The Raveonettes
Observator |
Label :
Vice |
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Les RAVE ON,
On se doute qu'on ne lira jamais une chronique assasine sur ce séraphique tandem, angélique certes, mais aucunement niais, pas plus que fadasse en comparaison à la majeur partie des formations pop actuelles. La brèche cette fois ne vient guère d'Albion mais du Danemark. Sune Rose et Sharin Foo héritiers de Jim et William Reid dit-on, eux préfèrent citer Buddy Holly, Television ou les Ronettes.
Sur ce cinquième album les saturations font toujours parties des festivités mais sont légèrement plus dissimulées qu'à leurs habitudes. Les atmosphères qui abordaient des trombines dépressives en quête de luminosité sur les précédents opus ici rayonnent, avec tout de même quelques vestiges mélancoliques, on ne se débarrasse pas de ces vieux démons aussi facilement, et c'est tant mieux.
Les chants sont idylliques, les mélodies ravissantes, et une danse convulsive vient même pointer son museau sur "Sinking With The Sun". Derrière elle le joyau pop "She Owns The Streets" scintille, on jurerait entendre la guitare de Keith Richards période Gimme Shelter. "Observation" et "Curse The Night" revêt leur tenue romantique pour consoler la chagrinée "You Hit Me (I'm Down)", "Till The End" a des airs d'apocalypse enjouée et "Young And Cold", morceau de clôture, est un Hymne beatnik des temps modernes.
On se doute qu'on ne lira jamais une chronique assasine sur ce séraphique tandem, angélique certes, mais aucunement niais, pas plus que fadasse en comparaison à la majeur partie des formations pop actuelles. La brèche cette fois ne vient guère d'Albion mais du Danemark. Sune Rose et Sharin Foo héritiers de Jim et William Reid dit-on, eux préfèrent citer Buddy Holly, Television ou les Ronettes.
Sur ce cinquième album les saturations font toujours parties des festivités mais sont légèrement plus dissimulées qu'à leurs habitudes. Les atmosphères qui abordaient des trombines dépressives en quête de luminosité sur les précédents opus ici rayonnent, avec tout de même quelques vestiges mélancoliques, on ne se débarrasse pas de ces vieux démons aussi facilement, et c'est tant mieux.
Les chants sont idylliques, les mélodies ravissantes, et une danse convulsive vient même pointer son museau sur "Sinking With The Sun". Derrière elle le joyau pop "She Owns The Streets" scintille, on jurerait entendre la guitare de Keith Richards période Gimme Shelter. "Observation" et "Curse The Night" revêt leur tenue romantique pour consoler la chagrinée "You Hit Me (I'm Down)", "Till The End" a des airs d'apocalypse enjouée et "Young And Cold", morceau de clôture, est un Hymne beatnik des temps modernes.
Parfait 17/20 | par Ourkid |
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