Erik Truffaz
Saloua |
Label :
Blue Note |
||||
Continuant son voyage musical aux confins des genres et des influences, Erik Truffaz nous propose ce Saloua diversement apprécié par la critique. Le Ladyland quartet qui avait officié sur Mantis est rappelé par le trompettiste, accompagné également des chanteurs Mounir Troudi (qui avait également participé à un titre de Mantis) et Nya (présent sur les magistraux The Dawn et Bending New Corners), ce dernier n'apparaissant malheureusement que furtivement sur deux titres.
Contrairement à ce qu'avait proposé Truffaz dans un passé récent, il s'ouvre désormais plus clairement à la musique chantée (et peu rappée) comme sur "Yabous", "Saloua", "Big Wheel" ou "Ines". Une tendance confirmée sur trop de titres pour ne pas constituer la principale évolution musicale de l'artiste pour cet opus 2005. Car il est vrai que pour le reste, Truffaz reste fidèle à Truffaz. Toujours aussi divers dans le choix de ses influences (electro, dub, rock, jazz, world, drum&bass, etc.), le monde de Truffaz reste très riche. Mais, et c'est peut-être là que la magie a du mal à prendre sur ce Saloua, il ne se découvre aucune nouvelle passion (hormis le chant donc). Il semblerait même que son goût pour l'expérimentation se nourisse plus ici d'une sorte de giga synthèse de son oeuvre passée, de The Dawn à The Walk of the Giant Turtle. Il n'est donc pas étonnant que l'on trouve un peu de tout dans ce disque, 'à boire et à manger' comme le dit l'adage. On sera, en fonction de ses goûts musicaux, plutôt attiré par telle ou telle partie de ce disque, sans forcément adhérer à l'ensemble.
Il reste tout de même à noter pour les amoureux de Truffaz la rencontre insolite de Mounir Troudi et Nya sur "Yabous", dans une sorte de dialogue chanté fabuleux qui montre à qui ne voulait pas l'entendre qu'il existe bien un lien entre les premiers albums de Truffaz et sa production plus récente. De quoi quitter ce Saloua un peu décevant sur une très bonne note.
Contrairement à ce qu'avait proposé Truffaz dans un passé récent, il s'ouvre désormais plus clairement à la musique chantée (et peu rappée) comme sur "Yabous", "Saloua", "Big Wheel" ou "Ines". Une tendance confirmée sur trop de titres pour ne pas constituer la principale évolution musicale de l'artiste pour cet opus 2005. Car il est vrai que pour le reste, Truffaz reste fidèle à Truffaz. Toujours aussi divers dans le choix de ses influences (electro, dub, rock, jazz, world, drum&bass, etc.), le monde de Truffaz reste très riche. Mais, et c'est peut-être là que la magie a du mal à prendre sur ce Saloua, il ne se découvre aucune nouvelle passion (hormis le chant donc). Il semblerait même que son goût pour l'expérimentation se nourisse plus ici d'une sorte de giga synthèse de son oeuvre passée, de The Dawn à The Walk of the Giant Turtle. Il n'est donc pas étonnant que l'on trouve un peu de tout dans ce disque, 'à boire et à manger' comme le dit l'adage. On sera, en fonction de ses goûts musicaux, plutôt attiré par telle ou telle partie de ce disque, sans forcément adhérer à l'ensemble.
Il reste tout de même à noter pour les amoureux de Truffaz la rencontre insolite de Mounir Troudi et Nya sur "Yabous", dans une sorte de dialogue chanté fabuleux qui montre à qui ne voulait pas l'entendre qu'il existe bien un lien entre les premiers albums de Truffaz et sa production plus récente. De quoi quitter ce Saloua un peu décevant sur une très bonne note.
Pas mal 13/20 | par Sinoc |
En ligne
219 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages