Scout Niblett
This Fool Can Die Now |
Label :
4AD |
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Avec ce quatrième album Scout Niblett ne laisse plus de place au doute, on a affaire sinon à la meilleure chanteuse rock de tous les temps du moins à la meilleure de notre époque. Sur ce disque à la production aride et inquiétante signée Steve Albini, elle fait en effet figure de relève la plus crédible à ce que furent deux grandes figures du chant rock aujourd'hui rangées des voitures, à savoir Chan Marshall et PJ Harvey. Sur la sublime "Nevada" avec son énorme riff blues rock que même Jack White n'aurait pas osé, elle laisse monter la puissance animale et émotionnelle de sa voix en flèche et nous transperce (je sais c'est facile) mais il y a trop peu de chansons qui comme ça vous poussent à vous vider de votre rage comme ça et ça suffit à me rendre un peu fou. De la grâce, de la puissance et le tout dans un relatif dénuement puisqu'elle chante la plupart du temps à contretemps des instruments et donc presque a capella.
Mais le disque ne se résume pas à cet impressionnante démonstration de puissance puisque le disque est aussi ponctué de mélodies charmantes ("Dinosaur Egg", "Baby Emma") et emporté par un chant qui sait se faire aussi aventureux que sauvage. En plus de cela, en cadeau bonus, si j'ose dire, et comme si ça ne suffisait pas, cet album est aussi l'occasion du retour de Bonnie "Prince" Billy au meilleur de sa musique, je ne l'avais pas senti aussi habité par ce qu'il chante depuis I See A Darkness.
Bref un terrible brûlot qui évoque la période incendiaire de Shannon Wright et fait vraiment du bien, en ces temps où la course à la nouvelle Cat Power se résume le plus souvent dans une certaine miévrerie. Peut être parce qu'elle ne donne pas tellement l'impression de vouloir y prendre part, l'anglaise est la mieux placée dans mon coeur.
Mais le disque ne se résume pas à cet impressionnante démonstration de puissance puisque le disque est aussi ponctué de mélodies charmantes ("Dinosaur Egg", "Baby Emma") et emporté par un chant qui sait se faire aussi aventureux que sauvage. En plus de cela, en cadeau bonus, si j'ose dire, et comme si ça ne suffisait pas, cet album est aussi l'occasion du retour de Bonnie "Prince" Billy au meilleur de sa musique, je ne l'avais pas senti aussi habité par ce qu'il chante depuis I See A Darkness.
Bref un terrible brûlot qui évoque la période incendiaire de Shannon Wright et fait vraiment du bien, en ces temps où la course à la nouvelle Cat Power se résume le plus souvent dans une certaine miévrerie. Peut être parce qu'elle ne donne pas tellement l'impression de vouloir y prendre part, l'anglaise est la mieux placée dans mon coeur.
Excellent ! 18/20 | par To7 |
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