Plaid
Booc |
Label :
Warp |
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Dans la série des maxis de Plaid, Booc est anecdotique. Anecdotique ne veut pas dire mauvais, bien au contraire. Je veux dire que son écoute passe comme une lettre à la poste. "Booc" qui ouvre l'album, reprend les choses là où le duo les avait laissées à leurs débuts, dans la première moitié des 90's : un rythme sautillant composé de véritables sons de batterie, une basse ingénieuse. Boostez ce rythme avec une effet, le résultat ressemblera sans doute à du Propellerheads (oui Plaid est l'un des annonciateurs du big beat, grande découverte récente!). Quelque embryon de mélodie feutrée s'enlace autour, pour nous rappeler que nous sommes bien en l'an 2000, et surtout que l'évolution du duo vers une musique plus intérieure a bien eu lieu. Quant à "Tophagy", c'est carrément du vintage. Un entier retour aux premières amours techno easy-listening cette fois, qui prête bien à sourire tant le son des machines a vite évolué... Mais le résultat n'est asolument pas désagréable. Quand Plaid m'agace en reprenant ses morceaux à la sauce légère (voir la "Peel Session"), je suis bien plus indulgent avec des inédits, ne disposant pas d'éléments de comparaison.
"Stimuli" et "Cost III" auraient pû figurer sur "Rest Proof Clockwork", l'album d'electronica tordue et ludique par excellence... "Cost III" vaut en fait à elle seule l'écoute de ce vinyle. Une mélodie mineure, simpliste, qui atteint direct au coeur, qui se dandine comme de la samba revue et corrigée par Richard D. James en plein babillages... Le retour de la classe dans la naïveté.
Avec ce maxi vinyle pressé à 3500 copies, Plaid s'est offert une petite récréation avant le long et ambitieux Double Figure.
"Stimuli" et "Cost III" auraient pû figurer sur "Rest Proof Clockwork", l'album d'electronica tordue et ludique par excellence... "Cost III" vaut en fait à elle seule l'écoute de ce vinyle. Une mélodie mineure, simpliste, qui atteint direct au coeur, qui se dandine comme de la samba revue et corrigée par Richard D. James en plein babillages... Le retour de la classe dans la naïveté.
Avec ce maxi vinyle pressé à 3500 copies, Plaid s'est offert une petite récréation avant le long et ambitieux Double Figure.
Sympa 14/20 | par Sam lowry |
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