James
Stutter |
Label :
Sire |
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Avant Stutter, je ne connaissais de James que le single "Born Of Frustration", chanson pas désagréable en soi quand elle passe à la radio, mais somme toute assez banale. Au hasard d'un énième palmarès des meilleurs disques indés, je me laisse donc tenter par Stutter.
1ère chanson, et on est déjà bien loin de "Born Of Frustration". "Skulduggery": des paroles délirantes, une voix qui se permet quelques acrobaties, une guitare sur le qui-vive avec un son estampillé années 80, assez proche du "Bigmouth Strikes Again" des Smiths, une rythmique claire et qui n'a peur d'aucun changement de rythme.
Le ton est donné, Sutter est pour moi une sorte d'anti-Psychocandy: là où Jesus And Mary Chain étirait les mélodies en y incorporant un son noisy et sombre, James répond par une production claire et nerveuse. Et rarement on aura entendu une pop aussi fraiche et déjantée.
"Just Hip" en est le meilleur exemple, et montre au passage la maîtrise technique de la bande à Tim Booth.
Cette tension, palpable, est la force de l'album, mais elle ne dénature pas pour autant les mélodies, remarquables ("Really Hard", "Johnny Yen", "Scarecrow").
Du reste, le sommet du disque sera la chanson la plus simple, "Why So Close": une guitare, un piano, la voix de Booth et des chœurs. Est-ce parce qu'elle contraste avec les autres que cette chanson ressort le plus ? Probablement, mais l'ambiance dépouillée et caverneuse (des chœurs) en est davantage la raison.
L'album se conclut par le magnifique "Black Hole", parfait condensé des 10 chansons qui le précède.
Stutter n'est pas forcément un disque de chevet, mais plutôt le genre de disque sur lequel on tombe en rangeant sa discothèque, mais qu'on se repasse aussitôt avec grand plaisir.
1ère chanson, et on est déjà bien loin de "Born Of Frustration". "Skulduggery": des paroles délirantes, une voix qui se permet quelques acrobaties, une guitare sur le qui-vive avec un son estampillé années 80, assez proche du "Bigmouth Strikes Again" des Smiths, une rythmique claire et qui n'a peur d'aucun changement de rythme.
Le ton est donné, Sutter est pour moi une sorte d'anti-Psychocandy: là où Jesus And Mary Chain étirait les mélodies en y incorporant un son noisy et sombre, James répond par une production claire et nerveuse. Et rarement on aura entendu une pop aussi fraiche et déjantée.
"Just Hip" en est le meilleur exemple, et montre au passage la maîtrise technique de la bande à Tim Booth.
Cette tension, palpable, est la force de l'album, mais elle ne dénature pas pour autant les mélodies, remarquables ("Really Hard", "Johnny Yen", "Scarecrow").
Du reste, le sommet du disque sera la chanson la plus simple, "Why So Close": une guitare, un piano, la voix de Booth et des chœurs. Est-ce parce qu'elle contraste avec les autres que cette chanson ressort le plus ? Probablement, mais l'ambiance dépouillée et caverneuse (des chœurs) en est davantage la raison.
L'album se conclut par le magnifique "Black Hole", parfait condensé des 10 chansons qui le précède.
Stutter n'est pas forcément un disque de chevet, mais plutôt le genre de disque sur lequel on tombe en rangeant sa discothèque, mais qu'on se repasse aussitôt avec grand plaisir.
Très bon 16/20 | par Francislalanne |
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