Atlas Sound
Let The Blind Lead Those Who See But Cannot Feel |
Label :
Kranky |
||||
Certains ont la fibre créative tellement en ébullition qu'ils ne peuvent s'empêcher d'enregistrer tout ce qui leur passe par l'hémisphère droit dès la première microseconde de répit ou d'insomnie. Une sorte de productivisme involontaire dont n'est heureusement pas atteint Thom Yorke. Ouf. Bradford Cox lui, oui, et là a contrario un alléluia s'impose.
Altlas Sound est donc le projet solo du petit génie de Georgie, leader de Deerhunter, qui reprend ainsi le nom de son premier 'groupe' de quand il était acnéique et mangeait des Chocapic (les thèmes abordés ici sont d'ailleurs souvent piochés dans l'enfance, une enfance souvent triste). Entre deux tournées de son combo ambient punk, Bradford Cox prit ainsi la peine d'enregistrer cet album au beau titre mystique inspiré d'un verset d'un livre vachement lu autrefois : Let The Blind Lead Those Who See But Cannot Feel.
Une "Ghost Story" racontée par un gosse histoire de se mettre dans l'ambiance chambre éclairée à la bougie, puis vient ce déluge onctueux de 50 minutes qui vrille nos sens sur des nuées de pop comateuse osant parfois abandonner ses mélodies maléfiques pour devenir carrément méditative ("Ready Get Slow" est idéal pour voir la Vierge un soir de défonce). Dans ce si souvent fascinant bien qu'assez épuisant, barnum à l'onirisme délicat, se détache d'un doigt les quelques titres où Bradford Cox chante d'une voix traînassante et pâteuse comme s'il avait les cordes vocales engluées. On se mord les lèvres de délectation à l'écoute de ce "Ativan" lascif, merveilleuse bande-son pour les fornications au ralenti.
Beaucoup mieux qu'une simple parenthèse, cet Altas Sound et ce premier jet permet d'admirer le talent du jeune Bradford Cox avec presque autant d'étoiles dans les yeux qu'à l'écoute de Deerhunter.
Altlas Sound est donc le projet solo du petit génie de Georgie, leader de Deerhunter, qui reprend ainsi le nom de son premier 'groupe' de quand il était acnéique et mangeait des Chocapic (les thèmes abordés ici sont d'ailleurs souvent piochés dans l'enfance, une enfance souvent triste). Entre deux tournées de son combo ambient punk, Bradford Cox prit ainsi la peine d'enregistrer cet album au beau titre mystique inspiré d'un verset d'un livre vachement lu autrefois : Let The Blind Lead Those Who See But Cannot Feel.
Une "Ghost Story" racontée par un gosse histoire de se mettre dans l'ambiance chambre éclairée à la bougie, puis vient ce déluge onctueux de 50 minutes qui vrille nos sens sur des nuées de pop comateuse osant parfois abandonner ses mélodies maléfiques pour devenir carrément méditative ("Ready Get Slow" est idéal pour voir la Vierge un soir de défonce). Dans ce si souvent fascinant bien qu'assez épuisant, barnum à l'onirisme délicat, se détache d'un doigt les quelques titres où Bradford Cox chante d'une voix traînassante et pâteuse comme s'il avait les cordes vocales engluées. On se mord les lèvres de délectation à l'écoute de ce "Ativan" lascif, merveilleuse bande-son pour les fornications au ralenti.
Beaucoup mieux qu'une simple parenthèse, cet Altas Sound et ce premier jet permet d'admirer le talent du jeune Bradford Cox avec presque autant d'étoiles dans les yeux qu'à l'écoute de Deerhunter.
Parfait 17/20 | par Sirius |
Note : l'album est distribué en Europe par le label 4AD avec une pochette différente et un disque bonus de 6 titres.
En ligne
140 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages