Six By Seven
If Symptoms Persist Kill Your Doctor |
Label :
Saturday Night, Sunday Morning |
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If Symptoms Persist Kill Your Doctor sort dans un contexte bien particulier pour Six By Seven, quelques semaines seulement après l'annonce de leur reformation et le retour de leur deuxième guitariste !
Il ne faut pourtant pas se méprendre : ce dernier album studio est en fait le fruit du travail des seuls Chris Olley (chant, guitare) et James Flower (orgue Hammond, claviers) ; 2006 ayant vu le départ momentané de l'excellent batteur Chris Davis, tout occupé qu'il était par son projet parallèle Spotlight Kid, groupe de shoegazing.
Après le froid glacial qui traversait l'excellent Artists, Poets, Cannibals, Thieves, les anglais reviennent à un rock noisy psychédélique moins extrémiste, mais tout autant hypnotique.
On s'inquiète toujours, d'ailleurs, à la première écoute d'un album de Six By Seven (surtout les derniers), tant le dépouillement mélodique est total : deux accords, guère plus, une basse et un synthé ultra binaires, aucun changement ryhtmique... La recette est diablement maigre !
Mais Dieu sait par quel miracle, le groupe la réinvente à chaque fois, se permettant même ici de simplifier à l'extrême l'aspect percussif (les beats sont primaires, marquant souvent tous les temps), voire d'occulter le chant ("Nations", "World Army") ; deux pierres pourtant fondamentales de l'édifice Six By Seven !
Les huit titres dépassent quasiment tous les 5 minutes, laissant à l'auditeur le temps nécessaire pour se plonger dans cet océan de bruit, de guitares martiales, triturées et triturantes.
If Symptoms Persist Kill Your Doctor est quasiment un album concept, à écouter fort, très fort, et sur lequel on se surprend à accompagner la voix de son leader, tant on se sent possédé par la fièvre qui l'habite.
C'est ça, la magie de Six By Seven : réussir à faire de monolithes de bruit sombre des oeuvres presque amicales, à la fois exigeantes et pourtant résolument basiques. Une nouvelle forme de rock animal, sans aucun doute.
On attend désormais avec impatience le résultat du retour à "l'ancienne" formule, les changements incessants de line-up poussant sans cesse le groupe dans ses retranchements pour produire quelque chose de singulier.
Il ne faut pourtant pas se méprendre : ce dernier album studio est en fait le fruit du travail des seuls Chris Olley (chant, guitare) et James Flower (orgue Hammond, claviers) ; 2006 ayant vu le départ momentané de l'excellent batteur Chris Davis, tout occupé qu'il était par son projet parallèle Spotlight Kid, groupe de shoegazing.
Après le froid glacial qui traversait l'excellent Artists, Poets, Cannibals, Thieves, les anglais reviennent à un rock noisy psychédélique moins extrémiste, mais tout autant hypnotique.
On s'inquiète toujours, d'ailleurs, à la première écoute d'un album de Six By Seven (surtout les derniers), tant le dépouillement mélodique est total : deux accords, guère plus, une basse et un synthé ultra binaires, aucun changement ryhtmique... La recette est diablement maigre !
Mais Dieu sait par quel miracle, le groupe la réinvente à chaque fois, se permettant même ici de simplifier à l'extrême l'aspect percussif (les beats sont primaires, marquant souvent tous les temps), voire d'occulter le chant ("Nations", "World Army") ; deux pierres pourtant fondamentales de l'édifice Six By Seven !
Les huit titres dépassent quasiment tous les 5 minutes, laissant à l'auditeur le temps nécessaire pour se plonger dans cet océan de bruit, de guitares martiales, triturées et triturantes.
If Symptoms Persist Kill Your Doctor est quasiment un album concept, à écouter fort, très fort, et sur lequel on se surprend à accompagner la voix de son leader, tant on se sent possédé par la fièvre qui l'habite.
C'est ça, la magie de Six By Seven : réussir à faire de monolithes de bruit sombre des oeuvres presque amicales, à la fois exigeantes et pourtant résolument basiques. Une nouvelle forme de rock animal, sans aucun doute.
On attend désormais avec impatience le résultat du retour à "l'ancienne" formule, les changements incessants de line-up poussant sans cesse le groupe dans ses retranchements pour produire quelque chose de singulier.
Parfait 17/20 | par Jekyll |
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