Sparklehorse
It's A Wonderful Life |
Label :
Capitol |
||||
Avec le gars Linkous, on sait toujours à quoi s'attendre. Du moins, on sait que si on fout 130F dans un cédé, on va en avoir pour son argent.
Alors quand 6 ans après "Vivadixiesubmarinetransmissionplot" (à vos souhaits!), Mark Linkous et sa bande sortent un nouvel opus, on hesite pas! Et on a raison.
Car "It's A Wonderful Life" est un de ces albums beau comme la mort mais onirique à la fois, un album triste comme la pluie mais brillant comme le soleil.
Il y a ces chansons mélancolique et ironique ("It's A Wonderful Life"), ces duos imparables et magnifiques ("Piano Fire" avec la guitare électrique de PJ Harvey, reconnaissable entre toutes, "Dog Door" avec Tom Waits et quelques titres avec Nina Personn la chanteuse des Cardigans dont la voix fait ici merveille), cette production léchée et exceptionnelle...
Et puis il y a cette voix rocailleuse, hésitante, celle de Linkous. Cette voix qui nous dit: "I wore a rooster's blood, when it flew like doves, I'm a bog of poisoned frogs" avant de nous rassurer (?) en nous certifiant que "it's a wonderful life".
Oui, Mark Linkous est un mec bizarre. Sparklehorse est un groupe bizarre. Mais de cela on en a cure en écoutant cet album, qui déborde de talent, d'ingeniosité et de beauté.
Alors quand 6 ans après "Vivadixiesubmarinetransmissionplot" (à vos souhaits!), Mark Linkous et sa bande sortent un nouvel opus, on hesite pas! Et on a raison.
Car "It's A Wonderful Life" est un de ces albums beau comme la mort mais onirique à la fois, un album triste comme la pluie mais brillant comme le soleil.
Il y a ces chansons mélancolique et ironique ("It's A Wonderful Life"), ces duos imparables et magnifiques ("Piano Fire" avec la guitare électrique de PJ Harvey, reconnaissable entre toutes, "Dog Door" avec Tom Waits et quelques titres avec Nina Personn la chanteuse des Cardigans dont la voix fait ici merveille), cette production léchée et exceptionnelle...
Et puis il y a cette voix rocailleuse, hésitante, celle de Linkous. Cette voix qui nous dit: "I wore a rooster's blood, when it flew like doves, I'm a bog of poisoned frogs" avant de nous rassurer (?) en nous certifiant que "it's a wonderful life".
Oui, Mark Linkous est un mec bizarre. Sparklehorse est un groupe bizarre. Mais de cela on en a cure en écoutant cet album, qui déborde de talent, d'ingeniosité et de beauté.
Excellent ! 18/20 | par Charterhouse11 |
Posté le 18 janvier 2004 à 13 h 43 |
A classer parmis les albums à emporter sur une ile déserte!
L'instrumentation et les voix sont tout simplement sublimes, chaque détail est à sa place et donne une couleur pratiquement palpable à chaque morceau.
Comme la vie, les "imperfections" qui habitent ses chansons sont la preuve d'une personnalité vraie où les sentiments sont a fleur de peau...
Un morceau de vie tout simplement.
L'instrumentation et les voix sont tout simplement sublimes, chaque détail est à sa place et donne une couleur pratiquement palpable à chaque morceau.
Comme la vie, les "imperfections" qui habitent ses chansons sont la preuve d'une personnalité vraie où les sentiments sont a fleur de peau...
Un morceau de vie tout simplement.
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 29 novembre 2004 à 20 h 26 |
Rarement un album ne décrit avec autant de sincérité, d'élégance et de fragilité ce sentiment éphémère qu'est le bien-être.
Douce et discrête, la voix de Mark Linkus se pose sur les notes égrennées par le piano, les cordes de guitares frottées délicatement et l'envoûtante ronde des balais sur la batterie.
Jamais un des instruments ne s'impose à l'autre, ne le surpasse: Sparklehorse réussit à la perfection des titres reposants ("Sea Of Teeth", "Sold Day") qui procurent une sensation de bonheur, de quiétude et de mélancolie douce.
Même lorsque la guitare ose la distortion, le chant traînant évite à la musique de s'emballer dans une confusion brutale.
C'est un album simple et simplement beau. Un de ces album qui donne l'impression le temps de 12 morceaux que le bonheur remplit notre vie... Dommage que ça ne dure que 12 morceaux.
Douce et discrête, la voix de Mark Linkus se pose sur les notes égrennées par le piano, les cordes de guitares frottées délicatement et l'envoûtante ronde des balais sur la batterie.
Jamais un des instruments ne s'impose à l'autre, ne le surpasse: Sparklehorse réussit à la perfection des titres reposants ("Sea Of Teeth", "Sold Day") qui procurent une sensation de bonheur, de quiétude et de mélancolie douce.
Même lorsque la guitare ose la distortion, le chant traînant évite à la musique de s'emballer dans une confusion brutale.
C'est un album simple et simplement beau. Un de ces album qui donne l'impression le temps de 12 morceaux que le bonheur remplit notre vie... Dommage que ça ne dure que 12 morceaux.
