Richmond Fontaine
Thirteen Cities |
Label :
El Cortez |
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Pilier de la scène folk américaine, Richmond Fontaine revient avec un nouvel album enregistré dans les studios Wavelab à Tucson dans l'Arizona où Calexico a enregistré ses albums. Deux ans après le très réussi The Fitzerald qualifié comme le " Nebraska du XXI ème siècle ", Richmond Fontaine est attendu au tournant.
" Moving Back Home # 2 " ouvre le bal sur un rythme effréné avec la participation des cuivres de Calexico. Mais cette chanson est un leurre, le reste de l'album est dans la lignée de l'album précédent. Richmond Fontaine a choisi la facilité : on reprend les mêmes ingrédients et on recommence. Même si la démarche artistique est préjudiciable, il faut reconnaître que Thirteen Cities est un album réussi. La voix de Willy Vautlin nous interpelle sur des histoires de paumés enchainant les déboires dans la plus pure tradition folk. La musique minimaliste lorgne du coté de Dylan à ses débuts pour la chanson " I Fell Into Painting Houses In Phoenix ". Ce minimalisme est même poussé à son extrême sur la chanson " The Kid From Belmont Street " où une guitare à peine audible est sauvée par des solos de saxophone. Puis Richmond Fontaine monte en puissance avec une chanson plus aérienne : " 4 Walls " pour terminer par une ballade minimaliste sur le non sens du monde.
En résumé un album qui se contente de reprendre les ingrédients des albums précédents. Mais qu'importe on est tout de même emballé par la sincérité et le minimalisme de Richmond Fontaine qui reste un des piliers de l'esprit folk.
" Moving Back Home # 2 " ouvre le bal sur un rythme effréné avec la participation des cuivres de Calexico. Mais cette chanson est un leurre, le reste de l'album est dans la lignée de l'album précédent. Richmond Fontaine a choisi la facilité : on reprend les mêmes ingrédients et on recommence. Même si la démarche artistique est préjudiciable, il faut reconnaître que Thirteen Cities est un album réussi. La voix de Willy Vautlin nous interpelle sur des histoires de paumés enchainant les déboires dans la plus pure tradition folk. La musique minimaliste lorgne du coté de Dylan à ses débuts pour la chanson " I Fell Into Painting Houses In Phoenix ". Ce minimalisme est même poussé à son extrême sur la chanson " The Kid From Belmont Street " où une guitare à peine audible est sauvée par des solos de saxophone. Puis Richmond Fontaine monte en puissance avec une chanson plus aérienne : " 4 Walls " pour terminer par une ballade minimaliste sur le non sens du monde.
En résumé un album qui se contente de reprendre les ingrédients des albums précédents. Mais qu'importe on est tout de même emballé par la sincérité et le minimalisme de Richmond Fontaine qui reste un des piliers de l'esprit folk.
Très bon 16/20 | par Tomtom |
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