Plaid
Double Figure |
Label :
Warp |
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Après les expérimentations ludiques de Rest Proof Clockwork, Plaid revient avec un album tout en nuances et à l'atmosphère glacée, parfait à écouter en marchant sous un froid soleil d'hiver au bord d'une rivière à l'eau limpide, un album doux et extrêmement travaillé. "Eyen" ouvre le bal en plaçant d'emblée la barre très haut, plaçant l'auditeur dans un cocon ouaté aux éclats humides, triste et réconfortant à la fois. En passant, on peut constater que jamais un morceau de Plaid n'était allé aussi droit à l'essentiel que celui-ci, cherchant la simplicité et l'émotion générée par une foule de détails subtils mûrement réfléchis. Le deuxième morceau "Squance", plus urbain, ferait une parfaire BO de manga pour enfants, avec son joli thème rétro-futuriste, qui peut faire toucher du doigt la béatitude. Ensuite, sans être mauvais, le disque commence doucement à patiner. La torpeur s'installe, pas de surprises notables, ce qu'on pourrait expliquer par la tournure résolument ambiant que prend le disque. C'est étrange, doux et sombre... Les sonorités sous-marines de "Zamani" conduisent droit au sommeil paradoxal. Même le rythme frénétique de "Silversum" ne fait pas avancer le schmilblick, d'autres artistes de Warp, dont Plaid eux-mêmes ont déjà pas mal exploité le filon auparavant avec plus de réussite. C'est surtout que Plaid a déjà accouché de Not For Threes que j'ai écouté en boucle, il en faut bien plus pour éveiller vraiment mon intérêt.
"New Family" et surtout "Zala" me réveillent. Ce dernier morceau est une véritable merveille d'électronique speedée, portée par des notes de basse saccadées et un rythme qui galope vers des horizons insondables, ou, qui sait, droit dans le mur...
"Sincetta" est simplement une belle complainte qui nous rappelle que les Plaid sont les maîtres pour apporter une touche de mélancolie et de fragilité aux sonorités machiniques.
Ils disent rechercher l'origine du monde, et on se surprend à sonder le mystère de l'existence de la vie avec eux, tout ce qu'on aura jamais le temps de découvrir...
L'album est très long et perd de l'efficacité sur la longueur, les interludes nommées "Tak" n'aidant pas. Cependant, les Plaid sont maîtres de leur art et nous offrent encore, à l'instar de Boards of Canada, un pur moment d'electronica sensorielle.
"New Family" et surtout "Zala" me réveillent. Ce dernier morceau est une véritable merveille d'électronique speedée, portée par des notes de basse saccadées et un rythme qui galope vers des horizons insondables, ou, qui sait, droit dans le mur...
"Sincetta" est simplement une belle complainte qui nous rappelle que les Plaid sont les maîtres pour apporter une touche de mélancolie et de fragilité aux sonorités machiniques.
Ils disent rechercher l'origine du monde, et on se surprend à sonder le mystère de l'existence de la vie avec eux, tout ce qu'on aura jamais le temps de découvrir...
L'album est très long et perd de l'efficacité sur la longueur, les interludes nommées "Tak" n'aidant pas. Cependant, les Plaid sont maîtres de leur art et nous offrent encore, à l'instar de Boards of Canada, un pur moment d'electronica sensorielle.
Bon 15/20 | par Sam lowry |
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