Biffy Clyro
Tourcoing [Le Grand Mix - Festival Ground Zero] - samedi 14 décembre 2013 |
Samedi 14 décembre, Tourcoing, évidemment on se les caille sévèrement en attendant dans la longue file qui s'est installée le long du trottoir de la rue Delobel. Tellement longue qu'on se demande comment on va pouvoir rentrer tout ce beau monde dans la (relativement) petite salle du Grand Mix.
L'engouement autour de ce concert est une petite surprise pour ceux qui avaient déjà été de la partie lors de la première venue du groupe trois ans auparavant. A l'époque, les écossais s'étaient produits devant une fosse bien clairsemée. Cette fois, malgré une annonce très tardive, le concert affichait complet en deux semaines. Peut-être un effet de leur passage au festival Main Square voisin cet été ou au succès de leur date parisienne quelques semaines plus tôt mais aussi un indice révélateur d'un groupe dont le succès en dehors de ses frontières s'affirme d'année en année.
Le temps de se faire une Hommel Bier (la proximité avec la Belgique, ça a du bon) et les Walking Papers investissent la scène. Derrière ce nom plutôt bateau se cache le nouveau groupe de Duff McKagan, ex bassiste des Guns'n'Roses (qui aura droit à une ovation particulière de la part du public) et de Barrett Martin, batteur des Screaming Trees et de Mad Season, entre autres...
On ne s'y attardera pas des heures puisque le groupe la joue tranquille avec son rock à papa pour motards. Cela passe gentiment mais ça n'est jamais vraiment excitant non plus, excepté tout de même l'excellent "Red and White", titre langoureux qui dénote pas mal avec le reste du répertoire du groupe, pendant lequel Jeff Angell viendra chanter au milieu du public.
L'accueil de ce dernier sera globalement enthousiaste même si cela doit être plutôt étrange pour Duff McKagan de faire la première partie de types qui portaient encore des couches quand les Guns ont commencé, le tout dans une salle de moins de mille personnes.
Quand les lumières s'éteignent de nouveau et que le rideau qui cachait la scène est retiré, c'est le tube "We Are Family" des Sister Sledge qui se fait entendre. Une manière amusante de mettre le public dans l'ambiance même si le son qui va suivre n'aura rien de disco !
Les trois écossais arrivent et démarrent comme d'habitude avec "Different People". Mais malgré un début de set puissant sur le papier, on sent que quelque chose ne tourne pas tout à fait rond. Le son n'est pas très bon, la basse vrombit mais on n'entend pas beaucoup la guitare, même chose pour le chant, et ça ne s'arrangera jamais vraiment. On peut néanmoins penser que baisser le son du micro principal était un choix de Simon Neil qui se révèlera être malade ce soir. En effet, on le verra régulièrement partir se moucher près de son ampli et il n'avait globalement pas bonne mine. Aurait-il fait les frais du vigoureux climat nordiste ? Toujours est-il qu'il laissera ses compères prendre le relais au chant à chaque fois que ce sera possible.
Après un début un peu décevant donc, le set prend un peu d'ampleur avec les excellents "Sounds Like Balloons" et "Biblical". Sans trop de surprise, on s'aperçoit que le public connait surtout le dernier album et réagira donc principalement sur ses morceaux ainsi que sur ceux de "Only Revolutions". Le rarement joué "All The Way Down" fera tout de même quelques heureux, tout comme le bordélique "There's No Such Thing As A Jaggy Snake" interprété vers la fin du set à la place de "Woo Woo" initialement prévu.
Après le calme "God & Satan", Simon Neil se baladera sur scène avec un gros stroboscope alors que l'intro électro de "Glitter and Trauma" se fait entendre. Le seul titre de leur 3e album interprété sur cette tournée restera un moment fort du concert, tout comme l'interprétation de deux morceaux acoustiques où Simon Neil se retrouvera seul sur scène. Vu son état, il aurait pu décider de ne pas les jouer mais il n'a pas cédé à la facilité. Le public lui pardonnera donc d'autant plus son pain sur l'introduction du joli "Folding Stars", une fausse note qui fera rire une assemblée bon enfant et parfois très jeune.
