Six By Seven
Club Sandwich At The Peveril Hotel |
Label :
Saturday Night, Sunday Morning |
||||
Présenté à l'époque comme le chant du cygne du groupe, ce Club Sandwich At The Peveril Hotel était en fait la tentative du noyau dur de Six By Seven (après les départs successifs du deuxième guitariste et du bassiste) de trouver une nouvelle voie musicale.
Sorti quelques mois seulement après le glacial et officiel Artists, Cannibals, Poets, Thieves, et dans la droite lignée de Left Luggage At The Peveril Hotel, qui regroupait déjà des chutes de studio (des sessions de 4) ces "dernières" chansons devaient à l'origine rester dans les cartons, puisqu'elles ont indirectement conduit au split annoncé, et donc à une impasse.
Amené comme cela, on pourrait croire que l'objet est exclusivement destiné aux fans et donc pas forcément intéressant ; d'autant plus que l'échec du groupe à trouver cette fameuse "nouvelle voie" plane lourdement sur l'affaire, avant même qu'on prenne la peine d'écouter quoi que ce soit !
Et pourtant. Autant Left Luggage At The Peveril Hotel se révèle parfaitement inutile (remixes insipides, morceaux platounets), autant ce Club Sandwich At The Peveril Hotel ravit.
Accompagnés sur la plupart des morceaux par un bassiste et un guitariste, Chris Olley, James Flower et Chris Davis montrent une nouvelle facette de leur chose, pas franchement plus aimable (perforations tympaniques garanties, une fois de plus), mais plus décontractée, où la bonne humeur aurait presque sa place. L'ambiance est d'ailleurs assez rock'n roll, entraînante, et plutôt mélodique pour le combo (par mélodique comprenez plus de trois accords par morceaux).
Au final, Club Sandwich At The Peveril Hotel se déguste presque comme une confiserie... mais bien saignante, s'il vous plaît. On ne perd pas les bonnes habitudes non plus !!
Rien à faire, impossible de se lasser de ces sons de guitares ultra puissants, de cet orgue addictif, appuyés par ces rythmiques pachydermiques : on ne le dira jamais assez, Six By Seven a réellement crée un univers inimitable, reconnaissable entre tous, et qui ne doit rien à personne. Du noise dans toute sa splendeur ! A ce titre on ne peut donc que se réjouir de la récente reformation du groupe, d'autant que le guitariste des origines a rejoint les rangs. Voilà qui nous promet de nouvelles heures de bruit jouissif en perspective !!
Sorti quelques mois seulement après le glacial et officiel Artists, Cannibals, Poets, Thieves, et dans la droite lignée de Left Luggage At The Peveril Hotel, qui regroupait déjà des chutes de studio (des sessions de 4) ces "dernières" chansons devaient à l'origine rester dans les cartons, puisqu'elles ont indirectement conduit au split annoncé, et donc à une impasse.
Amené comme cela, on pourrait croire que l'objet est exclusivement destiné aux fans et donc pas forcément intéressant ; d'autant plus que l'échec du groupe à trouver cette fameuse "nouvelle voie" plane lourdement sur l'affaire, avant même qu'on prenne la peine d'écouter quoi que ce soit !
Et pourtant. Autant Left Luggage At The Peveril Hotel se révèle parfaitement inutile (remixes insipides, morceaux platounets), autant ce Club Sandwich At The Peveril Hotel ravit.
Accompagnés sur la plupart des morceaux par un bassiste et un guitariste, Chris Olley, James Flower et Chris Davis montrent une nouvelle facette de leur chose, pas franchement plus aimable (perforations tympaniques garanties, une fois de plus), mais plus décontractée, où la bonne humeur aurait presque sa place. L'ambiance est d'ailleurs assez rock'n roll, entraînante, et plutôt mélodique pour le combo (par mélodique comprenez plus de trois accords par morceaux).
Au final, Club Sandwich At The Peveril Hotel se déguste presque comme une confiserie... mais bien saignante, s'il vous plaît. On ne perd pas les bonnes habitudes non plus !!
Rien à faire, impossible de se lasser de ces sons de guitares ultra puissants, de cet orgue addictif, appuyés par ces rythmiques pachydermiques : on ne le dira jamais assez, Six By Seven a réellement crée un univers inimitable, reconnaissable entre tous, et qui ne doit rien à personne. Du noise dans toute sa splendeur ! A ce titre on ne peut donc que se réjouir de la récente reformation du groupe, d'autant que le guitariste des origines a rejoint les rangs. Voilà qui nous promet de nouvelles heures de bruit jouissif en perspective !!
Parfait 17/20 | par Jekyll |
En ligne
432 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages