Richmond Fontaine
The Fitzgerald |
Label :
El Cortez |
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Photo en noir et blanc. Un homme, dos courbé, erre dans une rue assez sinistre. C'est ainsi que se présente la pochette, c'est une bonne introduction à l'album.
Encensé par la presse britannique qui évoquait The Fitzgerald comme le Nebraska (Bruce Springsteen acoustique) du 21eme siècle, Richmond Fontaine est effectivement un excellent groupe de folk-rock acoustique. Un folk sombre et minimaliste, brut presque froid par moment, dans la tradition des paroliers. Une interprétation très sobre, celle de Willy Vlautin, un gars qui semble éprouver constamment sa souffrance comme si il ne pouvait l'oublier rend le disque pesant par moment, mais toujours touchant, captivant. Et quand le disque commence à se perdre sur la longueur, une chanson plus énergique vient le relancer. On notera notamment "Exit 194b" qui évoque Calexico pour son coté hispanisant. Mais le chef-d'œuvre est sans doute "Welhorn Yards" passage d'une intensité dramatique quasi terrifiante ou les légers arrangements s'oubli derrière la voix et la guitare. Les mélodies et les textes sont si beau et si simple qu'on se demande comment ce n'est pas sorti plus tôt. On en rêvait, on l'attendait, Richmond Fontaine l'a fait.
Peut être pas aussi marquant que Nebraska, The Fitzgerald reste un sommet de beauté minimaliste, une expérience musicale troublante, éprouvante mais émouvante.
Encensé par la presse britannique qui évoquait The Fitzgerald comme le Nebraska (Bruce Springsteen acoustique) du 21eme siècle, Richmond Fontaine est effectivement un excellent groupe de folk-rock acoustique. Un folk sombre et minimaliste, brut presque froid par moment, dans la tradition des paroliers. Une interprétation très sobre, celle de Willy Vlautin, un gars qui semble éprouver constamment sa souffrance comme si il ne pouvait l'oublier rend le disque pesant par moment, mais toujours touchant, captivant. Et quand le disque commence à se perdre sur la longueur, une chanson plus énergique vient le relancer. On notera notamment "Exit 194b" qui évoque Calexico pour son coté hispanisant. Mais le chef-d'œuvre est sans doute "Welhorn Yards" passage d'une intensité dramatique quasi terrifiante ou les légers arrangements s'oubli derrière la voix et la guitare. Les mélodies et les textes sont si beau et si simple qu'on se demande comment ce n'est pas sorti plus tôt. On en rêvait, on l'attendait, Richmond Fontaine l'a fait.
Peut être pas aussi marquant que Nebraska, The Fitzgerald reste un sommet de beauté minimaliste, une expérience musicale troublante, éprouvante mais émouvante.
Parfait 17/20 | par Mozz |
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