On notera également l'interprétation de "Little Hospitals", titre énergique et accrocheur que le groupe ne jouait pas sur la première partie de la tournée et qu'il s'est finalement décidé à interpréter très récemment.
Les défauts du concert sont finalement plutôt bien compensés par une volonté du groupe à toute épreuve et nous aurons droit encore à quelques bons moments comme "Many of Horror" où le public répond présent.
Lors du rappel, le groupe donnera un dernier coup de cravache sur "Stingin'Belle" au grand bonheur des jeunes pogoteurs, titre définitivement plus intéressant sur scène que sur album, puis sur l'impeccable final "Mountains". En revanche, on se serait bien passé des chants ringards du public pour faire revenir le groupe à base de "ohohoooh" et de "vous êtes fatigués ? On n'est pas fatigués !"...
Pour cette date tourquennoise qui était une des toutes dernières de l'année, on a retrouvé un trio un peu émoussé, la faute à une tournée 2013, certes triomphale, mais interminable, ainsi qu'à un chanteur enrhumé. Malgré cela, les écossais auront proposé un set plus qu'honorable face à un public principalement composé de novices.
On ne peut en tout état de cause que se féliciter de voir Biffy Clyro attirer de plus en plus de monde dans les salles françaises, lui dont le succès a été très longtemps confidentiel dans l'hexagone. On espère donc les revoir très vite chez nous en pleine possession de leurs moyens !
L'engouement autour de ce concert est une petite surprise pour ceux qui avaient déjà été de la partie lors de la première venue du groupe trois ans auparavant. A l'époque, les écossais s'étaient produits devant une fosse bien clairsemée. Cette fois, malgré une annonce très tardive, le concert affichait complet en deux semaines. Peut-être un effet de leur passage au festival Main Square voisin cet été ou au succès de leur date parisienne quelques semaines plus tôt mais aussi un indice révélateur d'un groupe dont le succès en dehors de ses frontières s'affirme d'année en année.
Le temps de se faire une Hommel Bier (la proximité avec la Belgique, ça a du bon) et les Walking Papers investissent la scène. Derrière ce nom plutôt bateau se cache le nouveau groupe de Duff McKagan, ex bassiste des Guns'n'Roses (qui aura droit à une ovation particulière de la part du public) et de Barrett Martin, batteur des Screaming Trees et de Mad Season, entre autres...
On ne s'y attardera pas des heures puisque le groupe la joue tranquille avec son rock à papa pour motards. Cela passe gentiment mais ça n'est jamais vraiment excitant non plus, excepté tout de même l'excellent "Red and White", titre langoureux qui dénote pas mal avec le reste du répertoire du groupe, pendant lequel Jeff Angell viendra chanter au milieu du public.
L'accueil de ce dernier sera globalement enthousiaste même si cela doit être plutôt étrange pour Duff McKagan de faire la première partie de types qui portaient encore des couches quand les Guns ont commencé, le tout dans une salle de moins de mille personnes.
Quand les lumières s'éteignent de nouveau et que le rideau qui cachait la scène est retiré, c'est le tube "We Are Family" des Sister Sledge qui se fait entendre. Une manière amusante de mettre le public dans l'ambiance même si le son qui va suivre n'aura rien de disco !
Les trois écossais arrivent et démarrent comme d'habitude avec "Different People". Mais malgré un début de set puissant sur le papier, on sent que quelque chose ne tourne pas tout à fait rond. Le son n'est pas très bon, la basse vrombit mais on n'entend pas beaucoup la guitare, même chose pour le chant, et ça ne s'arrangera jamais vraiment. On peut néanmoins penser que baisser le son du micro principal était un choix de Simon Neil qui se révèlera être malade ce soir. En effet, on le verra régulièrement partir se moucher près de son ampli et il n'avait globalement pas bonne mine. Aurait-il fait les frais du vigoureux climat nordiste ? Toujours est-il qu'il laissera ses compères prendre le relais au chant à chaque fois que ce sera possible.
