Au-Dessus
End Of Chapter |
Label :
Les Acteurs De L'Ombre |
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Je l'avais pigé dès l'EP Au-Dessus, la formation lithuanienne aime à soigner ses entrées. De ce côté-là, End of Chapter frappe de suite très fort avec "VI" (le mini album allait de I à V) : un riff prenant, des harmonies vocales qui basculent dans une bourrasque Black Métal légèrement teintée de Hardcore moderne, des envolées en chant clair, un travail sur les guitares bien chiadées, les mecs sont largement à la hauteur des attentes qu'ils avaient suscitées.
La force du groupe réside principalement dans sa capacité à créer des climats tendus, angoissants, qui changent un peu de l'apaisement ésotérique voulu par la majorité des musiciens évoluant dans le Post. Ici, entre de rares accalmies, on se bouffe quelques charges bien chaotiques qui laissent une large place aux dissonances. C'est donc bien le Black dans sa version la plus moderne qui domine le propos même si, à l'occasion de quelques riffs, on retrouve des relents old school crus et sauvages ("VIII").
De titre en titre, l'auditeur découvre donc toute une palette d'influences, sublimées par la finesse de l'écriture. Car que ce soit dans les parties les plus rapides (il y en a beaucoup et elles sont bien sévères), les ralentissements qui permettent de mieux poser les ambiances ou encore lors de passages moins académiques (comprendre que les puristes pourront chier dessus sans souci), il y a toujours ce sens du raffinement, cette volonté de rendre un travail soigné, élégant, certes agressif mais jamais gratuitement.
Moi qui suis peu friand de ce genre musical en général, je me laisse piéger par le talent d'Au-Dessus. J'imagine que cette fin de chapitre fait uniquement référence aux numéros des titres tant il me semble impensable qu'avec un tel potentiel le quatuor arrête sa carrière ici, même si l'on a tous en tête des départs moins réussis. Un très bel album pour une formation plus que prometteuse.
La force du groupe réside principalement dans sa capacité à créer des climats tendus, angoissants, qui changent un peu de l'apaisement ésotérique voulu par la majorité des musiciens évoluant dans le Post. Ici, entre de rares accalmies, on se bouffe quelques charges bien chaotiques qui laissent une large place aux dissonances. C'est donc bien le Black dans sa version la plus moderne qui domine le propos même si, à l'occasion de quelques riffs, on retrouve des relents old school crus et sauvages ("VIII").
De titre en titre, l'auditeur découvre donc toute une palette d'influences, sublimées par la finesse de l'écriture. Car que ce soit dans les parties les plus rapides (il y en a beaucoup et elles sont bien sévères), les ralentissements qui permettent de mieux poser les ambiances ou encore lors de passages moins académiques (comprendre que les puristes pourront chier dessus sans souci), il y a toujours ce sens du raffinement, cette volonté de rendre un travail soigné, élégant, certes agressif mais jamais gratuitement.
Moi qui suis peu friand de ce genre musical en général, je me laisse piéger par le talent d'Au-Dessus. J'imagine que cette fin de chapitre fait uniquement référence aux numéros des titres tant il me semble impensable qu'avec un tel potentiel le quatuor arrête sa carrière ici, même si l'on a tous en tête des départs moins réussis. Un très bel album pour une formation plus que prometteuse.
Très bon 16/20 | par Arno Vice |
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