Boris
New Album |
Label :
Daymare |
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Difficile de dire du mal du New Album de Boris, mais difficile également d'en dire du bien. Du moins, pour ceux qui s'attendaient à une déflagration drone d'infra basse subatomique, le nuage de la déception perce à l'horizon. En effet, à la première écoute, c'est bien de l'électro-pop qui sort des enceintes ("Party Boy", "Kibou-Hope"), avec une chanteuse qui ne dépareillerait pas dans un groupe de visual kei. C'est pourtant pas mauvais, les mélodies particulièrement efficaces étant enrichies de sonorités fouillées qui apportent une grande dynamique aux morceaux.
Cela dit, on espère quand même que le ton se durcisse un brin parce que la sensation d'écouter un groupe pour adolescentes reste très présente. Et elle ne disparaît pas avec "Flare", qu'un Tokyo Hotel ne renierait pas. La production hyper soignée n'arrange rien, ni ce chanteur lisse comme un cul de nouveau-né, qu'on imagine maigrichon, imberbe et moulé dans un slim taille 12 ans.
"Black Original", ça y est, on tend l'oreille. Intro digne d'une excellente synth-pop à la VNV Nation ou Covenant, le son est purement énorme. Hélas, on sombre vite dans un truc presque r'n'b, avec ces vocaux trafiqués tellement en vogue et mille fois entendus sur les ondes des pires radios musicales. En fait, Boris est prêt pour remixer Madonna et Kylie Minogue et, en soit, cet album constitue une excellente carte de visite pour pénétrer dans les soirées branchées d'Ibiza ! La sœur Guetta peut surveiller son sushi, les baguettes nippones débarquent en soirée !
"Pardon" porte bien son nom, il fait bien de s'excuser pour cette chanson ridicule, même pas triste, même pas belle, et qui ne sert à rien. "Kuroppoi Guitar" essaye de nous refaire le coup du beat ravageur qui défrise les apprentis coiffeurs mais ça ne prend plus et c'est bien trop basique pour impressionner qui que ce soit. Cela viendrait d'un petit-neveu qui découvrirait la musique électronique, je ne dis pas, mais pour un Boris, c'est très décevant...
Bon, autant arrêter les frais. Ce New Album vaut le coup pour rapprocher les parents de leurs progénitures rebelles et pour ceux qui raffolent de la pop hyper sucrée sans oser l'avouer. Les autres vont s'emmerder royalement et baisseront très vite le son de leur stéréo de peur que les voisins n'entendent ce qu'ils écoutent, ce qui détruirait immédiatement et pour toujours la belle image de rocker qu'ils ont su imposer.
Cela dit, on espère quand même que le ton se durcisse un brin parce que la sensation d'écouter un groupe pour adolescentes reste très présente. Et elle ne disparaît pas avec "Flare", qu'un Tokyo Hotel ne renierait pas. La production hyper soignée n'arrange rien, ni ce chanteur lisse comme un cul de nouveau-né, qu'on imagine maigrichon, imberbe et moulé dans un slim taille 12 ans.
"Black Original", ça y est, on tend l'oreille. Intro digne d'une excellente synth-pop à la VNV Nation ou Covenant, le son est purement énorme. Hélas, on sombre vite dans un truc presque r'n'b, avec ces vocaux trafiqués tellement en vogue et mille fois entendus sur les ondes des pires radios musicales. En fait, Boris est prêt pour remixer Madonna et Kylie Minogue et, en soit, cet album constitue une excellente carte de visite pour pénétrer dans les soirées branchées d'Ibiza ! La sœur Guetta peut surveiller son sushi, les baguettes nippones débarquent en soirée !
"Pardon" porte bien son nom, il fait bien de s'excuser pour cette chanson ridicule, même pas triste, même pas belle, et qui ne sert à rien. "Kuroppoi Guitar" essaye de nous refaire le coup du beat ravageur qui défrise les apprentis coiffeurs mais ça ne prend plus et c'est bien trop basique pour impressionner qui que ce soit. Cela viendrait d'un petit-neveu qui découvrirait la musique électronique, je ne dis pas, mais pour un Boris, c'est très décevant...
Bon, autant arrêter les frais. Ce New Album vaut le coup pour rapprocher les parents de leurs progénitures rebelles et pour ceux qui raffolent de la pop hyper sucrée sans oser l'avouer. Les autres vont s'emmerder royalement et baisseront très vite le son de leur stéréo de peur que les voisins n'entendent ce qu'ils écoutent, ce qui détruirait immédiatement et pour toujours la belle image de rocker qu'ils ont su imposer.
Insipide 7/20 | par Arno Vice |
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