Plaid
Mind Over Rhythm Meets The Men From Plaid On The Planet Luv |
Label :
Rumble |
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Ce disque n'est en réalité pas un deuxième album de Plaid, mais un split-album, où le duo londonien accompagne un obscur artiste électro britannique à tendance plutôt techno-lounge, A. C. Hill, autour d'un album-concept simplissime et procurant, contre toute attente, un bien-être rare. En fait, seulement deux titres sont signés Plaid, un seul en collaboration, les autres c'est du Mind Over Rhythm. Le résultat reste cependant très homogène.
Pendant un peu plus d'une heure, les trois comparses nous entraînent dans un voyage sur la planète Luv, une espèce de planète Mars vue à travers les yeux d'un raver en douce descente. Plus pop qu'ambiant, plus chaleureux que les travaux des cultes Black Dog (à l'époque première mouture de Plaid), les années ont posé sur ce disque une empreinte charmante. Seulement deux ou trois thèmes mélodiques sont déclinés, à travers des orientations variées, une série de remix proches parfois d'un dub purement électronique, ou d'une techno paisible et jamais racoleuse. Bien que l'électro lounge-chillout (ce genre de trucs) soit la plupart du temps ennuyeuse à mourir sortie de son contexte, on ne s'ennuie pas une seule seconde ici, car les morceaux changent souvent de direction en plein vol, générant pas mal de suspense. Bien sûr, ce sample de voix d'hôtesse de l'air qui nous guide tout au long de notre survol de la planète " Love ", bien langoureux, peut sembler un peu tiré par les cheveux, mais une fois accepté son côté kitsch plus ou moins assumé, tout coule naturellement de source et laisse un sentiment de grande cohérence. Ce disque pourrait faire une parfaite BO de l'épisode le plus inoffensif d'X-Files, avec un réel sens de la composition cela dit. Les sons sont simples, ronds, les structures totalement évidentes, et certains passages redoutablement efficaces (diantre, le décollage psychédélique de " Retro 7 " !) Quelques superbes lignes de basse, répétitives et obsédantes, des détails rythmiques complexes taillés dans des vieilles boîtes à rythmes, de belles nappes ambiant, tout tend à nous propulser dans une bulle synthétique dont il est difficile de sortir.
Ce disque nous vient d'une époque où l'électro n'avait pas encore atteint son infinie multiplicité de formes, mais il fait partie de ceux, parmi les plus méconnus, qui avaient déjà une petite longueur d'avance. A écouter pour se souvenir que la simplicité est souvent payante, ou tout simplement pour passer un paisible moment.
Pendant un peu plus d'une heure, les trois comparses nous entraînent dans un voyage sur la planète Luv, une espèce de planète Mars vue à travers les yeux d'un raver en douce descente. Plus pop qu'ambiant, plus chaleureux que les travaux des cultes Black Dog (à l'époque première mouture de Plaid), les années ont posé sur ce disque une empreinte charmante. Seulement deux ou trois thèmes mélodiques sont déclinés, à travers des orientations variées, une série de remix proches parfois d'un dub purement électronique, ou d'une techno paisible et jamais racoleuse. Bien que l'électro lounge-chillout (ce genre de trucs) soit la plupart du temps ennuyeuse à mourir sortie de son contexte, on ne s'ennuie pas une seule seconde ici, car les morceaux changent souvent de direction en plein vol, générant pas mal de suspense. Bien sûr, ce sample de voix d'hôtesse de l'air qui nous guide tout au long de notre survol de la planète " Love ", bien langoureux, peut sembler un peu tiré par les cheveux, mais une fois accepté son côté kitsch plus ou moins assumé, tout coule naturellement de source et laisse un sentiment de grande cohérence. Ce disque pourrait faire une parfaite BO de l'épisode le plus inoffensif d'X-Files, avec un réel sens de la composition cela dit. Les sons sont simples, ronds, les structures totalement évidentes, et certains passages redoutablement efficaces (diantre, le décollage psychédélique de " Retro 7 " !) Quelques superbes lignes de basse, répétitives et obsédantes, des détails rythmiques complexes taillés dans des vieilles boîtes à rythmes, de belles nappes ambiant, tout tend à nous propulser dans une bulle synthétique dont il est difficile de sortir.
Ce disque nous vient d'une époque où l'électro n'avait pas encore atteint son infinie multiplicité de formes, mais il fait partie de ceux, parmi les plus méconnus, qui avaient déjà une petite longueur d'avance. A écouter pour se souvenir que la simplicité est souvent payante, ou tout simplement pour passer un paisible moment.
Très bon 16/20 | par Sam lowry |
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