Atlas Sound
Logos |
Label :
Kranky |
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C'est la cicatrice au menton, le long poil noir sur la joue, le bouton d'acné sur le nez... En soi, ce n'est pas bien grave mais pour peu qu'on est une belle gueule, ça gâche tout (les moches sont épargnés, chanceux!). Cette voix de crécelle illuminée, ce chant de Castafiore new-age... insupportable, et puis ce krautrock blafard qui n'a rien à faire là... franchement non.
Une invitée qui aurait bien fait de décommander, Laetitia Sadier. En plein milieu en plus, 8 minutes, "Quicksand", l'imperfection, la seule, du deuxième Atlas Sound. De la petite purulence dans un monde de délicate majesté. Le sanglot moelleux dans la voix, Bradford Cox nous ressert à nous ses ouailles tout ouïe, de son univers, si personnel, si irréel, qui malgré sa profonde mélancolie, dorlote jusqu'à plus soif. Logos c'est en réalité un gros câlin ! Un coulis de caresses que l'on avale goulûment sans craindre l'écœurement (enfin faut fermer la bouche quand arrive "Quicksand", c'est tout).
Toujours dans l'évanescence, ces chansons qui prônent le binaire (danse! : "Walkabout", "Logos"... ou pleurs! : "An Orchid", "Shelia"...), chansons travaillées, trifouillées à l'extrême (on l'imagine). D'arpèges satinés en rythmiques bipisantes, c'est un carcan inviolable de pop brumeuse, étrange, une prison dorée, on ne peut en échapper, c'est imparable.
Une invitée qui aurait bien fait de décommander, Laetitia Sadier. En plein milieu en plus, 8 minutes, "Quicksand", l'imperfection, la seule, du deuxième Atlas Sound. De la petite purulence dans un monde de délicate majesté. Le sanglot moelleux dans la voix, Bradford Cox nous ressert à nous ses ouailles tout ouïe, de son univers, si personnel, si irréel, qui malgré sa profonde mélancolie, dorlote jusqu'à plus soif. Logos c'est en réalité un gros câlin ! Un coulis de caresses que l'on avale goulûment sans craindre l'écœurement (enfin faut fermer la bouche quand arrive "Quicksand", c'est tout).
Toujours dans l'évanescence, ces chansons qui prônent le binaire (danse! : "Walkabout", "Logos"... ou pleurs! : "An Orchid", "Shelia"...), chansons travaillées, trifouillées à l'extrême (on l'imagine). D'arpèges satinés en rythmiques bipisantes, c'est un carcan inviolable de pop brumeuse, étrange, une prison dorée, on ne peut en échapper, c'est imparable.
Très bon 16/20 | par Sirius |
En écoute : https://atlas-sound.bandcamp.com/album/logos
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