Alec Empire
Robot L.O.V.E. |
Label :
Eat Your Heart Out |
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Première sortie d'Alec Empire sur son nouveau label Eat Your Heart Out, le maxi Robot L.O.V.E. nous présente le retour de l'Allemand à l'electro après The Futurist, soit un album très rock, très punk, très violent et donc pas du tout electro. Le titre principal est plutôt posé, avec quelques sons vintage. On y découvre un Alec au chant différent, beaucoup moins dans l'esprit d'adolescent braillard auquel il nous avait habitué. Sur ce morceau un peu bizarre, il sonne même comme un rappeur américain aux poches de son manteau en fourrure pleines de liasses de billets. Balançant des "yeah" et "motherfucker" comme un Snoop Dogg, son phrasé nonchalant ne laisse pas du tout imaginer de quoi sera fait l'album The Golden Foretaste Of Heaven, sorti en novembre de la même année au Japon. Un titre qu'on met du temps à apprécier, mais qui s'avère finalement très sympa. Les deux B-sides sont quant à eux des instrumentaux, le premier "ICE (dub)" nous téléportant définitivement au merveilleux pays des synthés du début des années 80. Pour le coup, on se croirait presque sur le premier album de Restiform Bodies. Des sons bien gras de techno hardcore tout droit issus d'Atari Teenage Riot et quelques accélérations de rythme ne parviennent pas à occulter ces synthés formidablement rétros, ce qui fera hurler les uns, mais ravira les autres (dont moi). Le disque se termine sur un "Naginita" bien plus speed et violent, plus moderne aussi (90's quoi), avec un beat syncopé et un son plus crade. Un morceau réjouissant pour un maxi bien sympathique, mais qui ne laisse pas du tout augurer de l'album qui va suivre, certes plus electro que The Futurist, mais toujours assez rock et avec un Alec Empire qui se prend pour Lou Reed.
Pas mal 13/20 | par Jumbo |
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