James
Gold Mother |
Label :
Fontana |
||||
Bizarrement, je traine sur internet pour trouver quelques avis sur cet album, et je n'en vois guère... Pour moi cet album de ce combo anglais est le sommet de leur discographie, ni plus ni moins. On va sans doute me rétorquer que c'est le plus commercial, ce dont je ne doute guère. Il faut se remettre dans le contexte de l'époque (1990) et faire revenir à la surface de ma mémoire, quelquefois défaillante, le fait que James sort Gold Mother avec la ferme intention de "cartonner". En effet, cet album comprend 10 morceaux faciles d'accès, très diversifiés avec une utilisation large d'instruments classiques, mais aussi moins usités (ex : violon, trompette), une dose de revendications et de colère de bon aloi, une écriture soignée, une énergie communicative. Le succès fut relatif mais surtout du à cet hymne que fut "Sit Down", chanson présente sur certaines versions de cet album (pas le mien en tous les cas). Ce succès les a entrainés, en 1991, à être tête d'affiche de plusieurs festivals dont Reading.
Leur prestation scéniques sont d'ailleurs souvent très bonnes...
Cet effort discographique, très bien produit, démarre par un "Come Home" introduit par un piano vaguement baggy (style de l'époque) faisant le lit à une basse sautillante, une guitare vaguement noisy et un synthé appuyant les refrains. Tim Booth fait déjà largement étalage de ses capacités vocales hors du commun. Cette chanson passe très bien en live d'ailleurs.
"Governement Walls" est légèrement plus calme mais voit apparaître violon sussureux. On a immédiatement envie de suivre Tim lorsqu'il nous invite à détruire ces murs, avec en arrière plan la trompette aérienne, qui pousse le violon à en faire de même. Le violoniste Saul Davies et le trompettiste Andy Diagram démontrent ainsi leur intégration réussie au groupe. "God Only Knows" commence par un prêche contre la musique rock, auquel Tim répond de la meilleure manière (à mon point de vue) par une chanson endiablée finissant par un hurlement justifié de sa part. Il convient de faire remarquer le jeu fin de David Baynton-Powell à la batterie qui mène tout le monde vers ce final dont je parlais précédemment.
Introduit par une basse rampante, "How Was It For You" est soutenu par des percussions bienvenues et un refrain fédérateur. Le final est encore une fois marqué par une montée en puissance de tous les instruments mis à l'unisson. "Hang on" est ponctué par une voix féminine mais voit se développer un jeu de guitare nerveux bien agréable. "Walking The Ghost" est nettement plus lent avec ses breaks bien placés et le violon qui prend le devant de la scène. "Mother Gold" est nettement plus entrainant avec ses chœurs, la basse ronde et puissante, le jeu de guitare tout en retenue, les envols baroques de la trompette. Ce morceau dérape dans une cacophonie qui n'est que de façade.
Les autres chansons non décrites ici sont, pour moi, légèrement inférieures... Mais qu'importe... Mon plaisir est intact depuis maintenant 18 ans et le sera encore pendant longtemps...
Leur prestation scéniques sont d'ailleurs souvent très bonnes...
Cet effort discographique, très bien produit, démarre par un "Come Home" introduit par un piano vaguement baggy (style de l'époque) faisant le lit à une basse sautillante, une guitare vaguement noisy et un synthé appuyant les refrains. Tim Booth fait déjà largement étalage de ses capacités vocales hors du commun. Cette chanson passe très bien en live d'ailleurs.
"Governement Walls" est légèrement plus calme mais voit apparaître violon sussureux. On a immédiatement envie de suivre Tim lorsqu'il nous invite à détruire ces murs, avec en arrière plan la trompette aérienne, qui pousse le violon à en faire de même. Le violoniste Saul Davies et le trompettiste Andy Diagram démontrent ainsi leur intégration réussie au groupe. "God Only Knows" commence par un prêche contre la musique rock, auquel Tim répond de la meilleure manière (à mon point de vue) par une chanson endiablée finissant par un hurlement justifié de sa part. Il convient de faire remarquer le jeu fin de David Baynton-Powell à la batterie qui mène tout le monde vers ce final dont je parlais précédemment.
Introduit par une basse rampante, "How Was It For You" est soutenu par des percussions bienvenues et un refrain fédérateur. Le final est encore une fois marqué par une montée en puissance de tous les instruments mis à l'unisson. "Hang on" est ponctué par une voix féminine mais voit se développer un jeu de guitare nerveux bien agréable. "Walking The Ghost" est nettement plus lent avec ses breaks bien placés et le violon qui prend le devant de la scène. "Mother Gold" est nettement plus entrainant avec ses chœurs, la basse ronde et puissante, le jeu de guitare tout en retenue, les envols baroques de la trompette. Ce morceau dérape dans une cacophonie qui n'est que de façade.
Les autres chansons non décrites ici sont, pour moi, légèrement inférieures... Mais qu'importe... Mon plaisir est intact depuis maintenant 18 ans et le sera encore pendant longtemps...
Excellent ! 18/20 | par Foreth |
En ligne
333 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages