James
Hey Ma |
Label :
Fontana |
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Je dois avouer que mon activité de chroniqueur amateur ici se déroule sur deux axes : le dépoussiérage de groupes ou d'albums injustement oubliés, et coller à l'actualité de temps en temps. Pour James, j'avoue avoir perdu le fil depuis les superbes albums qu'étaient Gold Mother et Stripmine. Les ayant vu à Reading en 1991 en tête d'affiche, la notoriété a semble t il fait perdre le tête à cette formation, qui était vouée à durer sur la vague du succès (relatif tout de même).
Le silence de 7 ans avait entériné la fin (théorique) de James sans trop soulever de regrets. Et puis... Voilà... Printemps 2008, parmi la kyrielle de reformations annoncées, James refait surface et attise une méfiance toute légitime...Un signe avant coureur de bonne santé pour moi est cette polémique de la pochette avec l'arme. James serait il resté (quelque part) subversif ?
L'écoute de cet album me rassure. Les "fondamentaux Jamesiens" sont bien présents sur cet album. La trompette, point caractéristique de ce groupe est présente, la voix particulière de Tim Booth est de retour, les mélodies sont imparables et les guitares sont (re)devenues musclées.
Comme un prélude et pour bien planter le décor, "Bubbles" ouvre cet album avec quelques notes de piano, des guitares claires et cristallines sur lesquelles vient se poser la voix aérienne de Tim, avant de décoller au milieu du morceau, avec l'inévitable trompette (que l'on attendait, il faut reconnaître !). Après une introduction à la seule guitare sèche et voix, Hey Ma s'emballe vers des sommets lyriques... "Waterfall " démarre avec une batterie surpuissante, avant de laisser la mélodie s'installer. La voix de Tim est plus grave que d'habitude, voire imprégnée d'accent d'outre atlantique, ce qu'il fait admirablement bien d'ailleurs. Les choeurs sont idéalement placés comme des hymnes à reprendre tous en coeur... Le morceau est entraînant à souhait. "Oh My Heart" est malheureusement plus anecdotique, malgré des guitares très héroïques et une tendance à se rapprocher de U2. "Boom Boom" ne m'accroche pas malgré un final marqué musique classique...
"Semaphore" est plus intimiste ; quant à "Upside" ce morceau est parsemé d'envolées remarquables et de breaks salvateurs...Mais la chanson la plus accrocheuse reste "Whiteboy" au rythme endiablé, aux refrains imparables et rehaussés par les hululements de Tim et à la trompette déchaînée. Je serais curieux de l'entendre en live... "72" est assez technoisé, les coeurs imposants rentrent en collision avec la rythmique sèche pour mon plus grand bonheur.
"Of Monsters.." et "I Wanna Go Home" terminent cet album mais ne sont pas du même acabit... Cette dernière chanson est accompagnée par une contrebasse électrique et un violon discret qui portent le morceau de manière magistrale...
Que dire de cet album alors qu'il vient à peine de sortir ? Du bon James, une cuvée 2008 qui devrait ravir les aficionados..
Les autres devront sans doute passer par l'album Gold Mother pour retrouver et comprendre le fil conducteur majeur de ce groupe...
Le silence de 7 ans avait entériné la fin (théorique) de James sans trop soulever de regrets. Et puis... Voilà... Printemps 2008, parmi la kyrielle de reformations annoncées, James refait surface et attise une méfiance toute légitime...Un signe avant coureur de bonne santé pour moi est cette polémique de la pochette avec l'arme. James serait il resté (quelque part) subversif ?
L'écoute de cet album me rassure. Les "fondamentaux Jamesiens" sont bien présents sur cet album. La trompette, point caractéristique de ce groupe est présente, la voix particulière de Tim Booth est de retour, les mélodies sont imparables et les guitares sont (re)devenues musclées.
Comme un prélude et pour bien planter le décor, "Bubbles" ouvre cet album avec quelques notes de piano, des guitares claires et cristallines sur lesquelles vient se poser la voix aérienne de Tim, avant de décoller au milieu du morceau, avec l'inévitable trompette (que l'on attendait, il faut reconnaître !). Après une introduction à la seule guitare sèche et voix, Hey Ma s'emballe vers des sommets lyriques... "Waterfall " démarre avec une batterie surpuissante, avant de laisser la mélodie s'installer. La voix de Tim est plus grave que d'habitude, voire imprégnée d'accent d'outre atlantique, ce qu'il fait admirablement bien d'ailleurs. Les choeurs sont idéalement placés comme des hymnes à reprendre tous en coeur... Le morceau est entraînant à souhait. "Oh My Heart" est malheureusement plus anecdotique, malgré des guitares très héroïques et une tendance à se rapprocher de U2. "Boom Boom" ne m'accroche pas malgré un final marqué musique classique...
"Semaphore" est plus intimiste ; quant à "Upside" ce morceau est parsemé d'envolées remarquables et de breaks salvateurs...Mais la chanson la plus accrocheuse reste "Whiteboy" au rythme endiablé, aux refrains imparables et rehaussés par les hululements de Tim et à la trompette déchaînée. Je serais curieux de l'entendre en live... "72" est assez technoisé, les coeurs imposants rentrent en collision avec la rythmique sèche pour mon plus grand bonheur.
"Of Monsters.." et "I Wanna Go Home" terminent cet album mais ne sont pas du même acabit... Cette dernière chanson est accompagnée par une contrebasse électrique et un violon discret qui portent le morceau de manière magistrale...
Que dire de cet album alors qu'il vient à peine de sortir ? Du bon James, une cuvée 2008 qui devrait ravir les aficionados..
Les autres devront sans doute passer par l'album Gold Mother pour retrouver et comprendre le fil conducteur majeur de ce groupe...
Bon 15/20 | par Foreth |
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