Après un début un peu décevant donc, le set prend un peu d'ampleur avec les excellents "Sounds Like Balloons" et "Biblical". Sans trop de surprise, on s'aperçoit que le public connait surtout le dernier album et réagira donc principalement sur ses morceaux ainsi que sur ceux de "Only Revolutions". Le rarement joué "All The Way Down" fera tout de même quelques heureux, tout comme le bordélique "There's No Such Thing As A Jaggy Snake" interprété vers la fin du set à la place de "Woo Woo" initialement prévu.
Après le calme "God & Satan", Simon Neil se baladera sur scène avec un gros stroboscope alors que l'intro électro de "Glitter and Trauma" se fait entendre. Le seul titre de leur 3e album interprété sur cette tournée restera un moment fort du concert, tout comme l'interprétation de deux morceaux acoustiques où Simon Neil se retrouvera seul sur scène. Vu son état, il aurait pu décider de ne pas les jouer mais il n'a pas cédé à la facilité. Le public lui pardonnera donc d'autant plus son pain sur l'introduction du joli "Folding Stars", une fausse note qui fera rire une assemblée bon enfant et parfois très jeune.
On notera également l'interprétation de "Little Hospitals", titre énergique et accrocheur que le groupe ne jouait pas sur la première partie de la tournée et qu'il s'est finalement décidé à interpréter très récemment.
Les défauts du concert sont finalement plutôt bien compensés par une volonté du groupe à toute épreuve et nous aurons droit encore à quelques bons moments comme "Many of Horror" où le public répond présent.
Lors du rappel, le groupe donnera un dernier coup de cravache sur "Stingin'Belle" au grand bonheur des jeunes pogoteurs, titre définitivement plus intéressant sur scène que sur album, puis sur l'impeccable final "Mountains". En revanche, on se serait bien passé des chants ringards du public pour faire revenir le groupe à base de "ohohoooh" et de "vous êtes fatigués ? On n'est pas fatigués !"...
Pour cette date tourquennoise qui était une des toutes dernières de l'année, on a retrouvé un trio un peu émoussé, la faute à une tournée 2013, certes triomphale, mais interminable, ainsi qu'à un chanteur enrhumé. Malgré cela, les écossais auront proposé un set plus qu'honorable face à un public principalement composé de novices.
On ne peut en tout état de cause que se féliciter de voir Biffy Clyro attirer de plus en plus de monde dans les salles françaises, lui dont le succès a été très longtemps confidentiel dans l'hexagone. On espère donc les revoir très vite chez nous en pleine possession de leurs moyens !
Sympa 14/20 | par Billyjoe |
Setlist :
(Intro)
Different People
That Golden Rule
Who's Got a Match?
Sounds Like Balloons
Biblical
All the Way Down: Prologue Chapter 1
God & Satan
Glitter and Trauma
Bubbles
Spanish Radio
Little Hospitals
The Rain (Simon acoustic solo)
Folding Stars (Simon acoustic solo)
Living Is a Problem Because Everything Dies
57
Many of Horror
Modern Magic Formula
Black Chandelier
There's No Such Thing as a Jaggy Snake
The Captain
>>>>
Opposite
Stingin' Belle
Mountains
(Intro)
Different People
That Golden Rule
Who's Got a Match?
Sounds Like Balloons
Biblical
All the Way Down: Prologue Chapter 1
God & Satan
Glitter and Trauma
Bubbles
Spanish Radio
Little Hospitals
The Rain (Simon acoustic solo)
Folding Stars (Simon acoustic solo)
Living Is a Problem Because Everything Dies
57
Many of Horror
Modern Magic Formula
Black Chandelier
There's No Such Thing as a Jaggy Snake
The Captain
>>>>
Opposite
Stingin' Belle
Mountains
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