simplement et force est de constater que l'on est servi avec ce troisième album qui reprend un peu le meilleur des deux livraisons précédentes.
Fait notable, le groupe ne s'impose ici aucune contrainte de composition (Whip It On était uniquement en tonalité de Si bemol mineur, Chain Gang Of Love en Si bemol majeur), les climats sont variés, les tubes ("Love In A Trashcan", "Sleepwalking", "Somewhere In Texas" entre autres) bien présents.
On a même droit à une reprise de The Angels ("My Boyfriends's Back") ainsi qu'à une rimbabelle d'invités tous plus prestigieux les uns que les autres: Moe Tucker à la batterie, Martin Rev à l'eléctronique et cerise sur le gâteau, la charmante Ronnie Spector sur un "Ode To LA" qui achève de nous persuader que l'on tient entre les mains un disque difficile à dater qui a tout à fait sa place parmi les piliers de toute bonne discothèque digne de ce nom.
Excellent ! 18/20 | par Fistsoflove |
Sortie UK et USA le 03 mai 2005.
Sortie pour le reste de l'Europe le 02 septembre 2005, avec des titres bonus.
Sortie pour le reste de l'Europe le 02 septembre 2005, avec des titres bonus.
Posté le 08 septembre 2005 à 13 h 43 |
A la manière du Brian Jonestown Massacre, les Raveonettes sont, semble-t-il, des fanatiques de la tranche sixties. Cet album aurait pu figurer entre quelques LP de groupes garages et psychédéliques sans ses arrangements modernes. Outre cet aspect, je retrouve énormément en arrière plan des sonorités pseudo-hawaïennes dans le style rock de "Dick Dale & the Deltones" (1961). Les chants des danois rappellent certains bon vieux tubes RnB, notament sur "Ode To LA" qui évoque les Ronettes sur "Be My Baby" (1963). "The Heavens" et "If I Was Young" prennent une teinte Elvis Presley (!!!) si l'on prend le temps de réécouter un tube comme "Are You Lonesome Tonight" (1960). La sonorité "Seductress Of Bums" évoque de manière surprenante la période des "mods" anglais, et ressemble trait pour trait à un titre de Tommy & The Shondells à savoir "Crimson and Clover"(1968). Si vous aimez les Raveonettes sur cette prestation, vous aimerez forcément ce que je cite en exemple. "Love In Trashcan" est la petite soeur de "Changin The Colors of Life" de "Los Chijuas" (1966)...
Mon impression sur cet album n'est pas franchement positive. Si la musique est sympatique, elle reste assez fade et trop atmosphérique à mon goût et ne m'a pas donné envie d'y revenir. Sans suite...
Mon impression sur cet album n'est pas franchement positive. Si la musique est sympatique, elle reste assez fade et trop atmosphérique à mon goût et ne m'a pas donné envie d'y revenir. Sans suite...
Sans intérêt 8/20
Posté le 03 décembre 2005 à 16 h 19 |
Se démarquant de l'influence très présente de The Jesus & Mary Chain sur Chain Gang Of Love, The Raveonettes nous a livré cette année cette petite perfection d'album, démontrant une très noble obsession pour les 50's et surtout, une écriture plus directe et totalement jouissive.
Sharin chante toujours avec cette voix d'une sensualité peu commune comme sur la reprise de "MyBoyfriend's Back" ou "Seductress of Bums". Armé de guitares twangs et de leurs harmonies celestes, le talent pop de The Raveonettes explose sur ce Pretty In Black.
"The Heavens", "Love In A Trashcan", "Twilight" ou encore "Ode To L.A" sont autant de perles retro rappelant l'age d'or des productions Spector.
Séduisant, complexe, sensuel, pop, une petite perfection, on vous dit!
Sharin chante toujours avec cette voix d'une sensualité peu commune comme sur la reprise de "MyBoyfriend's Back" ou "Seductress of Bums". Armé de guitares twangs et de leurs harmonies celestes, le talent pop de The Raveonettes explose sur ce Pretty In Black.
"The Heavens", "Love In A Trashcan", "Twilight" ou encore "Ode To L.A" sont autant de perles retro rappelant l'age d'or des productions Spector.
Séduisant, complexe, sensuel, pop, une petite perfection, on vous dit!
Excellent ! 18/20
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