Parfait 17/20
Posté le 23 avril 2006 à 01 h 18 |
LUMINEUX
AMBITIEUX
DELICAT
ENVOUTANT
EN BOUCLE
ENVOUTANT
INTIMISTE
SUAVE ET LANCINANT
INDECIT
INDECENT
ECLAIRE
WONDERFULL LIFE
Puisque un minimum de 400 caractères est requis je vais en rajouter une couche mais cela n'aurait pas été nécessaire.
Sparklehorse accouche d'un disque qui se lit d'une traite, d'un jet. Seul le titre interpréte par Tom Waits vient ébranler l'auditeur, pour retomber jusqu'à la fin dans une rèverie délcieuse.
Que du bonheur....
AMBITIEUX
DELICAT
ENVOUTANT
EN BOUCLE
ENVOUTANT
INTIMISTE
SUAVE ET LANCINANT
INDECIT
INDECENT
ECLAIRE
WONDERFULL LIFE
Puisque un minimum de 400 caractères est requis je vais en rajouter une couche mais cela n'aurait pas été nécessaire.
Sparklehorse accouche d'un disque qui se lit d'une traite, d'un jet. Seul le titre interpréte par Tom Waits vient ébranler l'auditeur, pour retomber jusqu'à la fin dans une rèverie délcieuse.
Que du bonheur....
Excellent ! 18/20
Posté le 12 février 2007 à 15 h 04 |
Déjà on tombe sur une très belle pochette à l'allure des écrivains britanniques du 18e siècle, ce vert alambiqué et cette coloration mauve qui vous emportent de plus en plus loin dans la curiosité d'un univers étrange et envoutant à la fois.
Il ne reste plus qu'à appuyer sur le bouton Play et autant le dire de suite, on n'est pris sous cette drogue à l'effet indolore et jouissif, qui nous touche par ces frêles mélodies et cette voix fluette.
Non ce n'est pas Grandaddy, ce n'est pas non plus le dernier album caché de Radiohead, c'est davantage un ovni.
Sparklehorse n'est reellement un groupe, c'est autre chose qui nous transcende simplement par sa grâce, un peu comme Jeff Buckley sur son unique album studio Grace d'ailleurs...
It's A Wonderful Life interpelle et nous foudroie par sa capacité à nous envelopper dans un univers totalement unique.
A vous d'écouter cet album qui est monstrueusement bien agencé.
Il ne reste plus qu'à appuyer sur le bouton Play et autant le dire de suite, on n'est pris sous cette drogue à l'effet indolore et jouissif, qui nous touche par ces frêles mélodies et cette voix fluette.
Non ce n'est pas Grandaddy, ce n'est pas non plus le dernier album caché de Radiohead, c'est davantage un ovni.
Sparklehorse n'est reellement un groupe, c'est autre chose qui nous transcende simplement par sa grâce, un peu comme Jeff Buckley sur son unique album studio Grace d'ailleurs...
It's A Wonderful Life interpelle et nous foudroie par sa capacité à nous envelopper dans un univers totalement unique.
A vous d'écouter cet album qui est monstrueusement bien agencé.
Parfait 17/20
Posté le 24 décembre 2007 à 15 h 32 |
Sparklehorse... un nom étincelant, grandiloquent, presque pompeux. Tout l'inverse de cet album, épuré, calme, susurré. Du début à la fin, la mélancolie est présente mais sans misérabilisme ni grands éclats pathétiques, juste quelques mélodies lancinantes.
La première piste -"It's A Wonderful Life"- est l'une des plus poignantes de l'album, avec des paroles totalement barrées: 'I'm the dog that ate your birthday cake'. "Gold Day", la seconde piste, est différente mais tout aussi envoûtante. Au fil des pistes, la force de l'album s'essouffle, et certaines chansons ne sont pas vraiment à la hauteur des premières : par exemple "Confort" m'est sympathique mais sans plus, avec un refrain trop présent qui fatigue un peu les oreilles. le véritable intrus reste la chanson "Dog door", sorte de piste cradingue, pénible à écouter et qui tranche totalement avec l'atmosphère ouatée des autres chansons.Ce qui est assez dommage, mais néanmoins l'album reste du grand Sparklehorse. A écouter absolument pour les fans d'Emiliana Torrrini -époque Fisherman's Woman- et d'Eels -époque Electro-Shock Blues-.
En bref, un album à la fois presque aussi beau que le premier, mais avec quelques faiblesses vers la fin.
La première piste -"It's A Wonderful Life"- est l'une des plus poignantes de l'album, avec des paroles totalement barrées: 'I'm the dog that ate your birthday cake'. "Gold Day", la seconde piste, est différente mais tout aussi envoûtante. Au fil des pistes, la force de l'album s'essouffle, et certaines chansons ne sont pas vraiment à la hauteur des premières : par exemple "Confort" m'est sympathique mais sans plus, avec un refrain trop présent qui fatigue un peu les oreilles. le véritable intrus reste la chanson "Dog door", sorte de piste cradingue, pénible à écouter et qui tranche totalement avec l'atmosphère ouatée des autres chansons.Ce qui est assez dommage, mais néanmoins l'album reste du grand Sparklehorse. A écouter absolument pour les fans d'Emiliana Torrrini -époque Fisherman's Woman- et d'Eels -époque Electro-Shock Blues-.
En bref, un album à la fois presque aussi beau que le premier, mais avec quelques faiblesses vers la fin.
Très bon 16/20
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